Une question pour monsieur Lisée

Un vent de changement souffle actuellement sur le Québec.

Tribune libre

Les résultats des dernières élections municipales sont intéressants à regarder.  D’entrée de jeu, on se doit de féliciter tous ceux et celles qui se sont présentés comme candidates et candidats aux différents postes. 


La démocratie s’est exprimée. 


Il est intéressant de voir le nombre de femmes être élues soit comme mairesses ou comme conseillères municipales.  Il faut y voir un grand changement dans ces résultats électoraux.  L’électorat dans une très forte proportion a renié le « vieil establishment » la vielle façon de gouverner y voyant possiblement trop de copinage et de magouille. Le réflexe fut d’accorder son vote à du renouveau et celui-ci passait par un vote au féminin quand cela était possible. Ce vote féminin sous-tend que l’électorat accepte de repartir nos gouvernances sous une nouvelle administration vierge de tout scandale.


Mais quel message cela envoie-t-il aux partis politiques provinciaux? À mon avis le plus important message que ces résultats annonce aux partis politiques provinciaux, c’est que l’électorat est prêt à essayer une nouvelle forme de gouvernance voyant tous les scandales et les magouilles qui sont mis à jour depuis quelqes semaines.   Donc annoncer son bilan (PLQ) comme étant la garantie du futur ne sera pas pesant dans la balance.  Comme annoncer qu’il n’y aura pas de référendum (PQ) serait suffisant pour prétendre à gouverner. Pas plus que de dire parce que nous n’avons jamais été élus (CAQ et QS) nous sommes blancs comme neige. 


En somme, la façon actuelle de gouvernance par les partis politiques n’assure en rien que cette gouvernance sera différente dans le système électoral actuel.  Seul un nouveau système électoral permettrait de se donner cette nouvelle vision dans la gouvernance de nos impôts et lois.  Un vent de changement souffle sur le Québec.  Il suffit à mon avis de proposer là maintenant, un pays bien à nous libre de toutes références britanniques, avec sa propre charte constitutionnelle. Se pourrait-il qu’il passe simplement par offrir à l'électorat la possibilité de se donner un pays?


Donc monsieur Lisée, je vous pose la question. Pourquoi attendre en 2022 quand le changement souffle dans nos oreilles aujourd’hui?  Et si vous perdez l’élection en 2018, à quand remettrez-vous votre échéance?  Le changement c’est maintenant.


Roger Kemp, Trois-Rivières ork@videotron.ca


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1 commentaire

  • François Ricard Répondre

    14 novembre 2017

    Je crois bien que Jean-François Lisée aurait bien envi de répondre à la question. Mais je doute que des grosses pointures dans le PQ, des gens qui croient au multiculturalisme si cher è la gauche québécoise, lui permettent de le faire. On n'a qu'à penser au recul que J-F Lisée a dû faire sur une projet de loi concernant le voile intégral.


    J'ai cessé d'être membre de QS à cause de son multiculturalisme. Je devrai faire de mêmepour le PQ.