Je lisais dernièrement un texte de Martin Niemoller, aristocrate allemand et pasteur protestant, décédé en 1984.
Il écrivait : - C'est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam. Le fait est que les fanatiques gouvernent l'Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l'Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique. Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l'une après l'autre. Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable, est que la «majorité pacifique », la « majorité silencieuse » y est étrangère et se terre.
Le fanatisme est-il un droit, est-il une liberté?
Comment peut-on laisser le fanatisme nous mener par le bout du nez? Est-ce qu’au nom du droit et de la liberté je dois baisser pavillon devant cet état de fait? Jusqu’où notre nonchalance face à cette Charte des droits et libertés ne brime-t-elle pas notre équilibre social? Doit-on redéfinir où commence et où se termine un droit, une liberté?
Je comprends qu’en 1982, la Charte des droits et libertés visait à protéger la population d’abus jusqu’alors incontrôlés et surtout impunis. La charte permettait à ce moment de clarifier certains paramètres juridiques. Cela fera bientôt 30 ans qu’elle a été mise en application. Fort de notre expérience de 30 années d’application, ne devrait-on pas réviser ladite charte pour lui donner plus de mordant en recadrant certains paramètres?
L’histoire mondiale regorge d’exemples où le fanatisme a mené à des situations catastrophiques : Le nazisme hitlérien et l’holocauste, le génocide rwandais, le communisme russe responsable de 20 millions de meurtres, le communisme chinois responsable de la mort de 70 millions des siens, etc. Étais-ce un droit, une liberté?
Réagissons avant qu’il ne soit trop tard.
Roger Kemp, Trois-Rivières
Le fanatisme, un droit, une liberté?
Il faut revoir la Charte des droits et libertés.
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Archives de Vigile Répondre
10 décembre 2010" Vers un Droit commun de l'Humanité ? " par Mireille Delmas-Marty, professeure au Collège de France Paris
paru dans le Monde, Hors-série : L'Atlas des mondialisations.
Cet article, ainsi que quelques autres du même magazine touchent de près les questions que vous soulevez et qui bien sûr, inquiètent
S Caron