INDÉPENDANCE DU QUÉBEC 364

Les normes en histoire (Chronique supplémentaire no 24. FIN)

Prendre les moyens pour agir

Chronique de Bruno Deshaies


INTRODUCTION À L’HISTOIRE DU CANADA
SOCIOLOGIE DU NATIONAL : Les NORMES en histoire

HISTOIRE DES DEUX CANADAS :
Synthèse générale de l’évolution politique et économique :

Les principales explications historiques de l’évolution des deux Canadas

Maurice Séguin, professeur titulaire

Département d’histoire

Université de Montréal

Cours H-585

1961-1962
Conclusion générale
par
Bruno Deshaies
« L’indépendance, c’est comme un pont :

Avant, personne n’en veut,

Après, tout le monde le prend. » 

(Félix Leclerc, Dernier calepin.)
Les NORMES en histoire et l’HISTOIRE DES DEUX CANADAS par Maurice Séguin sont deux œuvres complémentaires. Elles sont conjointement nécessaires pour comprendre les principales explications historiques qu’il a soutenues tout au long de sa vie.
Cet historien de l’action ce penseur chevronné dans l’étude des relations entre les sociétés et les nations, nous présente un point de vue exceptionnel de ce qu’il a appelé, d’une part, la sociologie du national et, d’autre part, la grande histoire, c’est-à-dire l’étude des répercussions des situations passées et leurs conséquences. Autrement dit, faire « la haute histoire des phénomènes primordiaux ». Quoi qu’en pensent ses adversaires, les recherches de Maurice Séguin sur les sociétés et les nations dans la perspective de l’histoire de l’humanité et du cas particulier de l’affrontement entre deux colonisations, l’une française et l’autre britannique, ont alimenté ses réflexions en ce qui a trait aux exigences fondamentales de la connaissance historique. Par son approche originale, il a su exprimer d’une façon synthétique les bases de son raisonnement historique en traitant du cas des Canadiens dans la perspective des notions établies selon ses normes afin de dresser le bilan de l’histoire de deux entreprises coloniales qui n’ont pas connu la même fin historique. Le Canada français a disparu et le Canada-Anglais est né forcément sur les ruines de la colonisation française en s’y superposant d’une manière durable.

« Comment la science progresserait-elle SI elle ne permettait pas d’élaborer des théories, d’exploiter des univers nouveaux et de chercher à percer le mystère de certaines questions demeurées non résolues ou même non perçues ? »

Les NORMES en histoire se rapportent au travail de n’importe quel historien. Celui-ci n’est pas seulement un technicien des archives et des sources, mais un homme (ou une femme) qui fait des choix, ce qui signifie que l’historien ou l’historienne, comme il le dit, « choisit selon un système » de pensée.  « Chaque étape de l’œuvre historique, comme il l’écrit encore, oblige à juger ». Et qui dit juger dit choisir.
L’historien ou l’historienne choisit selon son propre « système d’observation, de recherches » parmi les sources abondantes qu’il analyse pour percer ce qui est essentiel et pertinent. Puis, il lui faut « concentrer ses recherches sur un seul objet ; de là la critique : d’où un choix encore ». Or, l’importance des NORMES varient « selon le genre d’histoire » envisagée au point de départ. D’où l’importance des choix ainsi que des conséquences, au point de départ.
L’historien ou l’historienne ne se trompe pas s’il fait connaître précisément l’objet de sa recherche. Ce choix peut être critiquable, mais il n’est pas pour autant illégitime. Comment la science progresserait-elle SI elle ne permettait pas d’élaborer des théories, d’exploiter des univers nouveaux et de chercher à percer le mystère de certaines questions demeurées non résolues ou même non perçues ?
Les principales explications historiques de l’évolution des deux Canadas sont intégrées dans la synthèse générale de l’évolution politique et économique des deux Canadas. La démarche de Maurice Séguin a consisté principalement à comprendre les effets de deux types de colonisation en Amérique du Nord, l’une française et l’autre britannique. Celles-ci se sont heurtées mutuellement avec en arrière-plan deux métropoles qui n’entendaient pas céder l’une à l’autre la part de leur empire. Le conflit avait déjà pris un tournant décisif à partir du Traité d’Utrecht en 1713 pour atteindre son aboutissement international au Traité de Paris de 1763. À ce moment, une partie de l’histoire du Canada et de la Nouvelle-France prit fin, mais une autre évolution historique marquera l’avenir du Canada français comme des autres territoires de la Nouvelle-France. Le Canada défait par une victoire conjuguée des Anglais et des Américains mettait fin définitivement à la colonisation française en Amérique du Nord.
La nouvelle colonisation de la Province of Quebec sera britannique. Elle donnera naissance à un DEUXIÈME Canada qui deviendra, finalement, celui que nous connaissons aujourd’hui. Dès lors, les Canadiens français n’ont pas été colonisés mais annexés en tant que collectivité étrangère dans un nouvel empire, britannique celui-là, et qui gouverne le Canada français. Après la défaite, la colonie française devient la quinzième colonie américaine du British North America. La nouvelle métropole, l’Angleterre, réduit la colonie conquise aux frontières de la vallée du Saint-Laurent. À cette époque, le nom même de Canada disparaît pour faire place à celui de province de Québec. Par conséquent, la vallée de l’Ohio, les pays d’en-haut, le lac Champlain, l’Île d’Anticosti et le Labrador n’en font plus partie et même, le gouvernement impérial britannique crée dans la région de l’Ouest américain un vaste territoire neutre qui est celui des Indiens.
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INDÉPENDANCE DU QUÉBEC 301

Chronique de Bruno Deshaies, jeudi 25 octobre 2007     

Le deuxième Canada (1/29) Début du Canada-Anglais. À la date du 6 mai 2009 : 1 208 visites.
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Un saut dans le passé
Il n’est pas simple de se rapporter au temps qui est fugace et pourtant si présent en nous. Il nous quitte et nous revient indifféremment sans avertir. Il nous recule comme il nous avance ; il est toujours et jamais la même chose, mais toujours les mêmes forces sont en présence auxquelles les Canadiens-Français doivent faire face. Nous savons tous, par expérience personnelle, que le temps nous fabrique à notre insu. Il faut en prendre conscience. Ce travail sur soi est plutôt difficile.
Une société peut, dans cette perspective, se comparer à des individus. La société québécoise a été capable de se maintenir et d’assimiler de nombreux apports extérieurs. Elle a démontré que ses racines étaient tenaces et que son passé était garant de son devenir. Les Britanniques viendront occuper le territoire conquis et gouverner la population locale française, majoritaire dans la colonie du Canada et qui sera soumise, contre son gré, à la domination anglaise. La première colonisation anglaise est forte d’une occupation militaire, d’un gouvernement local et de l’appui d’une métropole impériale, c’est-à-dire Londres. En 1763, la France est donc complètement éliminée de l’Amérique du Nord. Les Montrealers qui forment le premier embryon de la population canadian s’emparera rapidement du système canadien de la Nouvelle-France dans tous les domaines et, en particulier, ceux des vies politique et économique. Ils seront nos maîtres et ils le sont encore plus maintenant grâce à tous les moyens dont dispose la société canadian par son régime fédéral et malgré sa subordination de voisinage étasunienne, comme l’explique si bien Maurice Séguin.
Ainsi que l’écrit Parfondor au sujet des Anglo-québécois dans la présentation de la chronique no 17, ces derniers pressentent assez tôt qu’« …une minorité fédérée est mise hors d’état, voire hors d’intention d’agir de son propre chef » à cause, principalement, de la superposition du fédérant majoritaire. Selon lui, le Canada-Anglais n’a surtout pas intérêt à faciliter la prise de conscience du phénomène « NATIONAL » réel par les Canadiens-Français ou les Québécois-Français, peu importe.
Les Canadiens de la deuxième génération après la conquête seront provincialisés, sans être assimilés, mais minoritaires au sein du British North America. À leur insu, ces derniers s’accommoderont au cours des générations subséquentes de la défense du national apparent (lois, langue, religion, mœurs, habitudes de vie, organisation sociale, etc.) ; ils se comporteront comme collectivité dans le cadre stricte de leur annexion ce qui, en second lieu, perturbera complètement leur conception du phénomène « NATIONAL ». Ils entretiendront des réflexes de minoritaires avec le temps et, surtout, une intériorisation de la logique fédéraliste. En conséquence, ils ne parviennent pas du tout à voir l’oppression essentielle dont ils sont les victimes collectives.
Ils pensent à l’égalité dans un système commun, à un statut particulier, à l’association confédéraliste où le mythe de l’autonomie les satisfait. Quand ce n’est pas toute une histoire de bricolage ridicule d’autonomisme et de fédéralisme qui se limiterait, en dernier lieu, à un autre partage fédéral aussi confus que celui que les Québécois vivent collectivement en ce moment. La voie pseudo-souverainiste de l’association et du partenariat ou du trait d’union souveraineté-machin ne constituent, en dernière analyse, que de la bonne vieille autonomie provinciale. Maurice Duplessis n’aurait pas rêvé mieux ! Il faut démasquer sans relâche les imposteurs qui propagent ce mythe et les chasser.
Ce qui nous donne cette réflexion récente de la journaliste Lysiane Gagnon en ces termes  dans La Presse :
« [B]eaucoup de Québécois francophones ont pris goût au repli dans le cocon douillet que leur offre le Bloc, qui les borde tous les soirs en leur disant qu'ils peuvent dormir en paix puisqu'il veille à leurs « intérêts ». Le Bloc est une couche confortable, homogène, puisqu’on est, sous sa tente, « entre nous », « chez nous », juste entre Québécois francophones, et que son discours est simple et unidimensionnel, ce parti ne ciblant qu’une seule clientèle et n'ayant jamais à tenir compte des intérêts des autres provinces ou des autres groupes qui composent le Canada. »

Sur cette lancée, elle conclut :
« Le Bloc, c’est le Québec autonome dans un Canada stable, un ersatz de souveraineté, l’indépendance sans risque. En français cela s'appelle l'isolement, mais bon, n'est-ce pas plus facile d’être un gros poisson dans un petit lac qu'un moins gros poisson dans un grand lac ? »
(Les caractères gras et les italiques sont de nous.)

Ces phrases peuvent nous faire comprendre à quel point une prétendue nationaliste, même au journal La Presse, peut sentir l’écart idéologique des souverainistes bloquistes ou péquistes face à l’objectif de l’indépendance véritable. Cet écart qui dure dans le temps a fini par démoraliser un grand nombre d’indépendantistes lucides qui n’ont de cesse de déplorer l’état des comportements de la classe politique souverainiste et qui, désœuvrés, se terrent ça et là ou se battent pour toutes sortes de causes en occultant de leur esprit l’urgence de prendre le taureau par les cornes. Le temps passe, mesdames et messieurs les bien intentionnés, pour « sauver » la société québécoise des griffes du NATIONAL canadian. À trop vouloir s’investir dans le SOCIAL, c’est-à-dire dans toutes les questions relatives à la politique programme d’action, on aboutit là où Gilles Duceppe se trouve en ce moment à marquer le pas, à piaffer ou à trépigner sur la colline parlementaire canadienne, à Ottawa. Il représente en ce sens « un ersatz de souveraineté, l’indépendance sans risque ». L’expression est probablement choquante pour nos députés nationalistes à Ottawa, qui font leur possible et qui sont des bloquistes fervents mais force est d’admettre qu’ils perdent énormément de temps dans la politique programme d’action qui demeure figée dans le cadre fédéraliste contrôlé par la majorité du Canada-Anglais avec la complicité et la fausseté du premier ministre Jean Charest.
Des analyses comme celle de Lysiane Gagnon on en trouve à profusion à l’échelle du Québec. C’est compréhensible. Les Québécois sont mécontents. Ils n’ont pas ce qu’ils veulent. C’est compréhensible de lutter contre les fêtes du 400e anniversaire de Québec, le spectacle historique canadian des Plaines d’Abraham, la nomination de M. Sabia à la Caisse de Dépôts et de Placements du Québec, de démoniser quelques têtes de Turc tels Charest, Chrétien, Coderre, Dion et d’entreprendre continuellement des combats contre Harper ou Ignatieff et combien d’autres demain, mais à quoi bon ! C’est à croire qu’il s’agit d’un pis-aller. Si bien qu’il ne nous reste plus de temps pour aborder et travailler à la défense et à l’illustration de l’indépendance du Québec, parce que nous perdons un temps fou ailleurs !
Souvenons-nous toujours que l’annexion est le mal fondamental duquel procèdent tous les autres, qui nous accablent depuis 250 ans, et son unique remède, l’indépendance – au sens restreint, car il n’y en a pas d’autre –, n’est réalisable qu’en dehors de tout cadre où nous serions minoritaires, donc mineurs.  Ce serait un progrès considérable que d’en convenir chez les souverainistes.
Un saut dans le présent
Imaginons que des chefs de file indépendantistes parviennent à faire l’union de toutes les forces souverainistes. Imaginons que tous les combats menés de façon disparate s’attirent plutôt qu’ils ne se repoussent. Imaginons que les chroniqueurs de Vigile discutent entre eux pour la première fois. Imaginons des personnes fortunées ou des gens d’affaires qui pensent qu’ils peuvent soutenir le mouvement indépendantiste. Imaginons qu’un quartier général des forces indépendantistes voit le jour et ait pignon sur rue. Imaginons que nous nous parlions sérieusement d’autres sujets que des commandites, des armes à feu ou d’une autre tête de Turc celle de Michael Ignatieff, par exemple. Imaginons qu’on puisse penser le problème dans un cadre plus général que la politique programme d’action. Imaginons qu’on puisse mettre au monde un lieu de rassemblement qui soit tout à fait différent du Conseil de la souveraineté parfaitement anémique et sans voix que nous connaissons actuellement. Imaginons qu’on en vienne à accepter qu’au moins quelques indépendantistes puissent discuter sereinement entre eux. Imaginons que beaucoup d’universitaires aient l’humilité de daigner descendre de leur sempiternelle tour d’ivoire. Imaginons que les artistes, toutes catégories confondues, se décident de mener un seul combat qui englobe le domaine culturel dans l’optique indépendantiste de l’avenir du Québec. Imaginons toutes ces idées et bien d’autres encore. Comme celle, fondamentale, des syndicats qui transformeraient le niveau de leur lutte sociale en une lutte vraiment nationale. Enfin, imaginons que nous prenions véritablement les moyens d’agir !
Que se passerait-il au Québec, croyez-vous ? Il se produirait alors un événement plus grand encore que la Révolution tranquille. Mais comment un peuple peut-il agir collectivement après avoir constaté l’opposition obstinée systématique du Canada-Anglais depuis 1791, à la séparation de la majorité canadienne-française dans le parlementarisme britannique depuis 218 ans, sans qu’on prenne sciemment conscience que les Canadiens-Français n’ont pas réussi durant tout ce temps – par le biais électoral, parlementaire et référendaire – à aller plus loin que les concessions parcimonieuses de 1867 ? Plus grave encore, la constitution canadienne a été rapatriée et on y a enchâssé la Charte des droits et libertés sans même nous consulter. Quelques années plus tard, on nous a asséné une Loi sur la clarté adoptée par le Parlement fédéral sans compter tous les jugements, les décisions ou les avis de la Cour suprême du Canada.
Devons-nous pavoiser et nous bomber le torse parce que nous avons un parti politique à Ottawa, qui défend nos intérêts dans un parlement dont la majorité nous domine et qui nous remplace ? Nous sommes hélas ! hélas ! hélas ! comme le dirait de Gaulle, toujours à l’époque de Louis-Hyppolite LaFontaine, c’est-à-dire en 1840 ? Rien, absolument rien sur ce point, n’a changé depuis.
Un saut dans l’avenir
Si nous voulons agir, il faut avoir la foi, la force et le courage d’un écrivain comme Yves Beauchemin, entre autres. À l’émission « Isabelle, le matin », le 5 mai 2009, à la radio FM-98,5, madame Maréchal a reçu l’écrivain et défenseur de la langue française pour le MMF (Mouvement Montréal français). Au cours de l’entrevue, monsieur Beauchemin a insisté clairement sur l’importance de prendre collectivement nos décisions dans tous les domaines (intérieur et extérieur). Il a su mettre en évidence l’optique indépendantiste sans agressivité mais avec franchise et fermeté, car il est conscient que l’avenir du Québec-Français se joue sur une scène plus globale que la lutte parlementaire et les combats électoraux des partis souverainistes. Il y a cette réalité indispensable qui nous manque pour résoudre nos problèmes nous-mêmes et c’est l’indépendance. Et nous verrons bien les accomplissements du Québec dans le monde quand il aura le statut d’un État indépendant. Nous serons responsables nous-mêmes, collectivement, de nos décisions. Voilà approximativement le contenu du message d’Yves Beauchemin. Déplorons que ce bond qualitatif, au plan politique, tarde à venir. (Malheureusement, l’entrevue n’a pas été reproduite sur le site Internet du poste radiophonique 98,5 FM.)
Aux quelques centaines d’internautes qui se sont donné la peine de consulter nos chroniques du jeudi et qui ont suivi régulièrement celles que nous avons consacré aux normes en histoire, à l’histoire des deux Canadas ainsi qu’à l’enseignement de l’histoire au Québec, nous demandons de s’ouvrir aux autres, de se faire connaître par l’Internet ou autrement s’il le faut, bref de sortir de l’ombre. Les indépendantistes ne doivent pas se satisfaire seulement de lire sur ce qui se passe au Québec ou de commenter tout ce qui se dit ou s’écrit quotidiennement sur nous et sur le Canada. Il faut absolument aller plus loin. Il faut faire en sorte que la pensée indépendantiste occupe toute sa place dans l’espace public québécois d’abord et à l’extérieur. Il revient aux Québécoises et aux Québécois d’entreprendre cette démarche.
Bruno Deshaies

http://blogscienceshumaines.blogspot.com/
P.-S. Cette chronique sera la dernière de la saison. Nous prenons des vacances de quelques mois. Si possible, nous nous retrouverons en septembre prochain. En attendant, nous espérons que les internautes qui nous ont lu travailleront à faire connaître les fondements de l’indépendance dans leur milieu respectif. Il vous sera toujours possible de me faire parvenir vos commentaires par le biais de Vigile.net. Comme vous savez, tant que l’indépendance n’est pas faite, il faut alimenter et instrumenter continuellement la pensée indépendantiste.
O O O
AJOUT
Trois hyperliens au sujet de la Présentation de la chronique précédente, celle du no 363 :
– Joseph Cauchon

– Gosford

– Durham
- Introduction à l’histoire du Canada
Maurice Séguin

Cours HIST-585 

Université de Montréal

1961-1962
Première partie
Sociologie du national : les NORMES en histoire

Liste des CHRONIQUES publiées à ce jour
Les normes en histoire (1/20) 13 nov. 2008 En date du 5 mais2009 : 343 visites

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« Prendre les moyens pour agir. » 7 mai 2009 Chronique supplémentaire no 24. FIN
Introduction à l’histoire du Canada
Maurice Séguin

Cours HIST-585 

Université de Montréal

1961-1962
Deuxième partie
Synthèse générale de l’évolution politique et économique des deux Canadas
Les principales explications historiques de l’évolution des deux Canadas
Le PREMIER Canada

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Le DEUXIÈME Canada

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http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-29-29

http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30
L’enseignement de l’histoire au Québec
VOIR :

http://www.vigile.net/spip.php?page=archives&u=archives/ds-deshaies/index.html

Ou : http://www.rond-point.qc.ca/histoire/histoire5.html

Ou :

01. http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs/00-1-2.html

02. http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs/00-1-10.html

03. http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs/00-1-17.html

04. http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs/00-3-2.html

05. http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs/00-3-9.html

06. http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs/00-3-16.html

07. http://archives.vigile.net/ds-deshaies/docs/00-3-30.html

08. http://archives.vigile.net/00-4/deshaies-10.html

09. http://archives.vigile.net/00-4/deshaies-12.html

10. http://archives.vigile.net/00-4/deshaies-13.html

11. http://archives.vigile.net/00-5/deshaies-14.html

12. http://archives.vigile.net/00-5/deshaies-15.html

13. http://archives.vigile.net/00-9/deshaies-25.html

14. http://archives.vigile.net/00-11/deshaies-34.html

15. http://www.vigile.net/00-12/deshaies-37.html
Quelques articles supplémentaires sur l’histoire et l’éducation :
16. http://www.vigile.net/00-11/deshaies-32.html

17. http://blogscienceshumaines.blogspot.com/2009/04/le-mecontentement-des-quebecois.html

18. http://www.vigile.net/ds-deshaies/docs3/03-9-18-1.html

20 http://www.vigile.net/00-5/deshaies-14.html

21. http://www.vigile.net/L-histoire-et-l-education-a-la

22. http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique

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Bruno Deshaies209 articles

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BRUNO DESHAIES est né à Montréal. Il est marié et père de trois enfants. Il a demeuré à Québec de nombreuses années, puis il est revenu à Montréal en 2002. Il continue à publier sa chronique sur le site Internet Vigile.net. Il est un spécialiste de la pensée de Maurice Séguin. Vous trouverez son cours sur Les Normes (1961-1962) à l’adresse Internet qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 (N. B. Exceptionnellement, la numéro 5 est à l’adresse suivante : http://www.vigile.net/Les-Normes-en-histoire, la16 à l’adresse qui suit : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-15-20,18580 ) et les quatre chroniques supplémentaires : 21 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique 22 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19364 23 : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19509 24 et fin http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-Chronique,19636 ainsi que son Histoire des deux Canadas (1961-62) : Le PREMIER CANADA http://www.vigile.net/Le-premier-Canada-1-5 et le DEUXIÈME CANADA : http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-1-29 et un supplément http://www.vigile.net/Le-Canada-actuel-30

REM. : Pour toutes les chroniques numérotées mentionnées supra ainsi : 1-20, 1-5 et 1-29, il suffit de modifier le chiffre 1 par un autre chiffre, par ex. 2, 3, 4, pour qu’elles deviennent 2-20 ou 3-5 ou 4-29, etc. selon le nombre de chroniques jusqu’à la limite de chaque série. Il est obligatoire d’effectuer le changement directement sur l’adresse qui se trouve dans la fenêtre où l’hyperlien apparaît dans l’Internet. Par exemple : http://www.vigile.net/Les-normes-en-histoire-1-20 Vous devez vous rendre d’abord à la première adresse dans l’Internet (1-20). Ensuite, dans la fenêtre d’adresse Internet, vous modifier directement le chiffre pour accéder à une autre chronique, ainsi http://www.vigile.net/Le-deuxieme-Canada-10-29 La chronique devient (10-29).

Vous pouvez aussi consulter une série de chroniques consacrée à l’enseignement de l’histoire au Québec. Il suffit de se rendre à l’INDEX 1999 à 2004 : http://www.archives.vigile.net/ds-deshaies/index2.html Voir dans liste les chroniques numérotées 90, 128, 130, 155, 158, 160, 176 à 188, 191, 192 et « Le passé devient notre présent » sur la page d’appel de l’INDEX des chroniques de Bruno Deshaies (col. de gauche).

Finalement, il y a une série intitulée « POSITION ». Voir les chroniques numérotées 101, 104, 108 À 111, 119, 132 à 135, 152, 154, 159, 161, 163, 166 et 167.





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