Depuis son arrivée dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, Donald J. Trump s’affiche sans vergogne comme celui qui aspire devenir le plus grand président américain de l’histoire des USA. À ses yeux, son attentat raté pour tentative de meurtre incarne la volonté de Dieu de le désigner pour sauver les Américains des griffes des démocrates déconnectés du peuple américain.
Entouré d’oligarques milliardaires, il prêche à tout vent le grand retour de la démocratie sur la terre de l’oncle Sam. Aux yeux de Donald Trump, la politique s’acoquine naturellement avec le monde des affaires, l’imposition brutale de tarifs étant son arme de prédilection préféré. De ce fait, le Grand orange s’applique à détruire un à un des pans stratégiques du passé américain en signant sans coup férir une pléiade de décrets autoritaristes et centralisateurs.
Sur le plan international, le président prétend sans ambages résoudre d’un claquement de doigt les conflits au Moyen-Orient et entre la Russie et l’Ukraine, sa plus récente lubie visant à prendre le contrôle de Gaza tout en procédant à un nettoyage ethnique. Son narcissisme le cantonne dans l’extravagance et le mépris envers tous ceux qui osent se braquer sur son chemin. Son imprévisibilité systémique se répercute inéluctablement sur l’équilibre mondial, le chaos géopolitique engendré par son obscurantisme atteignant des dimensions planétaires.
De toute évidence, le 47ième président des États-Unis d’Amérique occupe dorénavant une place incommensurable sur la scène médiatique internationale. Le président sème le chaos à outrance partout où il pose le pied. Or jusqu’à quand Donald Trump pourra-t-il maintenir cette montée effarante, voire vertigineuse, vers les sommets d’un pouvoir autocratique? Seule la direction que prendront les événements des prochains mois de son mandat nous apportera des réponses à cette question existentielle pour l’avenir géopolitique de notre planète.
Trump, le mégalomane
«Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les autres armes», a-t-il ajouté, en soulignant que les États-Unis allaient«aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits», afin de développer économiquement le territoire palestinien.
Il ne s’est pas épanché sur la manière dont il comptait le faire, parlant d’un projet« sur le long terme», mais il a dit avoir parlé à d’autres pays dans la région qui ont«adoré» l’idée.«Ce n’est pas une décision prise à la légère», a-t-il dit, répétant son vœu de faire de Gaza la «Riviera du Moyen-Orient».
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/05/donald-trump-affirme-que-les-etats-unis-vont-prendre-le-controle-de-la-bande-de-gaza_6532046_3210.html
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé