Vous aimez le hockey ? Vous aimez voir cette bande de multi-millionnaires évoluer sur la glace de la finance, libre à vous. Que pensez-vous de cet engouement pour tous ces produits dérivés du Canadiens (où il y en a très peu d’ailleurs….des Canadiens) vendus à grand renfort de publicité. Combien de fois le Journal de Montréal a-t-il fait sa une avec des photos des Canadiens ? Même Le Devoir d’hier (lundi 3 mai) faisait l’éloge de cette « business » tonitruante. Vous ne trouvez pas ça étonnant ?
Même si, de ce « sport » je ne connais rien, j’étais certain qu’ils allaient gagner, pourquoi ? Parce que pendant que tout le monde a les yeux tournés sur ces pousseux de rondelles et en perdent leur latin, pendant ce temps, la population oublie toutes les saletés politiques qu’on nous passe sous le nez. C’est le truc majeur des soi-disant magiciens, des illusionnistes, attirer l’attention du spectateur ailleurs dans le but de faire passer les habiles trucages. Le truc a quelques milliers d’années d’existence. Un célèbre dictateur romain, quand il voyait sa population commencer à gronder assez fort, lui offrait du pain et des jeux pour le distraire ou envoyait ses légionnaires leur piquer les fesses s’ils manifestaient un peu trop. Comme vous voyez, rien n’a changé. Aujourd’hui, on va au colisée (autrefois le forum, aujourd’hui le Centre Bell) se distraire des malversations de nos politi-chiens ou si certains groupes pacifiques osent, comme autrefois, manifester, on leur envoie l’antiémeute qui n’a d’autre but que d’en provoquer une. Le décor a, dit-on évolué, les costumes ont changé, mais nous vivons la même chose : le pouvoir de l’argent sur le peuple qui le lui fournit par son travail.
TOUS les pays sont super endettés, pourquoi ? Les vrais maîtres du monde sont les banquiers, les financiers. Les politiciens ne sont, pour la plupart, que de sinistres pions. Une des plaies du capitalisme sont les spéculateurs, ces inutiles personnages qui appauvrissent les populations au profit de leur appétit insatiable. Ces vils personnages qui tournent autour des banquiers et des politiciens veules, achetés, dont Charest est un exemple probant, gonflent les prix des denrées artificiellement. Les produits pétroliers sont un autre exemple de leurs frauduleuses manœuvres. Pendant ce temps, la population achète d’inélégants petits drapeaux que l’on fixe dans les vitres des autos, on achète des chandails du Canadien que l’on porte dans les endroits les plus incongrus, on doit certainement pouvoir acheter des condoms à l’effigie du Canadien, et ainsi, on s’affiche à soi même et aux autres comme des victimes consentantes de ce marché de dupes, tout ça pour oublier l’essentiel.
Nous savons maintenant que Charest a été parachuté d’Ottawa pour annihiler le Québec, le réduire à la plus simple expression d’une petite province insignifiante du Canada. Toutes ses actions se rapportent à ça, tendent vers ça. C’est bizarre mais personne ne semble avoir émis l’idée que le 75,000$ que Ce Charest reçoit chaque année en plus de son salaire, ne pourrait-il pas être une prime à la destruction ? On dit que cela provient de son parti politique. On n’a pas dit lequel. N’oublions pas que Charest n’est pas un Libéral mais un Conservateur. S’il fait la « job de bras » actuellement, ici, au Québec, sous le vocable du parti Libéral, il conserve tout de même toujours l’ambition de devenir une sommité au niveau Canadien avec les conservateurs, il doit donc, comme tous les petits personnages qui crachent sur leurs origines, démontrer au ROC qu’il est de leur bord !
Comment peut-on se débarrasser de cet oiseau de proie avant qu’il n’ait fait des dégâts irréparables ? Je ne sais pas vraiment, je ne suis pas constitutionnaliste, mais une chose est sûre, il faut une union citoyenne forte, que tout le monde pousse la roue de notre avenir dans le même sens. Il ne faut surtout pas non plus oublier que nous aurons affaire à forte partie. Tous ces financiers et banquiers véreux, ceux qui financent le PLQ, ne se laisseront pas tasser sans rouspéter. Mais tous ensemble, nous le pouvons.
Ivan Parent