Le faux prophète Al Gore nous fait la morale climatique

Compte-rendu de sa lettre publiée dans le NY Times

Tribune libre

Pour répondre à toutes les attaques et accusations qui ont émané du Climategate, le prophète contemporain de l'apocalypse planétaire, Al Gore, s'est envoyé lui-même à la rescousse de sa propre cause.
Dans une lettre d'opinion publiée dans le NY Times du 27 février intitulée We Can't Wish Away Climate Change (Nous ne pouvons pas juste souhaiter la disparition des changements climatiques), Gore fait la morale au monde entier (disons surtout aux climato-sceptiques) et nous prévient que quelques petites controverses ne vont pas faire disparaître la crise climatique. Le ton de la lettre est condescendant et même arrogant, le message est toujours le même :
«Ce serait un énorme soulagement si les récentes attaques contre la science du réchauffement climatique indiquaient vraiment que nous ne faisons pas face à une calamité inimaginable requérant des mesures préventives à grande échelle pour protéger la civilisation humaine telle que nous la connaissons.»
Gore utilise dans sa lettre la technique classique de culpabilisation du public, il écrit avec mépris :
"Comme le fardeau serait allégé! Nous n'aurions plus à nous inquiéter qu'un jour nos petits-enfants nous perçoivent comme une génération criminelle qui aurait, de façon égoïste et de façon irréfléchie, ignoré les avertissements clairs que notre destin se trouvait entre nos mains. Nous pourrions, à la place, célébrer les négationnistes qui ont persisté de façon tenace à prouver que tous les rapports des Académies des Sciences nationales réputées sur les changements climatiques faisaient tout simplement une gigantesque erreur."
Ensuite, il poursuit en disant que oui, il y a peut-être eu une petite erreur là quelque part à propos de la fonte des glaciers de l'Himalaya et que oui, certains scientifiques du climat liés au CRU d'East Anglia n'ont peut-être pas répondu adéquatement aux exigences d'une demande sous la loi de l'accès à l'iinformation en Angleterre mais Gore nous rappelle que tout baigne toujours dans l'huile : "Le plus important c'est que le large consensus sur le réchauffement climatique demeure inchangé".
En somme, nous devons nous fier à Al Gore pour nous guider vers le sauvetage de la race humaine.
Il nous fait ensuite une liste connue de catastrophes imminentes, de la hausse des mers à l'extinctions d'espèces animales, tous causés évidemment par nos émissions de CO2. Il ose ensuite s'en prendre à la presse indépendante non contrôlée, les accusant d'attiser la haine et la division :
«Certaines organisations de média d'information présentent maintenant des hommes de spectacle qui usurpent la qualité de penseurs politiques et qui transforment la haine et la division pour en faire un divertissement.»
La référence à l'animateur de radio du Texas Alex Jones, figure populaire du mouvement contre le Nouvel ordre mondial, est à peine voilée. Une preuve tangible de l'influence grandissante de Jones sur l'opinion publique aux États-Unis et même à travers le monde.
C'est d'ailleurs aux États-Unis où les lois sur le carbone sont le plus difficile à passer. Al Gore en fait état dans sa lettre :
«Cela débute par le choix des États-Unis de passer une loi qui établit un prix sur le réchauffement climatique.»
Mentionnons qu'au Canada, la politique attentiste du gouvernement Harper au sujet de la taxation/régulation des GES n'a pas encore permis l'établissement de véritables lois ou de mesures sévères non plus. Ce gouvernement a d'ailleurs encaissé un grand nombre de critiques de partout au Canada et dans le monde. On verra peut-être bientôt s'ils ont eu raison ou tort d'adopter une telle position.
Gore répète ensuite et toujours le même mantra habituel comme quoi nous sommes passé de l'étape de la discussion à l'étape de l'action :
«Après que tout ait été dit et que si peu ait été fait, la vérité sur la crise climatique - toujours plus dérangeante que jamais - est une chose à laquelle il nous faut encore faire face.»
Malgré que de plus en plus de gens doutent de la véracité scientifique derrière la thèse du réchauffement climatique du GIEC, Al Gore ose nous semoncer et nous faire la morale climatique.
Heureusement, la vérité finit toujours par éclipser le mensonge et il est à croire que la gloire d'Al Gore tire à sa fin.


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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 mars 2010

    Laissez-moi insérer une transcription d'une entrevue radiophonique avec un scientifique en opposition avec le GIEC :
    (Pris sur le blogue du Québec Libre)

    Tim Patterson est professeur de géologie à l'Université Carleton d'Ottawa. Il dirige depuis 2008 la Coalition internationale pour la science du climat, une organisation qui se présente comme une alternative au GIEC pour promouvoir un débat plus rationnel sur les questions ayant trait aux changements climatiques. Crédible? Certainement plus qu'un journaliste qui continue de décréter qu'il existe un «consensus» sur la question du réchauffement anthropogénique, alors que les critiques de ce fameux consensus fusent de toute part.
    M. Patterson était interviewé le 8 février dernier par l'animateur Mark Sutcliffe sur les ondes de CFRA 580AM à Ottawa pour discuter des derniers scandales impliquant le GIEC. Voici une retranscription et traduction libre de cette entrevue (merci à David Marceau, un lecteur du QL, pour la traduction).
    M. S.: Est-ce que le mouvement réchauffiste est mort à la suite des différents rapports discrédités de scientifiques et les informations à venir montrant que toute la science derrière le réchauffement climatique est plutôt douteuse?

    T. P.: Je pense que beaucoup de dommage a été fait, particulièrement à des entités comme le GIEC. Vous savez, en tant que scientifique, je suis embarrassé par toutes ces révélations qui sortent. Surtout à cause de l'approche peu rigoureuse derrière la plupart des rapports en question. Notre travail de scientifique est de collecter des données et développer des hypothèses basées sur les données recueillies. Par conséquent, nous devons aller où la science nous mène. Le problème est qu'il semble que plusieurs scientifiques en sont venus à embarquer dans ce fameux «mouvement réchauffiste» et à mettre de coté la méthode scientifique ce qui les a incitant à manipuler ou bien ignorer des données pour prouver leurs hypothèses.

    M. S.: Ce que je ne comprends pas là-dedans est que cela semble être des scientifiques avec une bonne réputation et une longue expérience dans leur domaine. Cependant, nous découvrons maintenant que les déclarations voulant que les glaciers soient en train de fondre et que les glaciers himalayens disparaîtront d'ici 25 ans étaient seulement basées sur la thèse d'un étudiant universitaire et un article de magazine.

    T. P.: En effet. Et cela ne devrait pas arriver car ça va à l'encontre du processus de « peer review » ou vérification par les pairs sur lesquels tous ces rapports du GIEC sont supposés être basés. J'ai trouvé stupéfiant qu'ils aient ignoré des rapports venant du gouvernement indien qui avaient été proprement vérifiés et d'autres études publiées dans la revue Nature sous le prétexte qu'ils n'avaient pu les obtenir alors que c'est le magazine le plus disponible au monde! Ils étaient toutefois très heureux de pouvoir citer un document du World Wildlife Fund. Pachauri, la tête dirigeante du GIEC, savait tout cela bien avant la conférence de Copenhague mais je soupçonne que lui et ses collègues n'ont rien dit puisque cela aurait pu faire ombrage à la conférence. En plus, j'ai lu des déclarations disant que le groupe de recherche de Pachauri a fait des millions de dollars sur cette fausse étude voulant que les glaciers allaient disparaitre. Cela n'est pas du tout dans les règles, si c'est effectivement le cas.

    M. S.: Est-ce que cela discrédite non seulement le mouvement réchauffiste mais aussi toute la communauté scientifique?

    T. P.: C'est exactement la partie que je trouve embarrassante. Peut-être est-il temps de faire un ménage. Comme je le disais plus tôt, la façon dont nous devons faire des recherches est de ramasser des données et non de les manipuler. Le mouvement réchauffiste est devenu pratiquement une religion aujourd'hui depuis que presque tous ces gens ont embarqué dans le train. Le problème avec tout cela est que si c'était évident qu'il a un réchauffement climatique, pourquoi aurions-nous besoin de truquer des données pour le prouver? Avec ces activistes, on voit constamment des coups de publicité spectaculaires. Par exemple, nous entendons ces histoires à propos de ces activistes qui cherchent à planter un radar dans le sol de l'arctique pour y faire des calculs sans bon sens sur l'épaisseur des glaces, alors que les satellites nous donnent des données parfaites à ce sujet. Toutefois, c'est toujours repris par les média, les médias sont aussi fautifs que les autres, et tout le monde embarque dans le train. Cependant, on ne peut crier au loup indéfiniment et le château de cartes commencera à s'effondrer et c'est exactement ce qui arrive en ce moment.

    M. S.: Donc qu'est ce que cela implique pour le débat sur les changements climatiques et les politiques publiques concernant les émissions de CO2? Plusieurs personnes répondront que, même si plusieurs rapports ont été discrédités, cela ne veut pas dire que le message général diffusé par les défenseurs du réchauffement climatique est faux: peut-être que les changements climatiques sont réels et peut-être que c'est l'homme qui en est responsable.

    T. P.: Une chose qui est maintenant certaine est que le débat est toujours en cours. D'ailleurs, plusieurs plaintes ont été faites pour dénoncer le fait que le GIEC était devenu, depuis quelques années, une communauté de plus en plus fermée. Il y a plus de 30 000 scientifiques du climat dans le monde qui font des recherches sur divers sujets, et le groupe responsable entre autres de la révision des différents rapports est une très petite clique. C'est d'ailleurs une des choses qui est sortie du scandale du «climategate» en décembre.

    Par exemple, dans mon secteur d'étude, nous faisons plusieurs travaux de recherche sur l'activité solaire et le climat. Lorsque le rapport du GIEC est sorti en 2007, il existait déjà de nombreuses recherches sur les façons d'amplifier l'activité solaire, parce qu'il existe une très forte corrélation entre l'activité solaire et les changements climatiques. Pourtant, toute cette recherche avait été complètement laissée de côté dans leur rapport. J'étais très étonné. C'était le chapitre qui m'intéressait évidemment le plus, mais la même chose est survenue dans d'autres chapitres. C'est pour cela que je pense qu'il est temps de faire place à une nouvelle organisation. C'est pourquoi l'Inde par exemple s'est retirée, pour former sa propre organisation d'étude des changements climatiques. Comprenez-moi bien. Je considère très important d'étudier le climat. Mais comme je le dit à mes étudiants, la seule constante à propos du climat et que celui-ci change, il change tout le temps. Par conséquent, et je le dis aussi en tant que chef scout, il est très important d'être préparé pour tout ce que Mère Nature est prête à nous envoyer. Mais nous devons examiner le climat dans une perspective plus appropriée que celle qui domine en ce moment.

    M. S.: Donc, devons-nous en quelque sorte appuyer sur la touche «reset» sur ce débat et dire: «Ok, nous allons amener de nouvelles personnes qui ne sont pas ternies par ces scandales et elles pourront observer ces nouvelles preuves que nous avons d'un tout autre angle afin d'avoir de nouvelles réponses»?

    T. P.: Je suis d'accord. En particulier parce que nous savons plus de choses que jamais sur le climat. Nous avons étudié plusieurs phénomènes et il y a énormément de nouvelle information sur le sujet. Par contre, il semble que plusieurs personnes ne veulent pas regarder toute l'information nouvellement recueillie en raison d'opinions préconçues sur la question. Il est très difficile pour eux de changer de direction. Je pense que ces personnes doivent faire de la place à d'autres qui regarderont ces données d'un point de vue plus objectif. C'est ce que les scientifiques sont supposés être: nous devons être objectifs et aller où la science nous mène. Nous ne devons surtout pas aller où des personnes comme David Suzuki veulent nous mener. Cela est vrai non seulement pour la science, mais également pour les politiques gouvernementales actuelles et à venir.

    M. S.: Donc, d'une perspective de politiques gouvernementales, devons-nous nous abstenir d'agir le temps de réellement savoir ce qui se passe?

    T. P.: Oui, je serais d'accord avec ça. Compte tenu des milliards ou même des billions de dollars qui doivent être investis – ou plutôt gaspillés, dépendamment de votre position sur le sujet – dans des projets comme la bourse du carbone ou toutes les autres initiatives qui n'ont vraiment aucune influence sur le climat, on se rend compte qu'il serait plus sage d'attendre d'étudier ce qui se passe vraiment. En particulier parce qu'il y a plusieurs études qui indiquent que l'on se dirige plutôt vers une période de refroidissement climatique qui pourrait continuer pendant plusieurs décennies. Cela pourrait avoir des conséquences majeures sur des domaines comme l'agriculture au Canada. Ce sont des exemples d'études auxquelles nous devrions accorder plus d'attention. On doit aussi chercher à savoir s'il y a un réchauffement. En fait, il faut simplement être objectifs et évaluer toutes les possibilités et être prêts à s'adapter.

    Il ne faut pas oublier non plus les autres problèmes environnementaux encore plus criants comme l'approvisionnement en eau potable en Afrique. Pourtant, ces enjeux très importants sont oubliés pour laisser toute la place à quelque chose qui en fin de compte n'est pas si important quand on regarde la situation globalement.

    M. S.: C'est un excellent point. Même s'il n'y avait pas de réchauffement climatique, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'enjeux environnementaux. Et ce débat fait ombrage à toutes ces questions. Par exemple, il y a plusieurs raisons de réduire les émissions de gaz à effet de serre qui ont à voir avec la pollution de l'air, nonobstant l'effet sur la température.

    T. P.: Exactement, on pourrait bien se débarrasser du CO2 mais cela ne changera absolument rien à la véritable pollution de l'air. Nous perdons notre temps sur le CO2 qui n'est qu'une source de nourriture pour les plantes. Comme je l'ai souvent mentionné, dans nos études géologiques, nous n'observons aucune corrélation entre le dioxyde de carbone et la température.

    Ce à quoi nous devrions nous s'attaquer, ce sont les réels polluants aériens, les choses qui détruisent la qualité de notre eau, tous ces autres problèmes. Régler ces problèmes contribuerait vraiment à faire de notre monde un meilleur endroit où vivre. Et particulièrement alors que nous arrivons probablement dans les derniers 50 ans de l'âge des hydrocarbures. Bientôt, nous ne roulerons plus à l'essence. Ce n'est même plus la première utilisation du pétrole que nous faisons. Nous l'utilisons davantage aujourd'hui pour la fabrication du plastique et des autres fertilisants. Nous devons aller de l'avant et agir dans un sens qui permet de rendre notre monde vraiment plus propre.

    M. S.: Merci de nous avoir parlé, M. Patterson.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 mars 2010

    @ Poprip
    Excellent commentaire!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 mars 2010

    Concernant le commentaire de proprip. Vous soulevez plusieurs bon points mais le climatgate a débusqué de la fausse science et c'est tres important à cause de la taxe sur le carbonne. Ces taxes nous sont introduites subtilement (avec culpabilité) et n'ont pas de fins. Elles sont basées sur le CO 2, nous expirons du CO 2, un atome de carbonne pour 2 atomes d'oxygène. Et il existe beaucoup de pollution mais la vie brute n'est pas une pollution ! Le Hoax flu dont vous parlez est aussi important que le Climatgate. Ce sont 2 victoires importantes et elles doîvent être connues de tous ! Merci à Monsieur Granger de nous transmettre des informations cruciales pour notre souveraineté à tous !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 mars 2010

    En réponse au commentaire de Dalva. Nous avons été élevés à croire ces balivernes que la terre ne peut supporter ses habitants et qu'il faut limiter les naissances et s'ingérer dans les pays du tiers monde. Le one child policy, politique de l'enfant unique fait son chemin a différents degrés. Rechercher ces mots clefs (one child policy) et vous verrez éventuellement que toute cette histoire est réliés aux différents monopoles de nos ressources (alimentaires, énergétiques, pharmaceutiques et autres). Dr. Steven Greer estime que la terre pourrait supporter 17 milliards de personnes. Voyez aussi les articles de Monsieurs Granger sur la Dépopulation. Il y a de la place pour tout le monde.....

  • Éric Granger Répondre

    5 mars 2010

    Je vois qu'écrire un article d'opinion qui a pour sujet le réchauffement climatique soulève les passions ici sur Vigile et ailleurs dans les médias indépendants au Québec (cela m'étonne d'ailleurs). A moins que l'on ne recrache que la propagande habituelle qui plait aux oreilles de tous les "wannabe"-sauveurs de la Terre.
    Je ne veux me mettre personne à dos pour rien. Il y a plein de problèmes environnementaux qui mérite d'être résolus, encore faut-il connaître leur véritable origine pour trouver une bonne solution.
    Il y a une chose qui est plus que probable : la gouvernance mondiale et les bourses du carbone ne vont pas règler ces problèmes.
    Il ne faut pas mettre tout dans le même panier : dans l'article je parle de l'arrogance d'Al Gore et de réchauffement climatique, pas de tous les problèmes environnementaux de la planète et je ne dis pas qu'être écolos ou environnementalistes c'est con.
    Bien au contraire, mais il faut faire la part des choses.
    Je crois qu'être de gauche ou de droite, conservateur ou libéral, est d'encourager la polarisation de l'opinion publique et donc être en proie à la propagande. Il est plus facile de contrôler 2 ou 3 clans en les infiltrant qu'une myriades de groupes organisés qui travaillent en coopération. Diviser pour mieux règner, disaient-ils.
    Je cherche la vérité, pas celle qui est dérangeante mais celle qui libère (de la propagande surtout).
    Et puis, que voulez-vous, je ne l'aime pas ce Al Gore parce que c'est un menteur et un faux prophète qui profite de la crédulité des populations du monde pour faire passer sa gigantesque gammique sous le couvert d'une empathie hypocrite envers l'humanité. Voilà!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mars 2010

    Bien que je sois moi-même aussi très anti-propagande et pour une éducation du public à un plus grand discernement face aux médias d'informations, je ne vois pas vraiment quel est l'objectif de votre texte.
    Et en lisant votre réponse aux commentaires d'un lecteur, vous ne faites que renforcer ma question.... si vous n'êtes d'aucune école de pensée, vous voulez dire quoi dans ce texte exactement?
    Personnellement, je pense qu'il est effectivement possible qu'il y ait exagération au niveau du réchauffement climatique, et que, comme dans toute situation où des êtres humains sont impliqués, il y a des groupes d'individus qui cherchent à tirer profit d'une crise.
    Ceci dit, ce trait de caractère de l'être humain, bien que répréhensible n'est pas à l'aube de disparaître. Il faut donc ensuite regarder le problème pour ce qu'il est.
    Est-ce que oui ou non l'activité humaine modifie le climat? À vrai dire, l'accumulation d'informations sur le sujet me faire conclure que la chose est trop sérieuse pour ne pas agir et laisser les choses aller et ainsi donner le feu vert aux grands pollueurs industriels de ce monde auront pour poursuivre leurs activités dans l'insouciance. Et puis quel est exactement le doute? Que tout ça est une escroquerie ou qu'il y a gonflement des chiffres, soit en degrés soit dans l'urgence temporel d'agir.
    Mais le réchauffement climatique n'est pas le seul problème environnemental auquel fait face l'être humain.
    L'ère du pétrole a non seulement créé une explosion de population, mais a également amené un mode de vie de gaspillage, de surconsommation, et une industrialisation de tout y compris de la production d'aliments. Les produits chimiques nous sont imposés à notre insu dans tous les produits qui nous entourent. 80 000 de ses produits font partie de notre quotidien. Seulement 14 000 on été testés. Non seulement nous ignorons leurs effets sur nous, mais encore plus sur l'environnement, surtout une fois amalgamés ensemble.
    Nous polluons allègrement la planète qu'elle se réchauffe ou non. Nous vidons les océans, nous coupons tous les arbres, nous polluons les cours d'eau, nous entrainons la disparition d'espèces animales et végétales à un rythme exponentiel, et nous forons la Terre partout, y compris, bientôt en Alaska, dans des ères de protection, pour toujours plus de pétrole. Les BPC à eux seuls ont contaminés la planète, jusqu'aux ours polaires qui en ont dans leur organisme, le tout, une gracieuseté de Monsanto, qui parmi moultes horreurs à l'échelle planétaires dans leur portefolio, ont aussi comme nouveau dada les OGM. Ils contrôlent ce marché et ont fait basculé l'humanité dans une situation de non retour puisqu'une fois dans la nature, ces végétaux se répandent et modifient à jamais le patrimoine organique de la planète, et ce, sans vraiment savoir pleinement si à long terme il y aura des conséquences néfastes ou non. Déjà, certains chercheurs ont prouvé que l'activité cellulaire s'emballaient dans l'estomac des humains qui consommaient par exemple du maïs modifié génétiquement. Et qui dit activité cellulaire anormale, dit cancer probable.
    Ça ne vous fait ni chaud ni froid??
    Si Al Gore peut éveiller qui que ce soit quant à l'état de notre planète, je dis BRAVO.
    Depuis mon enfance dans les années '70 on nous répète sans cesse qui si l'être humain poursuit sa quête effrenée de richesse et de matérialisme, nous allons finir par détruire notre environnement. Nous en sommes presque là. La morue a disparu des eaux du Canada, nous avons rasé des forêts entière, les sables bitumineux ont éliminé 70 lacs au Canada en 1 an, et tout ce qu'on trouve à faire, c'est de remettre en doute la montée du thermomètre???
    Je pense que si vous voulez vous attaquer à la propagande, attaquez-vous aux guerres d'Irak (illégale et criminelle) et d'Afghanistan. Attaquez-vous à la panique artificielle à propos de la AH1N1 créé par les médias qui maintenant ne parlent pas du scandale qui a éclaté en Europe par rapport à l'influence des compagnies pharmaceutiques auprès de l'OMS pour redéfinir le mot "pandémie". Dieu merci Protégez-vous ont eu le courage d'en parler. Parler du moteur-roue de TM4, la filiale d'Hydro, qui a été tablettée sous prétexte qu'il n'y avait aucune demande quand audi, BMW, Volvo développe maintenant cette même technologie et que nous aurions pu devenir chefs de file dans le domaine. Parlez aussi du mensonge à propos du système de santé qui continue d'être perpétré par les médias qui consiste à dire qu'il y a pénurie de médecins et d'infirmières quand il y a pénurie de budget pour en payer plus! Voyons! Les coupures de Bouchard remonte à 1999 et 11 ans plus tard on en est au même point? C'est ridicule. Nous sommes maintenant la province avec le plus de santé privée au Canada. Les québécois ont voulu ça? Quels médias en ont parlé?
    Parlez même de la corruption généralisée dans la construction immobillière et routière.
    Il y a tant de sujets hyper importants qui touchent directement la vie des gens. Vous préférez accuser Al Gore d'avoir des intérêts personnels et de faire tout ce qu'il fait dans un seul et unique but: s'enrichir?
    Si au moins votre texte exposait des faits concrets qui l'inculpent....
    J'ai beau vouloir dénoncer la propagande, mais dans mon échelle de gravité, le fait que l'augmentation de la chaleur globale de la Terre soit plus ou moins fidèle aux prédictions de chercheurs n'est vraiment pas en haut de ma liste.
    Je vous suggère de consulter les listes de nouvelles ignorées par les médias d'informations que compilent depuis trente ans le Project Censored de l'université de Sonoma en Arizona. Vous verrez que bien des nouvelles beaucoup plus importantes y sont présentes.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 mars 2010

    Faux prophète ou pas un fait demeure indéniable, notre climat change!
    Ceci étant dit, je n'ai jamais cru aux dires des Gore, Guilbeault, Waridel, Cardinal et cie. Ces gens, ce sont fait carrière à force de predire une catastrophe et les moyens qu'ils proposent pour l'éviter ne sont que des faux fuyants qui profitent à je ne sais qui.
    Tant que aussi longtemps que l'humanité ne comprendra pas que le réchauffement de la planète et directement lié à son nombre rien ne changera et toutes ces mesures proposées ne servirons qu'à retarder l'échéancier.
    La planète Terre à une capacité limitée pour supporter le nombre d'humain et si on continue à refuser les moyens anticonceptionnels aux pays du tiers monde pour des raisons religieuses et si on n'adopte pas une politique de limitation des naissances en proportion décroissante aux décès à l'échelle planetaire, rien ne sera reglé.
    Vous aller me dire que je rêve et qu'une entente planetaire est parfaitement utopique et vous aurez entièrement raison; après tout, nous ne sommes même pas capable d'avoir une pensée unanime concernant cette fichue question de Niquab, on est loin d'une entente pour limiter les naissances...

  • Éric Granger Répondre

    4 mars 2010

    Comme je l'ai déjà mentionné ici sur Vigile, je ne suis ni de gauche, ni de droite, ni au centre, ni Harper, ni Bush, ni Obama, ni Kissinger, ni J-F Lisée, ni Patrick Bourgeois, ni Charest, ni Duceppe, ni Marois, et tous ceux que vous voudriez bien mettre dans la liste. Exxon, Shell, Petro-Canada ne m'ont jamais versé un sous non-plus et je ne connais personne dans le pétrole.
    Toutefois, je connais la propagande. J'y ai mis 15 ans de ma vie.
    Un peu de respect svp, et cesser de vous faire arnaquer par la propagande grossière.
    Bien à vous,
    Granger

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 mars 2010

    M. Granger semble préférer ici, la version de messieurs W. Bush et Harper à celle de M. Gore qui nomme ici "faux prophète", tant mieux pour lui s'il préfère que les terriens continuent de polluer, la terre, la mer et l'air, en prenant la chance de s'éliminer comme il est probable. Il n'y a pas de mal à prévenir ce qui est plus respectueux des autres quand 90 % des scientifiques sont d’accord avec M. Gore.

  • Éric Granger Répondre

    4 mars 2010

    Al Gore siège sur plusieurs conseils administratifs, il est un des investisseurs principaux du Chicago Climate Exchange (bourse du carbone). Bref, il travaille pour sa gloire et son portefeuille.

  • Isabelle Poulin Répondre

    4 mars 2010

    Al Gore, ancien vice-président, travaille pour qui officiellement ? Et en passant un politicien en général doit servir les citoyens. Alors quand Whissell ou quiconque reste en politique, on devrait dire qu'il s'ENGAGE à servir la POPULATION au lieu de dire qu'il reste en politique.