Le Grand-Guignol

En ce temps de grande guignolée

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Enfants pauvres... Pauvres enfants !

En ce jour de la Grande Guignolée, comment ne pas penser au GRAND GUIGNOL?

Le Grand Guignol? «…Le théâtre du Grand-Guignol est une ancienne salle de spectacles parisienne. Le terme est devenu avec le temps péjoratif et désigne désormais, plus généralement, des situations exagérées, abusant d'effets spectaculaires démesurés… »

Et je pense ici, entre autre instrumentalisation sadique et malintentionnée de la misère humaine et de la pauvreté, au GRAND Jean Chrétien. Ti-Jean, qui utilisa cette façon de faire du Grand Guignol en annonçant à la population canadienne, en 1989, qu’il faisait de la pauvreté des enfants une cause personnelle et qu’en l’an 2 000, il n’y aurait plus d’enfants pauvres au Canada.

C’est probablement sa plus drôle prestation à vie, avec celle des balles de golf à la commission Gomery.

https://www.youtube.com/watch?v=QrhTbixrviY

Fin de la pauvreté infantile?

Cette personne sans aucun scrupule, comme tant d’autres, avec la conscience et l’humanité d’un pois chiche, a eu toute sa vie l’idée de se moquer, de mépriser, les citoyens et de dire n’importe quoi à la population du Québec et du Canada, pour à la fin recevoir sa jolie pension que nous lui payons tous, pour service rendu. Mais rendu à qui exactement?

À Power ? Enfin. C’est un autre sujet, même si au fond, c’est au coeur du sujet !

Oui, en 1989, adoption à l'unanimité par la Chambre des communes du Canada de la résolution suivante:« De s'employer à réaliser l'objectif d'éliminer la pauvreté chez les enfants au Canada d'ici l'an 2000 »

En 2004 On pouvait lire sur des sites de nouvelles : « En 1989, la Chambre des communes s'était engagée à mettre fin à la pauvreté infantile d'ici l'an 2000. Quinze ans plus tard, un million d'enfants canadiens vivent encore dans la pauvreté. Selon des statistiques de la coalition Campagne 2000, qui seront rendues publiques mercredi,15% des enfants du pays grandissent dans la pauvreté, soit une première hausse depuis 6 ans. Et ce au moment où le gouvernement continue D’ACCUMULER LES SURPLUS BUDGÉTAIRES »

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200411/22/014-Canada-Pauvrete.shtml

Qu’en est-il maintenant ?…

« Il y a plus d'enfants en situation de pauvreté aujourd'hui qu'en 1989. Cela étant, il va de soi que le gouvernement fédéral doit agir pour mettre fin à la pauvreté infantile. Les données les plus récentes indiquent qu'en 2010, 979 000 enfants au Canada, soit 14,5 %, étaient en situation de pauvreté à comparer à 912 000 ou 13,7 % en 1989 »

http://www.campaign2000.ca/2012ReportCardFr.pdf

En ce jour de guignolée

Et que nous disait-on à la télé aujourd’hui, en ce jour de guignolée, jour pendant lequel si vous ne donnez pas des personnes ne mangeront pas ? Les représentants des banques alimentaires nous faisaient comprendre que non seulement la pauvreté augmente à toute vitesse, mais que le visage de la pauvreté a changé. Les pauvres, maintenant, ce sont aussi des familles qui travaillent mais qui, malgré leur labeur, n’arrivent pas à joindre les deux bouts ou à pouvoir se nourrir et nourrir leurs enfants. QUOI ? Ben oui…

On écrase toujours plus les esclaves. Le pouvoir d’achat diminue.

Mais qu’est-ce que la pauvreté ? Et bien de nos jours on dirait que la pauvreté est un indicateur de réussite du néo-libéralisme. Car il faut bien le comprendre, quand nous sommes devant des profits records des banques et de la finance, quand dans la rue il n’y a jamais eu autant de Bently, de Mercedes, de Ferrari, de Lamborghini, quand l’immobilier « pette des scores », quand les industries de luxe font de bonnes affaires, et ce en même temps que les banques alimentaires ne fournissent plus, il y a définitivement une couille dans le potage. Un ne va jamais sans l’autre.

C'est le peuple qui paye

Pourquoi donc nous mentir avec ces promesses de régler la pauvreté alors que nous savons tous qu’elle est crée de toute pièce par une poignée de « mangeux de marde » et leurs valets méprisables comme Ti-Jean? Et ben c’est seulement pour faire joli, le temps de faire leur sale besogne. Pour tenter de calmer le jeu en plaçant un but lointain qui ne sera non seulement jamais atteint mais dont on sait bien que la situation se détériorera encore plus.

Le jeu est simple. C’est nous, le peuple, qui sommes propriétaires du pays, du territoire, des ressources, mais c’est nous qui payons et c’est nous qu’on appauvrit. Et ceux qui le font nous disent qu’un jour nous ne serons plus pauvres et que ça ira mieux mais qu’en attendant il nous faut nous serrer la ceinture. Alors les gens espèrent ! Mais en attendant, on nous arrive avec de mauvaises nouvelles. Nous vivons au dessus de nos moyens et on a plus d’argent. Nous devons donc encore faire plus. Faire notre juste part ! Nous serrer la ceinture. Et ça recommence. Et on a peur d’être pauvre. Comme ceux qui attendent après la guignolée et qui en ont sérieusement besoin.

Que nous répète t-on sans relâche dans les médias et que nous répètent nos politiciens véreux ? Ils nous disent que l’économie va mal… Ah ouais ? Non, la réalité c’est que l’économie va bien, comme toujours, sauf que les fous du cash, les avides, ont décidés de nous faire passer au cash tout en écrasant encore plus la population d’esclaves que nous sommes. Population qui compte dans ses rangs LES PAUVRES. Les pauvres, ceux qui n’arrivent pas à flotter. Ceux qui glissent de l’autre côté de la chance. Là où on ne veut pas aller !

Et ce nombre augmente à mesure que la pression d’en haut augmente.

Les vrais riches

Les vrais riches, (pas une partie de la classe moyenne qui s’en sort mieux que les autres), les vrais riches, nous disent qu’il n’y a plus assez d’argent. Et ce faisant ponctionnent , avec l’aide de leurs employés, (ceux que nous nommons nos gouvernements) une partie encore plus grande du peu d’argent qui circule entre les mains de la classe moyenne et des pauvres. Non seulement s’attaquent-ils aux ressources du pays, LE BIEN COMMUM, mais aussi au capital en circulation. Affaiblissant encore d’avantage la société. Fragilisant les citoyens, comme pour mieux régner.

Les façons de retrouver, de ponctionner cet argent sont multiples, et je laisse à des génies des chiffres et du fonctionnement économiques comme Monsieur Lauzon le job de nous en instruire. Mais on nous dit, pour résumer ma pensée, qu’il n’y a plus d’argent ! Donc que nous devons souffrir.

Réduction de services, tout en continuant à payer nos impôts, diminution des pensions, augmentation des taxes et des impôts, privatisation de certains services jadis publiques, etc.) Toutes sortes de façons de détourner les fonds de la classe moyenne tout en laissant libres les vrais vautours et les riches, les très riches. Ceux qui sont si riches qu’ils jouent aux rois et jouent à redonner des cadeaux à la société, pour avoir leurs noms sur un building ou une salle de concert.

La «juste part»

Ou bien qui se partent une fondation à partir de laquelle ils décident de ce que sera leur bonne action plutôt que de payer à l’État comme tout le monde. Car il faut le savoir, non seulement il existe des tonnes de passe-passes pour ne pas payer d’impôt, mais en plus, ces gens là, ces trop riches, utilisent les paradis fiscaux pour cacher des fortunes colossales OFF SHORE ! Mais ils jouent aux mécènes, c’est plus chic ! Et le gouvernement, leurs employés, leur donne des médailles de l’ordre du machin chose pour leur générosité.

L’image qui me vient c’est que nous sommes tous devant une grande piscine, pleine d’eau potable, et nous avons tous soif ! Mais là, on nous dit qu’il n’y a plus assez d’eau, que nous devons nous serrer la ceinture, que le PARTY a assez duré, que nous « buvons au dessus de nos moyens », alors que quelques-uns, devant nous, sont à se baigner dans la même piscine, tout en riant et en buvant un « cocktail », comme dirait Jean Charest !

Alors, c’est là que la « juste part » nous monte à la gorge. NON ?
Il manque vraiment d’eau ? Êtes-vous certain ? You-hou les baigneurs!

Ne nous demandons-nous pas tous, alors que nous les regardons se vautrer dans le cash, dans leurs party au champagne et au caviar, mais ou donc est l’austérité et le manque d’argent?

Un doute sur la situation économique

Difficile de ne pas se poser cette question quand on va faire un tour à Westmount ma chère… À chaque fois que je stationne mon char à côté d’une bagnole qui coûte plus que mon condo, j’ai un doute sur la difficile situation économique! Si l’économie va mal, elle ne va pas également mal pour tous.

Mais c’est aux pauvres qu’on dit qu’il faut se serrer la ceinture car il n’y a plus d’argent. C’est aux pauvres qu’on dit qu’il n’y aura plus de services comme avant et que la santé va se privatiser un peu. NORMAL, il n’y a plus d’argent. L’économie va mal! L’État n’y arrivant plus, c’est le privé qui va nous sortir de ce mauvais pas ! Ah ouain ?

« La privatisation de certains services offerts par l'État est à l'agenda du gouvernement Couillard, notamment en santé et en éducation. Le ministre des Finances, Carlos Leitao, l'a indiqué »

http://argent.canoe.ca/nouvelles/les-liberaux-veulent-privatiser-des-services-27102014

Pas d'argent, vraiment?

Comme s’il existait une seule compagnie privée qui voulait prendre à son compte des services qui ne sont pas rentables. ALLO!

Ceci, comme je le disais plus haut, n’est qu’une des façons trouvées par les pirates pour ponctionner encore plus la classe moyenne, celle-là qui est prisonnière. Les esclaves!

On vous impose à fond puis on privatise un service que vous payez déjà et on vous le fait repayer au privé, histoire de vous ponctionner encore plus. La santé est un secteur de choix pour ce genre de magouille, car qui peut s’en passer lorsqu'il en a besoin. Et l’éducation, que dire ?

Pas d’argent, … vraiment ? Alors que les impôts des entreprises baissent au Québec. Pas d’argent ? Alors que les banques font d’années en années des profits records et que les BIG BOSS se payent des salaires et des bonus qui ressemblent plus, en terme de grandeur, aux PIB de certains pays qu’à des salaires, tellement ils sont démesurés.

« Les banques canadiennes ont empoché 8,49 G$ de profits au premier trimestre de leur exercice 2014, soit une hausse de 11%. » (OUI 8,49 milliards de PROFITS pour 3 mois)

http://argent.canoe.ca/nouvelles/canada/pres-de-85-g-de-profits-pour-les-banques-4032014

Chansons morbides

Août 2014, Léo-Paul Lauzon écrivait:

«Banques canadiennes. 10 milliards en bonis salariaux», aux dirigeants bien évidemment.

« Des banques canadiennes qui réalisent des profits records qui se chiffrent en milliards, incluant la Banque Desjardins, à chaque année, des banquiers qui se versent des milliard en rémunération et qui s’octroient des régimes de retraite qui donnent droit à des pensions annuelles d’un million de dollars et plus chaque année, des banques qui détournent des milliards de profits et d’impôts tous les ans dans les paradis fiscaux et qui en paient peu ici même au Québec et au Canada. Voilà pour les faits et la vérité. »

http://blogues.journaldemontreal.com/lauzon/politique/la-banque-desjardins-et-sa-petite-morale/

Pauvreté, manque de sous, vivre selon nos moyens, problème de ressources, payer les dettes et atteindre l’équilibre budgétaire, toutes ces chansons morbides qui ne font que répéter le même mensonge, la même injustice, le même crime, la même horreur !
Nous, peuple, nous citoyens, nous nous faisons exploiter, voler, abuser. Certains en souffrent plus que d’autres, d’autres en mourront peut-être.

Entre Hochelaga-Maisonneuve et Westmount il y a encore une différence de 10 ans dans l’espérance de vie. OUI, 10 ans, sacrament ! Et c’est pas à cause d’une mauvaise sorcière qui aurait jetée un sort. C’est organisé comme ça ! Donc, c’est voulu de même !

La canne de soupe

Mais ce matinb on nous annonçait la Grande Guignolée des médias.
Là où il nous faut donner. Parce que 20% des personnes qui vous entourent n’auront pas de quoi manger si vous n’apportez pas une canne de soupe ou un paquet de nouilles.

Bien sûr, nous savons tous que nous sommes parmi les pays les plus riches au monde. Mais si vous n’apportez pas votre canne de soupe, on sait qu’il y en a qui ne mangeront pas. Et c’est pas du folklore. C’est vrai !

Il faut le faire, il faut donner, il faut aller au plus pressant. C’est certain ! Comprenez-moi bien, je ne diminue pas ici l’importance de la grande guignolée ou l’importance de donner. Au contraire.

Dire non

Mais ne serait-il pas temps que nous disions NON à ceux qui créent cette situation, plutôt que de tenter de refaire encore et encore cette scène du Grand Guignol. On croirait entendre… « Encore du sang, encore plus de sang! Encore plus d’inégalités et de souffrances. Ceux qui ont le « POWER » seront heureux. Et c’est pas un jeu de mot…

Moi je dis qu’à un moment donné il faudra sortir de cette logique mortifère et qu’il faudra sûrement aller frapper à la porte de ceux qui ont tout. Et pas seulement au figuré. Aller vraiment à la porte de ceux qui abusent du bien commun et qui se « câlissent » de savoir que 10 000 personnes sont dans la rue à Montréal. Aller à leur porte, mais pas pour quêter. Aller à la porte de ceux qui, pendant qu’un couple avec leur enfant ouvre la canne de soupe que vous avez donnée ce matin, ceux-là dis-je vomissent sur leurs visons, tellement le champagne et le caviar coulaient à flot!
Ceux qui ont tout mais qui n’en ont jamais assez.

Il y a eu la révolution française, parce que tout appartenait à un roi et à sa famille. Seule sa gang en profitait et c’est le peuple, les esclaves, qui faisaient tout pour faire rouler la machine.

La révolution à faire

On a fait une révolution qui, plutôt que de mettre le peuple au pouvoir à mis les aristocrates au pouvoir. C’est eux qui en avaient assez de ne pas être rois.
Ils ont a créé une oligarchie, avec un système de représentation et on a fait croire au peuple qu’en votant pour eux, les aristocrates, le peuple serait en démocratie.
Alors encore aujourd’hui nous votons pour nos maîtres qui nous gouvernent et nous prennent tout ce que nous avons, en affamant au passage une partie de la population. Les pauvres!

Voilà où nous sommes, et voilà la révolution que nous avons à faire.

Car au fond, pour nous, le peuple depuis tout ce temps rien n’a changé.
Nous sommes des esclaves sous le joug de nos maîtres, ceux que j’appellent les « HAPPY FEW » et nous allons au Grand Guignol, pour voir un peu de sang avant de retourner dans nos foyers, car il faut être en forme demain pour aller travailler pour le maître.

Vive la révolution, vive la liberté, vive l’indépendance. Et mort à la pauvreté organisée!

Fini le Grand Guignol !


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2 commentaires

  • François A. Lachapelle Répondre

    7 décembre 2014

    Cher écrivain Clode Hamelin, le texte contenu dans vos chapitres suivants est très bien senti. Titres des chapitres: "C'est le peuple qui paie", "Les vrais riches" et "La «juste part»".
    "Ils nous disent que l'économie va mal... Ah ouais ?" et vous enchainez avec les "fous du cash" et j'ajoute "les obsédés du déficit" des finances de l'État du Québec. Et ces obsédés sont de purs produits de la crise financière de 2008. Le FMI lui-même a reconnu ses erreurs de prescriptions envers des pays européens. Les Daoust, Coiteux, Leitao et le perroquet en chef Couillard sont pressés d'enchaîner le bon peuple.
    Quand on y pense, prêcher l'austérité au Québec dans un des pays naturellement les mieux dotés au monde est une supercherie: ni sécheresse, ni rareté de production alimentaire, ni sur-population. Je parie que tous les ajustements à faire par la population sont tout sauf budgétaire.
    L'austérité tue sauf pour ceux qui prônent un entraînement de type militaire ou une expérience mystique du 3e type. Pour le reste du monde, donc la grande majorité, l'austérité est un outil apprécié des sadiques surtout dans un pays de richesses comme le Québec.
    Notre plus grand malheur découle de notre esclavage consenti au matérialisme. Celui-ci engendre notre aveuglement devant les richesses naturelles qui nous entourent. Ces richesses font partie du "bien commun" qui nous appartiennent. D'autre part, les vautours, ceux que vous décrivez être les "fous du cash" savent exploiter la vulnérabilité de la majorité silencieuse en l'anesthésiant plutôt qu'en l'éduquant pour qu'elle ne se sorte pas de son coma.
    Les paradis fiscaux et les centaines d'ententes fiscales inter-pays ( ex: Arabie saoudite -- Canada ) sont les outils préférés des "fous du cash". Monsieur Couillard lui-même a profité et profite encore de comptes à numéro dans un paradis fiscal. Radio-Canada a mis au grand jour un compte à numéro que Philippe Couillard a déposé comme patrimoine familial lors de son divorce en 2000.
    Le 600 000$ mis sur la table du divorce est le fruit, capital et intérêts, de la liquidation des biens et valeurs du couple C-Couillard au départ pour l'Arabie saoudite en 1992. Mais les millions gagnés en salaire net-net, libres d'impôts et libres de dépenses, car la famille royale Saoude traite bien ses invités, ne se sont pas perdus dans le désert d'Arabie.
    Notre Philippe d'Arabie maintenant notre bien-aimé PM pourrait se faire un devoir de présenter au peuple qu'il gouverne avec un dossier fiscal exemplaire. Il pourrait de sa propre initiative faire une déclaration volontaire de ses avoirs cachés et payer un beau 50% sur ses revenus. Se peut-il que se serrer la ceinture concerne aussi les "fous du cash" ?

  • Jean-Paul Gilson Répondre

    6 décembre 2014

    oui mile fois oui. Mais aujourd'hui les mots peuvent tuer à nouveau. Il faut faire attention à ce que l'on dit comme au temps de la grande Inquisition.Parler par périphrase, cacher le pari pascalien dans la doublure de nos pantalons, en attendant l'explosion populaire qui ne saurait trop tarder. Et pendant ce temps lire Étienne de la Boétie déjà indiqué sur Vigile même : discours sur la servitude volontaire ou le CONTR'UN!
    Les gens autour de moi scandaient Liberté pendant le discours de Péladeau, combien aurai-je voulu couvrir de ma voix leurs voix par Libé-ration, Libé-ration, Libé-ration