Le jour de l’indépendance

nous serons tous Québécois

Chronique de Louis Lapointe

Nous avons parfois de ces débats sur Vigile. Sommes-nous Québécois ou Canadiens-Français? Une question qui témoigne de notre condition de perpétuels colonisés et du provincialisme dans lequel nous baignons quotidiennement au Québec !
***
En ce jour de la Fête nationale de la France et des Français, est-ce que quelqu’un en France aurait l’idée saugrenue de se demander si la nation française est civique ou ethnique ? Est-ce que les Français sont des Gaulois, des Celtes ou des Francs ? Est-ce que les Français descendent du singe tant qu’à y être ? Des questions inutiles lorsqu’on parle de l’indépendance d’un pays.
Bien sûr, la France a parfois des difficultés avec ses minorités ethniques, ses extrémistes de droite et son président, mais cela ne l’empêche pas d’être une république avec des citoyens français de toute origine, une langue nationale et des frontières défendues par une armée.
Parce que la France est un pays libre qui possède la personnalité internationale, nous ne nous posons que peu de questions sur ce qu’est un Français. Nous savons tous qu'un Français est un citoyen de la France qui parle français.
***
Le Québec est une province du Canada. Ce qui lui manque pour devenir un pays, c’est la personnalité internationale. Comment elle s'acquiert? En proclamant l'indépendance.
Tant que le Québec demeurera une province au sein du Canada, le Québec n’aura pas de frontières exclusives, pas de citoyens uniquement québécois, pas de véritable langue nationale. Ses habitants se questionneront continuellement sur leur identité - Canadiens, Canadiens-Français ou Québécois ? - et leur langue: le français, l'anglais ou les deux?
Tant que le Québec sera une province du Canada, ses frontières seront aussi celles du Canada. Ses citoyens seront des Canadiens avec un passeport canadien et la langue officielle du Québec ne sera jamais tout à fait le français, de plus en plus souvent l'anglais, la langue officielle de la majorité des Canadiens.
***
Le jour où le Québec sera indépendant, ses citoyens seront des Québécois, peu importe leur origine, et ils auront tous un passeport québécois. Le Québec aura alors de véritables frontières et une seule langue nationale, le français.
Le jour de l’indépendance du Québec, nous serons tous Québécois.

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Louis Lapointe534 articles

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L'auteur a été avocat, chroniqueur, directeur de l'École du Barreau, cadre universitaire, administrateur d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux et administrateur de fondation.





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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2010

    BONNE FETE DU QUEBEC ET DES QUEBECOIS non la france n'est pas unilingue mais bien un ensemble de régions qui font la France nous sommes en Occitanie (depuis bordeaux en montant à Limoges continuer sur Valence en haut Gap aller vers les vallées italiennes laà c'est la petite Occitanie jusqu'à TURIN en Italie decendre jusqu'à Nice longer Cannes festival de cannes un holywood puis Marseille Avignon Nimes Montpellier Béziers Narbone stop couper car perpignan c'est catalan donc de Narbonne monter à Toulouse le nom de toulouse est la prononciation en occitan de l'écrit TOLOSA capitale occitane puis finir à Bordeau c'est le sud de france appelé occitanie avec ses 3 millions de personnes qui parlent l'occitan donc six régions du sud c'est pas rien je suis née en Occitanie et émigré au québec qui est Tjrs mon pays dans mon coeur je peux chanter avec amour ""gens du pays c'est notre tour""" c'est aujourd'hui notre fête comme le ""se canta"occitan. l'occitan est une des langues romanes directe du latin.
    donc un français c'est qui? dans une france plurielle c'est même louis XIV qui l'a dit et même que De Gaulle reconnut qu'il y avait des langues diverses en France, il parla en occitan (un petit peu bien sûr) passant ses vacances chaqu'année en Occitanie, je continue: il y a le breton en france, le corse le basque le catalan, l'occitan, le flamand ces langues que la france politique a génocidé mais en occitanie surtout le midi a résisté on a maintenant grâce au travail que j'ai fourni puis avec l'aide des assos occitanes le métro bilingue français/occitan une première en France QUE NOUS ENTENDONS DEPUIS SEPTEMBRE 2009 bien sûr pour remettre les choses en ordre car tous les noms des stations du métro c'est de l'occitan que les français disent être du français mais aussi sont persuadés que le mot de la ville de toulouse est français mais pas du tout toulouse c'est la prononciation occitane de l'écrit TOLOSA j'ai fait 500 heures de présence de réunion avec les collectifs en 5 ans avec les experts de transports, vote à l'unanimité pour la tolérance et le patrimoine immatériel mes amis québécois c'est un soutien trés fort que je vous lance ce sont les québécois qui m'ont appris comment réussir à respecter un patrimoine linguistique et encore merci faites de même car quand j'ai vu lors de mon voyage au québec que ""autobus voyageurs "" à Montréal est nommé central station ""oui des larmes ont coulé sur mes joues... il faut persévérer, les français ce sont: les occitans de langue française et de langue occitane ou les deux, breton de langue française ou bretonne ou bilingue ect pareil dans les autres régions diverses de la France plurielle.
    "VOS AÏMI" je vous aime. FLORI DE TOULOUSE

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2010

    BONNE FETE DU QUEBEC ET DES QUEBECOIS non la france n'est pas unilingue mais bien un ensemble de régions qui font la France nous sommes en Occitanie (depuis bordeaux en montant à Limoges continuer sur Valence en haut Gap aller vers les vallées italiennes laà c'est la petite Occitanie jusqu'à TURIN en Italie decendre jusqu'à Nice longer Cannes festival de cannes un holywood puis Marseille Avignon Nimes Montpellier Béziers Narbone stop couper car perpignan c'est catalan donc de Narbonne monter à Toulouse le nom de toulouse est la prononciation en occitan de l'écrit TOLOSA capitale occitane puis finir à Bordeau c'est le sud de france appelé occitanie avec ses 3 millions de personnes qui parlent l'occitan donc six régions du sud c'est pas rien je suis née en Occitanie et émigré au québec qui est Tjrs mon pays dans mon coeur je peux chanter avec amour ""gens du pays c'est notre tour""" c'est aujourd'hui notre fête comme le ""se canta"occitan. l'occitan est une des langues romanes directe du latin.
    donc un français c'est qui? dans une france plurielle c'est même louis XIV qui l'a dit et même que De Gaulle reconnut qu'il y avait des langues diverses en France, il parla en occitan (un petit peu bien sûr) passant ses vacances chaqu'année en Occitanie, je continue: il y a le breton en france, le corse le basque le catalan, l'occitan, le flamand ces langues que la france politique a génocidé mais en occitanie surtout le midi a résisté on a maintenant grâce au travail que j'ai fourni puis avec l'aide des assos occitanes le métro bilingue français/occitan une première en France QUE NOUS ENTENDONS DEPUIS SEPTEMBRE 2009 bien sûr pour remettre les choses en ordre car tous les noms des stations du métro c'est de l'occitan que les français disent être du français mais aussi sont persuadés que le mot de la ville de toulouse est français mais pas du tout toulouse c'est la prononciation occitane de l'écrit TOLOSA j'ai fait 500 heures de présence de réunion avec les collectifs en 5 ans avec les experts de transports, vote à l'unanimité pour la tolérance et le patrimoine immatériel mes amis québécois c'est un soutien trés fort que je vous lance ce sont les québécois qui m'ont appris comment réussir à respecter un patrimoine linguistique et encore merci faites de même car quand j'ai vu lors de mon voyage au québec que ""autobus voyageurs "" à Montréal est nommé central station ""oui des larmes ont coulé sur mes joues... il faut persévérer, les français ce sont: les occitans de langue française et de langue occitane ou les deux, breton de langue française ou bretonne ou bilingue ect pareil dans les autres régions diverses de la France plurielle.
    "VOS AÏMI" je vous aime. FLORI DE TOULOUSE

  • Nicolas Rodrigue Répondre

    27 juillet 2009

    L'idée qu'on aurait fait notre indépendance n'est que de la pure spéculation. Il n'y avait pas de mouvement d'indépendance et au contraire. Les premiers colons avaient en grande majorité les même descendant que les contre-révolutionnaires vendéen et Chouans. La nouvelle-France était plus catholique que la France et on a tendance à l'oublier.
    Après la conquête anglaise, ils étaient heureux de ne pas avoir subi la révolution française car ils étaient profondément contre-révolutionnaire et croire le contraire est une mauvaise interprétation des moeurs et de la mentalité de l'époque. Ils étaient royalistes.

  • Gaston Boivin Répondre

    26 juillet 2009

    Le problème, monsieur Rodrigue, ce n'est pas que nous ayions nationalisé l'identité canadienne alors que notre identité n'était que régionnale ou sub-régionale(une sous-région d'une région de France hors son territoire européen nommée Nouvelle-France, répartie en plusieurs sous-régions en sol d'Amérique du Nord), mais c'est que nous ayions manqué de temps, ayant été pris de court par la Conquête anglaise, sinon nous aurions fait comme les colonies américaines et aurions obtenu notre indépendance de la mère-patrie, ce qui nous aurait été facilté par l'avènement de la Révolution française de 1789.

  • Nicolas Rodrigue Répondre

    26 juillet 2009

    Le Problème Monsieur Gégé Tremblay c'est que le Canada à l'époque de la nouvelle France n'était qu'une province Française créé par la monarchie Française. L'identité canadienne à cette époque était autant provinciale ou plutôt régional que celle du Québec. Nous avons nationalisé l'identité canadienne alors qu'elle n'était que régional depuis le début.
    Avez-vous renié votre identité Française ?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    M. Gébé Tremblay, j'ai de la difficulté à vous suivre vraiment, vous vouas définissez comment ? canadien-français, québécois, français, quoi ?
    Difficile de faire la différence entre l'ironie et la simple vérité.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    "Comme le suggérait Fernand Dumont, nous avons le choix entre habiter individuellement nos coutumes devenues insuffisantes ou contribuer collectivement à l’édification d’une référence habitable en devenant les citoyens d’un pays, les responsables d’une histoire, les participants à un imaginaire collectif.*"(Louis Lapointe)
    Mon histoire est bien réelle, M. Lapointe.
    "C’est quoi ça, je n’ai rien dit ici contre le PQ."(Gilles Bousquet)
    Le PQ est contre le "parfaire les connaissances de notre histoire". Nos cours d'histoire sous son gouvernement le prouve amplement.
    "Vous ajoutez : « Les premiers Canadiens étaient des Amérindiens iroquoyens. Nous-nous sommes fait Canadiens. » Où avez-vous lu que nos indiens se nommaient Canadiens ?"(Gilles Bousquet)
    Je n'ai pas dit qu'ils se nommaient. C'est nous qui les nommions ainsi avant de s'en faire nous-mêmes.
    Entéka, je ne l'ai pas lu dans un manuel d'histoire produit sous le PQ. Vous n'avez pas lu encore Sagard, M. le Canadien français ?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2009

    "Le pays France date de la monarchie capétienne,..."(Raymond Poulin)
    Cherchez vous à nier les Francs et la Francia (avant le pays France) pour nier les Canadiens français ?
    "L’insistance à se réclamer d’un peuple canadien-français, lui-même surgeon de la France, ne rendrait pas plus facile la réalisation de l’indépendance,"(Raymond Poulin)
    Moi et mes ancêtres ne sommes pas Canadiens français pour des raisons de stratégie politique !

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    M. Gébé Tremblay qui écrit : «Je vous félicite, M. Bousquet, vous faites enfin du PQ-Rentre Dedans (PQ-RD) ! :-)»
    C'est quoi ça, je n'ai rien dit ici contre le PQ. Si le PQ refuse l'idée que nos ancêtres étaient des Canadiens-français, ça me surprendrait. Peut-être j'ai mal compris quelque chose ici ?
    Vous ajoutez : «Les premiers Canadiens étaient des Amérindiens iroquoyens. Nous-nous sommes fait Canadiens.» Où avez-vous lu que nos indiens se nommaient Canadiens ?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    Ce qui distingue fondamentalement les nationalistes des indépendantistes, c’est que les premiers se bornent à recourir à l’histoire pour justifier leur conservatisme alors que les seconds, loin de renier le passé, ont pris le parti de lui joindre le « courage de la liberté ». Comme le suggérait Fernand Dumont, nous avons le choix entre habiter individuellement nos coutumes devenues insuffisantes ou contribuer collectivement à l’édification d’une référence habitable en devenant les citoyens d’un pays, les responsables d’une histoire, les participants à un imaginaire collectif.*
    Louis Lapointe

  • Raymond Poulin Répondre

    16 juillet 2009

    On vient de lire, en commentaire au dernier billet de Louis Lapointe, que les Français, avant de former un pays, formaient déjà un seul peuple. Le pays France date de la monarchie capétienne, qui regroupait sous sa couronne des peuples distincts auxquels en ont été joints d’autres, par dots lors alliances aristocratiques, par conquêtes ou par cessions volontaires (ainsi la Savoie, Nice et la Côte d’Azur en 1860, à la suite de l’aide apportée par le Second Empire au Piémont pour l’unification italienne et contre l’Empire autrichien). La France compte ainsi des Bretons, des Basques, des Aquitains, des Corses, des Italiens, des Flamands, des Wallons, des Lorrains, des Alsaciens, etc. Lors de la Révolution française, 80% des Français ne parlaient pas le français, mais plus de 30 langues et dialectes : l’homogénéité linguistique de la France ne fut complétée qu’après la Première Guerre mondiale. Il m’a même été donné de rencontrer, en 1973! une dame âgée de 70 ans qui ne parlait et ne comprenait que le Breton, son fils servant d’interprète. Par ailleurs, voilà même pas dix ans, plus de 50% de la population française n’avait pas d’ancêtres ayant habité le sol français avant 1900. La France est le résultat d’une construction nationale de longue haleine par assimilation, par imposition d’une langue et par absorption de territoires périphériques. Si l’on veut absolument parler d’une ethnie française, il faut se limiter alors au bassin parisien et à la Touraine, guère plus. Rien de cela n’a empêché la formation, avec le temps, d’une nation particulière. Le cas français n’est pas unique.
    L’insistance à se réclamer d’un peuple canadien-français, lui-même surgeon de la France, ne rendrait pas plus facile la réalisation de l’indépendance, à moins de prétendre qu’il ne faudrait alors tenir compte que des suffrages canadiens-français du Québec, soit ceux des Québécois dits de souche dont l’origine remonte aux habitants d’avant la Conquête. Ce qui aurait sans doute pu être praticable au XIXe siècle ne serait pas toléré aujourd’hui. Quant à prétendre que d’avoir troqué l’appellation Canadien français pour celle de Québécois nous condamne au multicultalisme ou constitue un rejet de notre identité, je vois mal le rapport : 80% des Québécois sont d’origine canadienne-française, parlent français et constituent la culture de référence au Québec. Leur culture sera la norme et le creuset de tous dans un Québec indépendant, mais le deviendra de moins ne moins dans un Québec province. À compter du moment où nous ne sommes une majorité que sur le territoire du Québec, que c’est ce territoire que nous avons développé et conservé, et qu’un État-nation ne peut exister qu’à l’intérieur d’un territoire délimité, le terme qui nous identifie le mieux est tout de même celui de Québécois, même s’il désigne, techniquement, tous les habitants du Québec.
    À la réflexion, il y a quelque chose de trouble à vouloir recouvrer à tout prix le vocable de Canadien français.
    Quant à la série de questions de monsieur Bousquet, la plupart n'ont aucun rapport avec notre appellation: elles se posent de toute manière.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2009

    "NOUS avons été des Canadiens avant les autres depuis Jacques-Cartier."(Gilles Bousquet)
    C'est faux. Les premiers Canadiens étaient des Amérindiens iroquoyens. Nous-nous sommes fait Canadiens.
    "Les Canadiens, ce sont nos ancêtres et ceux qui discréditent le fait d’avoir été et de continuer à être des Canadiens français, devraient commencer par parfaire leurs connaissances de notre histoire avant d’écrire n’importe quoi."(Gilles Bousquet)
    Je vous félicite, M. Bousquet, vous faites enfin du PQ-Rentre Dedans (PQ-RD)!:-)

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2009

    C'est bien envoyé M. Gébé Tremblay quand vous écrivez : «Je ne vois pas pourquoi je m’abaisserais à renier mon identité de Canadien français (Canadien libre) pour adopter l’identité de la province de Québec créée par le régime impérialiste britannique ! »
    Ici, vous avez raison 100 %. NOUS avons été des Canadiens avant les autres depuis Jacques-Cartier. Les Canadiens, ce sont nos ancêtres et ceux qui discréditent le fait d'avoir été et de continuer à être des Canadiens français, devraient commencer par parfaire leurs connaissances de notre histoire avant d'écrire n'importe quoi.
    Province of Québec et sa traduction française, Province de Québec, ne vient pas de nos ancêtres mais des Anglais. Il n'y a pas de quoi s'énerver avec ce nom là qui va bien, par ailleurs, à la belle ville de Québec où vivent les vrais Québécois...pour l'instant.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2009

    "Parce que la France est un pays libre qui possède la personnalité internationale, nous ne nous posons que peu de questions sur ce qu’est un Français. Nous savons tous qu’un Français est un citoyen de la France qui parle français."(Louis Lapointe)
    M. Lapointe, bien avant d'être un pays, la France était un peuple ; les Français. Alors, un Français n'est pas nécessairement un citoyen de la France.
    Ce n'est pas parce-que le terme "français" fut adopté par l'Anglais (free) et l'Allemand (frei), que les Français auraient senti le besoin d'abandonner leur identité !
    Les Français n'auraient jamais changer leur nom pour en adopter celui d'une province romaine afin de s'en faire un pays !
    Je ne vois pas pourquoi je m'abaisserais à renier mon identité de Canadien français (Canadien libre) pour adopter l'identité de la province de Québec créée par le régime impérialiste britannique !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2009

    Et ce n’est pas les canadiens français qui veulent devenir Québecois car ils votent pour rester une ethnie...(MichelG)
    Est-ce qu'on demande aux Français de s'appeler autre chose ?

  • Michel Guay Répondre

    15 juillet 2009

    Excellent texte . Et comme nous combattons pour que le Québec devienne un pays nous sommes dèjà au plus profond de notre coeur Québecois et nous le deviendrons sur le plan international juridique que le jour de l'indépemdance . Nous le sommes déjà sur le plan politique depuis 1774
    Et ce n'est pas les canadiens français qui veulent devenir Québecois car ils votent pour rester une ethnie ou devenir canadians et en acceptant de perdre leur français dans le piège du bilinguisme et de l'anglicisation. comme c'est déjà le cas de plus de 75% des canadiens français du Canada et des USA à nos frontières
    Ceux qui veulent nous nommer canadien français sont des colonisés racistes fédéralistes qui refusent que les nouveaux arrivants se nomme Qiébecois car c'est évident les immigrants ne peuvent pas se nommer canadien français
    Toutes les nations du monde sont inclusives sinon elles seraient des nations racistes , des nations exclusives racistes comme nous proposent pour nous mépriser ces colonisés canadiens français qui font leur propagande canadian de déstabilisation sur Vigile
    Tous les citoyens du Québec sont dèjà des Québecois car le Québec est un État constitué depuis 1774 et spécialement depuis 1982 , nous devons en finir avec la double ou triple nationalité et avec l'ethnicité morbide et nous devons nous ouvrir au monde en nous nommant Québecois.
    Nous combattons pour devenir clairement Québecois pour devenir un pays francophone et tous les citoyens du Québec ont ce droit à la nationalité Québecoise

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2009

    Il y a les beaux discours, les bonnes intentions et les utopies.
    Il y a la réalité.
    Biensûr qu'ils sont tous inquiets, comme nous.
    Une vidéo que mon ami Belge m'a envoyé:
    Bruxelles:
    http://www.youtube.com/watch?v=gI6Nm75jJLI
    France:
    http://www.france-info.com/spip.php?article318099&theme=9&sous_theme=11
    France:
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-prison-avec-sursis-pour-le-saccage-de-la-librairie-11-07-2009-577603.php
    Je pourrais ainsi faire le tour de l'Europe.
    Sortez un peu du Québec, vous allez voir que c'est partout pareil en occident.
    Vous croyez que la France est toujours une république ?
    Et les USA ?
    Vous croyez que vous ferez du Québec une république ?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2009

    D'accord avec M. Lapointe « Le jour où le Québec sera indépendant, ses citoyens seront des Québécois, peu importe leur origine » . Ça me semble même être une la palissade, tellement c’est évident mais, en attendant, est-ce que les Québécois peuvent se poser la question :
    Est-ce que je me sens plus Canadiens-français que Québécois % ? À peu près 50 % de citoyens du Québec ne se sont sentis plus Canadiens au dernier référendum de 1995. Pourquoi ça ? Voilà la question à leur poser pour connaître leurs motivations si on veut intéresser les intéresser à voter pour un parti souverainiste et OUI à la souveraineté du Québec, la prochaine fois.
    Ça ne me semble pas du tout du gossage de poils de grenouille comme l’écrit M. Poulin mais la base de l'affaire. Comment convaincre plus de Québécois si on connaît mal leurs raisons d’agir comme ils le font ?
    L’idée que le Québec va avoir une seule langue officielle, le français devrait être la chose à faire puisque c’est parce que nous sommes francophones que nous voulons nous séparer mais, selon vous, est-ce que ça implique les choses suivantes :
    On continue d’offrir les services en anglais à tous nos anglophones où ils sont en assez grand nombre ?
    Est-ce qu’on continue de subventionner McGill, Bishop et les autres ou on le francise?
    Si le méga CHU anglophone est construit, est-ce qu’on le francise ou si on le ferme ?
    Est-ce que les noms de rues devraient être francisés à Westmount ?
    Est-ce que les affiches et les annonces continueront d’être bilingues à Montréal ?
    Est-ce qu’on va demander au ROC de continuer à fournir des services en français aux franco-canadiens des autres provinces ou si on tente de changer leurs francophones pour nos anglophones ?
    Est-ce qu’on va continuer à enseigner l’anglais dans nos écoles et à partir de quand ?
    Est-ce qu’on va dresser des postes-frontières avec l’Ontario et le Nouveau-Brunswick et conserver ceux avec les États-Unis ?
    Est-ce qu’on devrait conserver la monnaie commune avec le Canada excluant les timbres afin de ne plus avoir Élizabeth dans le porte-monnaie ?
    Tout ce qui précède demeure matière à réflexion même si ça nous gosse un peu, à moins d'aimer mieux ne pas se poser les questions et se dire : Dans le temps comme dans le temps, bouleau noir.

  • Raymond Poulin Répondre

    14 juillet 2009

    Cela tombe sous le sens. Et tant que nous nous livrons à des débats stériles, ce que Parizeau appellerait du gossage de poils de grenouille, nous n'avançons à rien.