« Une victoire du mouvement souverainiste » selon le RRQ - Lettre à M. Bourgeois

Logique sophistique canadianisatrice à son meilleur ! La sécurité des familles

Ce n'est pas le tollé général qui justifie l'annulation du programme de la CCBN

Tribune libre


« Une victoire du mouvement souverainiste », selon le RRQ

Jean-François Néron-Le Soleil-2006 02 17

Bonjour M. Bourgeois,
Bravo pour cette affirmation. Je suis heureux que vous ayez rectifié le tir à cet égard. Vous devez être dans le jus total... et crains que vous n'ayez le temps de me lire, mais bon, quand vous aurez du temps, permettez-moi encore quelques suggestions.
Dans votre affirmation qui suit, si elle est bien de vous, « Le réseau n'a jamais fait appel aux armes. C'était une violence partagée », vous vous contredisez de manière sophistique ou pour le moins trouble. Dommage, mais vous pourrez corriger le tir plus tard. Le vôtre cependant n’est que de la petite bière au regard de ceux d’en face, mais cela ne justifie rien… justement…
Dans l'affirmation « Nous n'avons jamais fait appel aux armes », sous-entendu « violence », vous dites que vous n'étiez pas violent et ne menaciez personne de violence, ce qui du reste me semble vrai puisque vous parliez de désobéissance civile. Or en disant qu'il y avait une « violence partagée », vous affirmez forcément que vous avez été « violent » par la menace du moins...
C'est un peu trouble et vous suggère plutôt de dénoncer la fausse raison donnée par les canadianisateurs. Ce n'est pas parce que la Re-Constitution était menacée de grabuge que la CCBN a retiré de sa programmation la reconstitution des batailles et le bal masqué, mais bien parce qu'elle n'a pu résister à la vague déferlante de protestations presqu'unanime que leur affiche de fausse concorde et de fête a provoquée, et ça, c'était tout ce qu'il y avait de pacifique. La CCBN n'est pas neutre, elle ment, elle l'était en devenant promotrice et publicitaire commanditée d'une fausse ré-conciliation nationale, et elle l'est quand elle annonce qu'elle ne le sera plus. Ce pourquoi il faut la dessaisir de la tutelle qu'elle impose d'autorité aux Québécois et à la souveraineté culturelle historique et commémorative du Québec. Nous allons nous engager dans cette bataille du rapatriement de la CCBN sur le territoire physique et mémoriel du Québec pour la mettre entre les mains de la députation du peuple souverain du Québec.
Quant au sophisme de l'argumentaire de ces canadianisateurs de la CCBN que l’on doit dénoncer, il faut pour être crédible tenter d’être irréprochable question logique. Du moins, s’efforcer de l’être.
J'attire donc votre attention sur le « sophisme de la double faute » qui caractérise votre affirmation dont j'ai parlé plus haut... Voir Wikipédia Sophisme de la double faute - Sophisme et Midori Wiki Argumentation solide | fondhum.org )
En invoquant le fait que d'autres l'ont fait, vous faites dans la logique sophistique qui justifierait votre supposée violence. Certes le cercle vicieux de la violence, en provoque d'autre, même que, elle est faussement justifiée par n'importe quoi, y compris ce qui serait une provocation non violente, comme le fait de présenter de manière canadianisatrices des reconstitutions qui sont non violentes... et s'il y a violence des consciences, cela est sophistique de la supposément justifier par cela. La violence des uns ne valide pas la violence des autres. Si l'on veut justifier la violence, il faut s'y prendre autrement pour être logique.
Quant à la CCBN elle use de sophismes à ne plus savoir qu’en faire pour le prix d'un, inventant même une nouvelle pratique qui ferait pâlir d’envie les maîtres grecs en la matière, à en perdre leur latin… ce pourquoi certains pourront avoir du mal à se sortir de cet écheveau sophistique inextricable qui invente un nouvel ensemble sophistique que je me risque à nommer Le « sophisme d'ensemble tordu » ou le « sophisme dit du Canada canadianisé » ou « sophisme à large spectre canadianisateur », permettant dans une même affirmation de cumuler un nombre incroyable et jamais égalé de syllogisme dans une même affirmation. Du moins tel m’apparaît être les raisons données pour justifier l’annulation du programme contesté du CCBN pour le 250e du Québec.
- Le sophisme « d'ad hominem »
Il « consiste à s´en prendre à la personne qui énonce une idée ou un argument plutôt que cette idée ou cet argument eux-mêmes et à chercher ainsi à détourner l´attention de la proposition qui devait être débattue vers certains caractères de qui l´a avancée. ». Ici, la personne incriminée se trouve à être les forces opposées au programme proposé. Or la personne est supposée avoir proféré des menaces, ce qui seul a engendré l'annulation annoncée. Ce qui permet de détourner l'attention de ce qui est vraiment en jeu, à savoir, les raisons tout à fait pacifiques données par la presque totalité des opposants à la présentation canadianisatrice annulée. Ainsi toutes ces autres bonnes raisons sont réfutées en s'en prenant aux seules raisons de menaces de grabuge. Il s'agit « d'Empoisonner le puits » ou de prétendre qu'il a été empoisonné. C'est aussi un sophisme apparenté dit du « hareng fumé ».
- Le sophisme dit du « hareng fumé »
« L´utilisation du hareng fumé est un art difficile et le pratiquer avec talent n´est pas à la portée de tout le monde. Il convient en effet que le hareng soit soigneusement choisi pour présenter de l´intérêt en lui-même, tout en donnant l´impression d´entretenir un réel rapport avec le sujet traité dont il veut divertir. Il est absolument nécessaire de satisfaire ces deux conditions si on veut que les victimes suivent la fausse piste et la suivent assez longtemps sans s´apercevoir qu´elles ont été bernées. » Ici, on use de la logique médiatique qui n'accordera que peu de temps à la question débattue. En jetant en pâture aux chiens médiatique un « hareng fumé » on permet de détourner l'attention de son flair sur une question accessoire qui détourne de la question principale controversée.
Ainsi on s'assure de pouvoir prendre la fuite en comptant sur la succession des UNES qui seront bientôt consacrées à toute autre chose maintenant que l'annulation dissipe les menaces de grabuge qui intéressent avant tout ces médias. Ce qui permet aussi d'espérer qu'on passera vite à autre chose en laissant l'impression que sans ces menaces, le projet aurait été valide et accepté par la majorité alors que ce qui vient de s'étaler depuis des jours dans les médias montre bien que la levée générale de bouclier était tout autre que menace de lancements de pierre ou bousculades.
Ainsi, vite fait et dans l'heure, les UNES de GESCA abondent : GM et Chrysler réclament encore des milliards de dollars | Éric Lapointe sort de l'hôpital | Obama signe un énorme plan de relance |

Alerte aux punaises: une réglementation inefficace

L'affaire est entendue ! Allez Hop ! Cascade ! Et on passe à autre chose... OUF ! On l'a échappé belle... Et, comme on peut difficilement plus avant faire du millage avec le dossier, pas un blogue de La Presse n'en parle... pourtant d'habitude si avide de controverse... comme si elle n'existait plus, comme si elle n'avait existé que parce qu'il y a eu que des menaces de grabuge... De quoi donner l'envie d'en faire ! Comme si des dizaines d'articles, d'écrits, d'entrevues, de chroniques n'avaient jamais existé... Allez encore un peu de distraction...

Gainey met Kovalev au repos


Pour que cela fonctionne bien sûr le sophiste habile s'assure qu'il y ait quelque fondement au fait de s'attaquer à au caractère particulier d'une partie de l'opposition à leur projet annulé. Bien sûr, les menaces de grabuge auraient pu rendre périlleuse la tenue de l'événement, mais la question est : aurait-il été pour autant valide sans ces menaces ? Aurait-il été pour autant été validé par la grande majorité des Québécois si des menaces de bousculades et de supposées violences n'avaient pas été exposées ? N'y aurait-il pas eu des manifestations tout ce qu'il y a de pacifique ? Ce qui sans violence, ni menace à la sécurité des familles aurait malgré tout invalidé la présentation prévue. Sans parler du fait que manifestations ou pas, l'opinion générale n'étaient-elle pas, défavorable à la CCBN ? Bien sûr que oui !
- Le sophisme « de la terre brûlée »
Non content de brouiller les pistes on s'assure aussi de livrer l'adversaire au dénuement. En pratiquant la politique de la terre brûlée. On pense couper les vivres et les voies de transport des opposants en retirant les manifestations les plus évidentes de la canadianisation du 250e, en se gardant bien de livrer intact le territoire occupé. On tente de conserver l'essentiel, la propriété du territoire physique et mémoriel du peuple souverain du Québec. On empoisonne le puits de la Connaissance historique des Québécois, on accuse l'autre de l'avoir empoisonné, on jette en pâture un hareng fumé pour disperser les pisteurs ce qui achève de miner le terrain de l'opposition à la canadianisation du Québec.
- Le sophisme de « l'homme de paille »
Ici, il est question de désigner un coupable sous son jour le moins favorable pour une fois encore discréditer le vrai argumentaire des opposants pacifiques pour se décharger de sa propre responsabilité dans l'affaire, dans l'argumentation de l'affaire...
« Si on ne peut vaincre un argumentaire, il peut être possible de sortir victorieux d´une confrontation avec une version affaiblie de cet argumentaire : cela sera d´autant plus facile si nous créons nous-mêmes la version affaiblie en la façonnant exactement telle qu´elle doit l´être pour garantir qu´elle sera démolie. Tel est, en substance, la stratégie mise en œuvre par le paralogisme dit de l´homme de paille. Il tire son nom de cette ancienne coutume des soldats qui s´entraînaient au combat contre un adversaire fait de paille.

Mais alors que l´homme de paille d´entraînement martial est connu pour être tel, qui a recours à un homme de paille dans une argumentation le tient souvent pour son véritable adversaire et est donc dès lors convaincu de l´avoir défait en le battant. Le stratagème échappe donc à qui le commet et il nous faut être attentifs aussi bien à ne pas le laisser commettre contre nous qu´à ne pas le commettre nous-mêmes. Pour cela, le principe de charité argumentative doit être gardé en mémoire : il demande que l´on s´efforce de présenter les idées que nous contestons sous leur jour le plus favorable. Les victoires remportées dans un débat perdent de leur valeur et de leur importance à proportion que ce principe fondamental n´est pas respecté. »

- Le paralogisme ou sophisme de « suppression de données pertinentes »
« Ce paralogisme est un des plus difficiles à détecter puisqu´il consiste justement à occulter des données pertinentes à la conclusion qui est défendue dans une argumentation. Un argumentaire est d´autant plus fort que toutes les données pertinentes ont été prises en compte. Mais il arrive aussi que, volontairement ou involontairement, certaines données pertinentes ne soient pas rappelées. »

Ici la donnée pertinente sciemment occultée, par la CCBN, par les commentateurs partisans de la CCBN, dont Jean-Jacques Samson du Journal de Québec – on y reviendra ( 2009 02 17 - La botte de terroristes ) – est justement la pacifique pertinence des raisons données pour s'opposer aux célébrations annoncées et qui ont mis le feu aux poudres. Dont cette jovialiste poignée de main falsificatrice voulant faire étalage d'une fausse concorde de l'État d'occupation militaire de la Conquête et de l'État du Canada qui sans rupture lui succède sans se nommément soumettre aux voix du peuple. L'argument donné pour justifier l'annulation des activités controversées prévues, à savoir la menace à la sécurité des familles, passe sous silence la validité de l'opposition pacifiste aux événements qui invalide l'événement encore plus sûrement que toute menace de violence.
- Pour embrouiller le tout, le sophisme de « postulat indémontrable » associé à « l'argumentum ad ignorantiam (Appel à l'ignorance) »
« Il n'y a aucune preuve que X est faux. Donc, X est vrai »


La CCBN postule que des menaces terribles mettaient en péril la sécurité familles. Ce postulat est indémontrable. On ne peut assurément postuler que les menaces auraient été mises à exécution, on ne peut postuler que de telles menaces auraient été en mesure sans autres mesures de corrections « de menacer les familles », de permettre la tenue sécuritaire de l'événement. Postuler que c'est le cas, viendrait à dire que rien n'est possible parce que l'on cède à la menace. Cela voudrait dire que la CCBN postule qu'un événement endossé et approuvé par la très grande majorité des Québécois pourrait être annulé, ne pourrait pas se tenir, ne pourrait pas se lever d'un bloc pour permettre ce que peuple veut. Ridicule... Absurde, mais cela est difficilement démontrable, on ne peut pas démontrer que le postulat est faux, donc, on affirme qu'il est vrai, et qu'à lui seul, cela permet de passer sous silence tout ce qui précède.
- Le sophisme de « L´appel à la peur »
« Ce paralogisme est commis lorsque l´on fait naître la peur, que ce soit par une menace d´user de la force ou d´autres moyens, afin de faire valoir une position. Au lieu de prendre en considération le sujet discuté et de peser les arguments invoqués, on déplace ainsi la discussion vers les conséquences de l´adoption de telle position — qui sont désastreuses à un titre ou à un autre pour notre interlocuteur qui y adhère. »


Ce pourquoi, l’argument de la menace doit être banni dans l’argumentaire qui n’est pas sophistique. Mais ce n’est pas une raison pour en user autrement, mais de la même manière, pour emporter l’adhésion ou discréditer ses contradicteurs. Ce que fait la CCBN en arguant qu’elle s’est soumise à l’argument de la menace au lieu de convenir qu’elle avait erré compte-tenu des arguments invoqués par l’opposition à ses vues sur le 250e ici concerné.
« La menace n´a pas à être explicite et peut même n´être perceptible qu´aux partis impliqués : c´est justement ce qui rend parfois ce paralogisme difficile à détecter. Nous avons tous des peurs et elles sont parfois très profondément ancrées en nous. Les démagogues ne l´ignorent pas et en tirent parti en commettant le paralogisme de l´appel à la peur. »


Voici des exemples de ce paralogisme:

— « Mécréant! Tu finiras en enfer!»

— « Ces militants menacent notre mode vie, nos valeurs, notre sécurité »


C’est l’exacte conclusion de Jean-Jacques Samson dans son article abondant cent mil à l’heure à la thèse sophistique des canadianisateurs du Québec.
« Au Québec, toutefois, les événements à commémorer, par qui et quel sens leur donner, seront cependant décidés dorénavant par le tribunal du Réseau de la résistance du Québec de Pierre Falardeau et Patrick Bourgeois. C’est simplement une autre forme de domination de la majorité. »


( On y reviendra… Le Journal de Québec-2009 02 17Jean-Jacques Samson-Chroniqueurs- La botte de terroristes -)


Ici, ce n’est même plus du syllogisme, ce n’est tout simplement pas de la langue française… « domination de la majorité » en français veut dire l’exact contraire de ce que l’auteur semble vouloir dire… à savoir « la domination de la minorité sur la majorité » …

Domination : être, vivre sous la domination de qqn : dans l’esclavage, la sujétion.

À moins qu’il ne s’agisse du sophisme de « L´appel à la pitié (ou argumentum ad misericordiam) » En effet, comment ne pas avoir pitié de tel locuteur incapable même de formuler ses arguments fallacieux de manière à ce qu’ils disent en français ce qu’ils veulent dire… À moins qu’il soit question du syllogisme de « La pente glissante »

« Sous le nom d´effet domino, c´est pourtant bien sur une manière de paralogisme de la pente glissante que s´est construit une part de la politique étrangère des États-Unis durant la deuxième moitié du XXè siècle : celui-ci consistait à affirmer que si le gouvernement de tel pays passait à gauche, tous les autres pays environnants passeraient également à gauche. »


Comme les seules raisons de l’annulation des activités canadianisatrices prévues ne sont pas le fait de l’opposition majoritaire et pacifique des Québécois, comme il s’agirait plutôt et contre toute logique, de l’effet de menaces de quelques existés anonymes ( va savoir, qui peut dire que le dites menaces parties du site de pétitions opération1759.org du RRQ, ou transmises au RRQ, sont bien réelles et qu’elles n’émanent pas plutôt des canadianisateurs activistes, comme l’a déjà fait la GRC quand les fauteurs de troubles n’étaient pas suffisamment fauteurs… ). Encore là, on entre dans le « postulat indémontrable » et je n’y abonde pas en mettant en doute la véracité de telles menaces. Du reste, si elles sont vraies qu’attendent les autorités pour enquêter et sévir !?

Pour sa part, le RRQ n’a jamais parlé d’autre chose que de manifestations pacifiques de désobéissance civile. Qu’y a-t-il de menaçant pour la sécurité des familles dans un sit-in et dans le refus de circuler ?

À moins qu’il s’agisse du « Post hoc ergo procter hoc ». « On retiendra surtout que le seul fait qu´un événement en précède (ou est corrélé à) un autre ne le rend pas cause du deuxième. Ne pas confondre corrélation et causalité est d´ailleurs une des premières choses qu´on apprend en statistiques, comme on le verra au chapitre suivant. Dans un hôpital, la présence d´individus appelés médecins est fortement corrélée avec celle d´individus appelés patients : ça ne veut pas dire que les médecins sont cause de la maladie. »

Ainsi, même si dorénavant le « sens à donner à une commémoration » devait être subordonné à un autre avis que celui donné d’autorité par les canadianisateurs, voire à des menaces de violence, cela veut-il dire forcément que cela sera la cause de toute définition commémorative par la suite ? Pour peu ici que la menace soit bien la cause de l’annulation annoncée… Ce qui est suggéré ici c’est que nous ne devons pas contester pacifiquement ce que les canadianisateurs nous disent, cela serait la cause d’une forme de « domination de la majorité » ? Pardon… « de la minorité sur la majorité » !
Sortir du cercle vicieux du sophisme


Suis-je moi-même en train de produire une argumentation sophistique qui pècherait par exemple par sophisme de « l'homme de paille » en inventant un adversaire de paille sous son plus mauvais jour et sous son jour le plus faible. On pourra m'accuser de le faire, mais encore faudrait-il le démontrer. J'objecterai que j'attribue au contraire une incroyable force et habilité à l'argumentaire de mon contradicteur. De plus, même si je l'étais, sophistique, cela ne justifie pas de l'être, pour peu que j'aie démontré qu'il l'est. L'affirmer serait un « Sophisme de la double faute », ma faute ne justifie pas celle de l'autre et vice versa.
En affirmant qu'elle procède à l'annulation de son programme contesté en raison des menaces à la « sécurité des familles », la CCBN affirme que toute la contestation était le fait de la menace de violence. Ce qui n'est pas le cas. Car, la programmation prévue de l'avis presqu'unanime des Québécois, devait être revue ou annulée même s'il n'y avait pas eu de menaces. Il s'agit ici de désigner un coupable qui même s'il l'était ne rend pas pour autant justifiable le projet prévu. Même s'il n'y avait eu aucune menace, il serait tout autant valide et nécessaire de le fonder sur d'autres bases. À mon avis et de l'avis de toutes les personnes parties de l'opposition pacifiste au projet canadianisateur de la CCBN.

Pour sortir du cercle vicieux du sophisme, il nous faut engager un débat. La CCBN vient de nous dire qu’elle ne veut pas de débat, elle ne veut débattre que dans la perspective de vaincre sans péril. Elle se soustrait au débat en niant le fait qu’elle n’est pas partisane, qu’il n’y a pas eu, n’a pas, et n’aura pas de visée commanditaire canadianisatrice. À la face même de ce qu’elle a présenté et qui a provoqué un tollé pacifique général, à la face même des arguments avancés pour retraiter, elle démontre sa partialité activiste et propagandiste, démontre qu’elle ne désarme pas, démontre qu’elle ne capitule pas, au contraire, elle attaque les souverainistes de front de manière sophistique et dilatoire.

Ce qui justifie qu’elle soit dessaisie de sa juridiction tutélaire sur notre souveraineté culturelle historique et nos territoires physiques et mémoriels commémoratifs.

La CCBN doit être rapatriée au Québec sous l’autorité de l’Assemblée nationale du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Ce qui permet du reste de poursuivre le débat et non le fuir, comme tente de toute ces forces de nous l’imposer les canadianisateurs submergés par la controverse qu’ils ont eu même suscitée, comme ils l’ont été quand ils ont voulu faire passer les artistes opposés à la Art-peur, pour des marginaux « gâtés » du système. On a bien vu le résultat, les artistes n’ont pas lâché, et les Conservateurs ont été défaits au Québec.

La faiblesse de l’argumentation est la même, elle est fondée sur une entreprise sophistique des plus sophistiquée. Mais qui trompe-t-elle ? Assurément peu de gens, puisqu’elle fait tout pour qu’on passe à autre chose…

Ce ne sera donc que partie remise… Mais ça aussi cela fait l’affaire des canadianisateurs qui pensent gagner en laissant pourrir un statu quo de blocage qui ne reçoit pas les voix du peuple. Un jour… à force de forcer pour imposer l’imposable, les sophistes seront confondus… et leurs sophismes feront place à la logique, le blocage canadien est tout sauf généreux, ouvert sur le monde, et surtout, fondé par et pour le peuple.
Bref, même s'il est trop tard pour l'être, loin des menaces et de la violence, continuons à faire valoir la cause du peuple souverain du Québec.
Rapatrions la CCBN au Québec, sous l'autorité de l'Assemblée nationale.
Luc Archambault
Autres références
ANNULATION du 250e-Pas question-Il y aura manifestation à Ottawa et ailleurs
Il faut rapatrier la CCBN sous l’Autorité de l’Assemblée nationale
ET NON remettre le dossier à la CCNQ. Pour deux raisons essentielles...
TRIBUNE LIBRE DE VIGILE - Luc Archambault - 2009 02 17
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BlogLeMond.fr - Québec libre - Une journée dans la vie d'un peuple souverain
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2009 02 13-Le 13 septembre 1759. Un malentendu !? Vraiment !?
1759-2009 - Lettre ouverte au baron Georges Savarin de Marestan, lignée de Montcalm par Luc Archambault

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Au fond « l'intérêt national » du peuple souverain de France est toujours bafoué par le citoyen Sarkozy par Luc Archambault

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