D’entrée de jeu, mettons les choses au clair : la somme de 540 millions $ injectés en éducation en juillet est un réinvestissement partiel provenant des coupures annoncées en juin de 570 millions $ et non pas un nouvel investissement. Dans ce contexte, la pénurie de ressources spécialisées aptes à venir en aide aux élèves à besoins particuliers en juin perdurent toujours en juillet. Somme toute, c’est le retour à la case départ.
Un scénario catastrophique dans lequel Marie-Julie Lanthier, la mère d’un garçon autiste de sept ans, ayant un trouble sévère du langage et un déficit d’attention accompagnés d’une hypersensibilité sensorielle, a appris que les services d’orthophonie et d’éducation spécialisée dont bénéficiait son garçon l’an dernier ne lui seront plus offerts cette année.
De son côté, le centre de services scolaire affirme qu'il ne peut commenter de cas particulier, mais indique de manière plus générale que «l’organisation des services dans une école appartient à la direction» et «tient compte des besoins de tous ses élèves». «La réévaluation des besoins des élèves et la redistribution des services [...] se font chaque année. Il ne faut pas confondre ce processus annuel avec des coupes budgétaires», indique-t-on dans une réponse envoyée à Mme Lanthier.
À la Coalition des parents d’enfants à besoins particuliers, on rapporte d’autres cas d’élèves dont les services ont été réduits cette année. «On nous a promis qu’il n’y allait avoir aucun service direct à l’élève qui allait être coupé, malheureusement, on fait le constat qu’on s’est vraiment fait mentir en plein visage», lance sa présidente, Bianca Nugent. À l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, sa présidente, Kathleen Legault, affirme que ces cas ne représentent que la «pointe de l’iceberg» puisque les besoins de tous les élèves ne sont pas encore identifiés en ce début d’année scolaire.
Enfin au cabinet de la nouvelle ministre de l'Éducation, Sonia Lebel, on refuse de se prononcer sur des cas particuliers tout en ajoutant que les centres de services scolaires doivent «assumer leur rôle et faire les bons choix». L’« investissement » supplémentaire annoncé en juillet sert précisément à financer les services directs aux élèves, précise-t-on dans une déclaration écrite. Et voilà...le tour est joué, et vogue la galère dans laquelle sont laissés-pour-compte les élèves à besoins particuliers!
Quand l’extrémisme politique conduit à l’absurde
L’assassinat de Charley Kirk a soulevé l’indignation et la hargne auprès des militants de l’extrême droite aux États-Unis si bien qu’ils l’ont élevé au rang de « martyr de la liberté d’expression », selon l'historien Romain Huret, directeur d'études à l’École des hautes études de sciences sociales en France. Paradoxalement, des militants de la gauche se retrouvent à la rue, congédiés par leur employeur pour avoir usé de leur propre liberté d’expression en condamnant Charlie Kirk sur les médias sociaux. C'est précisément le cas de Laura Sosh-Lightsy, employée d'une université publique du Tennessee, qui a écrit sur Facebook : «La haine engendre la haine. ZÉRO sympathie. »
La polarisation des allégeances politiques sur la terre de l’oncle Sam a atteint des proportions hors de contrôle et l’extrémisme politique conduit implacablement à l’absurde. Jusqu’où se propagera cette explosion de violence aux États-Unis avant qu’une véritable guerre civile n’éclate laissant derrière elle le sang d’une kyrielle d’innocentes victimes? Vivement un appel au calme de la part du président Trump, il en va de son imputabilité présidentielle.
Henri Marineau, Québec
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