Un pacte ou une coalition PQ-QS :

Non seulement possible mais aussi souhaitable !

Imaginez 2 minutes les portes que cela pourraient éventuellement ouvrir...

Tribune libre

Par André Parizeau, chef du Parti communiste du Québec (PCQ)
Note : le PCQ est une organisation clairement identifié au mouvement indépendantiste et qui est en même temps un des collectifs reconnus au sein de Québec solidaire (QS).
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Pourrait-on éventuellement concevoir une coalition ou un pacte qui pourrait être signé entre le PQ et Québec solidaire ? Une telle chose serait-elle d’autre part souhaitable ? Plus le temps passe, plus il y de gens, au sein du mouvement souverainiste qui commencent à reprendre à leur compte une telle idée.
La chose est encore loin de faire consensus, y compris, et notamment au sein du PQ qui est habitué à se voir comme le seul parti politique ayant le droit véritable de cité au sein de la mouvance souverainiste, et s’objectant du même coup à ce que quiconque vienne ultimement contester son quasi-monopole. Ce manque d’ouverture assez flagrant a, cela dit, aussi ses adeptes au sein de Québec solidaire. Il reste que la présence d’un nombre grandissant de souverainistes, commençant à dire qu’il faudrait peut-être changer d’attitudes, à de quoi encourager. C’est d’ailleurs assez manifeste au sein des pages mêmes du site de Vigile.net .
De plus en plus nombreux sont également ceux et celles qui ajoutent aussi leurs voies pour dire que les chicanes de clocher au sein du mouvement souverainiste devraient céder leurs place à un effort d’unité plus grand, arguant que « nous nous tirons beaucoup trop souvent dans le pied » et que sommes devenons alors notre « pire ennemi ».
Tout récemment encore, alors que j’étais invité à prendre la parole à l’occasion du 10e anniversaire du journal « Le Québécois », organisé par le RRQ, il était frappant de voir combien cela revenait dans les interventions des autres orateurs. C’était aussi au centre de ma propre intervention.
D’entrée de jeu, je voudrais régler certaines choses. Nous, au PCQ, sommes également tous membres de Québec solidaire car nous formons au sein de cette formation un collectif officiellement reconnu. Un peu comme le SPQ formait de son côté un club politique au sein du PQ (jusque la direction du PQ décide finalement de mettre un terme à l’expérience).
De ce fait, nous nous sentons beaucoup plus proche de Québec solidaire que du PQ. Et les récentes sorties d’Amir Khadir face à la visite prochaine de la royauté britannique, de même que face au rôle passé et actuel de Lucien Bouchard dans le dossier des gaz de schistes renforcent notre confiance en Québec solidaire. Nous sommes en contre partie assez critiques du PQ. Est-ce à dire que nous sommes nécessairement et pour autant d’accord avec tout ce que Québec solidaire, ainsi que son député, Amir Khadir, peuvent faire ou dire. En général, tel est le cas. Mais pas forcément le cas tout le temps et sur tout. On citera en exemple le fait que le PCQ préférait appuyer très clairement le Bloc lors des dernières élections et a toujours été assez critique du NPD.
Notre attachement à Québec solidaire, de même que nos nombreuses critiques face au PQ, ne nous empêchent pas de dire en même temps que cela prendra forcément et nécessairement, et à un moment donné, une alliance la plus large possible de toutes les forces souverainistes, même les plus modérées, si nous voulons avoir une chance de réaliser un jour l’indépendance du Québec. J’insiste sur les mots « toutes les forces souverainistes », ce qui impliquera forcément, et jusqu’à nouvel ordre le PQ. J’ose en même temps espérer qu’un autre grandissant de membres, au sein même du PQ, finiront par dire la même chose en pensant à Québec solidaire.
Advenant la mise en place d’une éventuelle coalition ou pacte entre ces deux formations, soyez assurés que cela pourrait avoir un effet bœuf sur l’ensemble de la cause souverainiste. Pour sûr, cela redonnerait pas mal plus de confiance à tous ceux et celles, notamment au sein de la mouvance souverainiste, qui sont de plus en plus désillusionnés de la vie politique au Québec. Cela devrait d’autre part favoriser une très confortable double majorité dans une éventuelle future élection.
Par double majorité, j’entends une très claire majorité des voix, doublé d’une toute autant claire majorité de député-e-s souverainistes élues à l’Assemblée nationale. De quoi, du même coup faire taire tous les commentaires de ceux et celles qui voudraient ensuite dire que les souverainistes n’auraient pas suffisamment de légitimer pour aller de l’avant dans leur projets.
Une telle alliance ou pacte devrait forcément inclure une entente quant au partage des circonscriptions, mais également aussi une entente quant à l'importance d'inclure la question de ce que tous s,engageraient à faire suite à une éventuelle victoire commune sur le plan électoral, ainsi que les grandes priorités pour enclencher le processus d'accession à l'indépendance une fois qu'une claire majorité aurait été acqauise au sein de l'Assemblée nationale.
Pour nous, au PCQ, il est plus important que jamais de mettre de l’avant l’importance d’une telle unité, ainsi que de faire la promotion d'une telle éventuelle entente. Non pas que nous pensions qu’il faudrait ultimement revenir à un seul parti. Nous sommes assez bien placés pour dire que l’idée de « parti unique » non seulement ne peut marcher à terme, mais peut même être très nuisible pour l’avenir de tout mouvement. Le mouvement communiste international l’a expérimenté avec les résultats qu’on connaît. De multiples mouvements nationalistes l’ont aussi expérimenté, y compris ici, au Québec, et là encore ce ne fut en général pas le plus positif. De toute manière, aussi bien le PQ, que Québec solidaire, sont là pour rester. Ils représentent tous deux des orientations, notamment sur le plan social et économique, assez différentes les unes des autres et il serait illusoire de penser que ces différences iront à la longue en s’estompant. En fait, c’est bien plutôt le contraire qui risque de se produire. Il reste, qu’à terme, nous avons aussi des intérêts et des objectifs communs, ce qui laissent la place ouverte à de possibles et même souhaitables alliances.
Il reste aussi le fait que l’actuelle diversité existant sur la scène politique, entre le PQ et Québec solidaire, en empêchant un retour à une éventuelle situation de « pensée unique », est très certainement un des très grands atouts de la gauche ainsi que de l’ensemble du mouvement souverainiste actuellement. Cela tend du même coup à créer différents contre-pouvoirs, ce qui pourrait aussi nous aider à terme à éviter une eventuelle ossification du mouvement.
Regardez seulement comment d’autres nations ont pu, ailleurs dans le monde, conquérir leur propre indépendance, et vous verrez à chaque fois que cela impliquait et prit forme au travers d’alliances similaires.
D’où l’importance de combattre au quotidien, et dans la pratique, le sectarisme qui continue malheureusement de traverser beaucoup trop le mouvement souverainiste. Il existe présentement de multiples lieux permettant dans les faits de faire cela. L’actuelle coalition pour la défense du français et de la loi 101 est l’un de ces lieux; les différentes sociétés St-Jean Baptiste, notamment à Montréal, sont autant d’autre de ces lieux qui peuvent favoriser les rapprochements. Même chose pour le Conseil de la souveraineté. J’oserais aussi inclure dans cette liste le Bloc Québécois, comme lieu d’échange et de coopération entre toutes sortes de tendances, œuvrant toutes au sein du mouvement souverainiste.
Pour nous, au PCQ, cela prendra en même temps beaucoup plus. Cela prendrait notamment une stratégie tout à la fois simple et claire, qui pourrait relativement facilement faire consensus au sein de la mouvance souverainiste, y compris au sein du PQ et de Québec solidaire, et qui pourrait du même coup servir de ciment à cet effort d’unité à accentuer.
Depuis 1995, soit depuis plus de 15 ans, on parle beaucoup de l’importance de redéfinir et de clarifier une telle stratégie. Tous les efforts entrepris par le PQ pour essayer de combler ce vide ont tombé jusqu’ici à plat. Avec tout le respect qu’on doit à Québec solidaire, l’actuelle position de celle-ci a aussi ses défauts.
Ne pourrait-on pas conséquemment essayer de voir, à ce sujet, à la possibilité de joindre les meilleurs éléments de la stratégie de Québec solidaire, avec certaines des idées émises jusqu’ici au PQ, de même qu’au sein d’autres organismes souverainistes, non directement associés avec l’une ou l’autre de ces deux formations. ? Nous, au PCQ, nous pensons que tout cela est possible. Mieux encore, nous pensons que c’est en fait la meilleure avenue à suivre dans les circonstances. Cela aurait du même coup plus de chances de faire effectivement, et de manière large, plus facilement consensus au sein de l’ensemble du mouvement souverainiste.
C’est dans un tel contexte que nous voudrions attirer votre attention à ce que le PCQ adoptait en 2009, à l’occasion de l’un de ses congrès, et qui fait actuellement œuvre de la première section de notre programme politique. Cela portait exactement sur le même sujet. Depuis, c’est devenu comme notre « article No 1 » dans notre propre programme.
Nous ne prétendons nullement posséder la vérité infuse en la matière. Bien au contraire. Nous espérons cependant que cela puisse ultimement favoriser une réflexion plus large sur le sujet, bien au-delà de nos propres cercles d’influence, et que cela puisse aussi et à terme contribuer à cette éventuelle plus grande coopération de l’ensemble du mouvement souverainiste. Vous trouverez ci-joint de larges extraits de notre propre programme, portant sur cette fameuse question de la stratégie à prendre pour accéder à l’indépendance du Québec. Le tout s’appuie sur le fait qu’une telle forme de coopération pourrait effectivement nous permettre d’attendre cette fameuse double majorité dont je parlais plus haut.
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La première condition nécessaire à l’émergence du socialisme en sol québécois est l’accession à l’indépendance nationale. Rapidement après son élection, un gouvernement dont ferait partie le PCQ et qui aurait été élu en coalition ou autrement, devrait déclarer unilatéralement l’indépendance du Québec vis-à-vis de la fédération canadienne et de la couronne britannique. Cela sous entendrait, au préalable, que l’Assemblée nationale ait adopté une constitution, laquelle aurait déjà été bien exposée à la population québécoise durant la campagne électorale.
Cette constitution n’aurait un caractère que temporaire, le temps qu’on puisse effectivement accéder à l’indépendance, et que le gouvernement ait également eu le temps de mettre en place et de consolider les différentes bases du nouveau pouvoir populaire.
Ce gouvernement aurait, par la suite, l’obligation d’enclencher une vaste consultation auprès de la population, afin de récolter toutes les suggestions visant à peaufiner et bonifier cette constitution. Advenant que notre système électoral n’aurait pas encore été modifié afin d’y inclure les règles de la proportionnelle, un nouveau projet de loi serait également présenté à l’Assemblée nationale, de manière à réaliser cette réforme depuis si longtemps réclamée. Une élection aurait ensuite lieu de manière à élire les membres d’une Assemblée constituante dont le mandat serait alors de reprendre le contenu de la Constitution temporaire, déjà adoptée par l’Assemblée nationale, de regrouper toutes les suggestions faites précédemment, lors du processus de consultation populaire, d’en faire un tri et de rédiger un projet de Constitution complète pour un Québec indépendant. Celui-ci serait ensuite soumis à la population du Québec, via un référendum, pour fins d’approbation.
La grande majorité des membres de cette Assemblée constituante serait élue sur une base géographique (de régions), à partir de listes fournies par les différents partis politiques. Dans le but d’éviter que cette Assemblée finisse par se polariser autour des seules lignes partisanes, un certain nombre de sièges, lesquels ne devraient pas dépasser les 20%, seraient d’autre part réservés aux différents organismes composant la société civile; ceux-ci pourront, au besoin, faire front commun, et devront présenter leurs propres listes de candidats et de candidates, établies sur un plan national.
L'indépendance étant injustifiable sans progrès social, le PCQ militera activement afin d'inclure dans cette constitution des éléments progressistes dans la perspective d'une transition socialisme, entre autres le droit à l'éducation à tous les niveaux, le droit à un système de santé public et universel, le droit à un revenu décent, etc., ainsi que d'enchâsser dans cette constitution le principe de démocratie participative avec des conseils locaux.
Cette Assemblée constituante devrait également revoir l’actuelle Charte des droits et des libertés de manière à en faire tous les ajouts et modifications qui s’imposeraient afin de la rendre encore meilleure et plus complète.
2. Mettre fin non seulement à notre dépendance politique, mais aussi économique
Une fois cette étape cruciale derrière lui, le peuple québécois pourra enfin se réclamer libre de la culture impérialiste oppressante. Toutefois, il faudra patienter un peu plus longtemps avant de pouvoir se réclamer libre de toute forme d’impérialisme, étant donné la dépendance économique de la nation québécoise vis-à-vis des États-Unis ainsi que de la fédération canadienne.
Ce problème devra impérativement être corrigé de la manière la plus rapide possible, en diversifiant nos partenaires économiques, même si cette démarche peut prendre un certain temps. Un effort particulier sera entrepris pour développer beaucoup plus nos échanges ainsi que nos relations économiques, avec les différents pays d’Amérique Latine, notamment ceux qui sont dirigés par des gouvernements de gauche.
Une renégociation de la place du Québec, au sein de l’ALENA, ainsi que de tous les autres traités que le Canada aura signé en notre nom, devra également faire partie des priorités d’un tel gouvernement, au sein duquel le PCQ œuvrerait. Le maintien d’une quelconque dépendance vis-à-vis d’un partenaire, quel qu’il soit, ne peut que grandement nuire à la quête d’une réelle indépendance - et donc du socialisme – au Québec.
Tout futur traité ou entente que signerait le gouvernement d’un Québec indépendant devrait nécessairement être basé sur les principes d’égalité et de respect de la souveraineté des différents États concernés.
3. Par rapport à nos rapports futurs avec le reste du Canada, ainsi qu’avec les peuples autochtones et Inuit
La déclaration unilatérale d’indépendance du Québec, ainsi que la nouvelle Constitution dont se doterait le Québec, confirmeraient le fait que le Québec reprend immédiatement, et sans autre délai, possession de toutes les terres, biens et propriétés, anciennement sous le contrôle du fédéral canadien. Il est en même temps évident qu’il faudrait éventuellement en venir à une entente avec le gouvernement canadien concernant la cession de tous ces biens et propriétés.
Une fois cette déclaration unilatérale faite, le gouvernement du Québec ferait tout en son pouvoir pour s’assurer qu’une telle entente serait conclue dans les meilleurs délais, ainsi qu’au meilleur avantage des deux parties. Une telle entente devrait aussi inclure le partage des dettes.
De manière urgente, ce gouvernement aura également à reprendre les pleins pouvoirs en matière de justice, y compris au niveau criminel (ce qui relève actuellement et exclusivement des compétences fédérales); il devrait rapidement mettre en place son propre système de cours de justice et de juges, ce qui inclurait la mise en place pour le Québec de sa propre Cour suprême.
Par rapport au dossier d’une éventuelle association entre un Québec pleinement indépendant et le Canada, cela devrait également fait le sujet de négociations qui pourraient ou non se faire en même temps, ou après.
D’entrée de jeu, une telle association pourrait s’avérer utile; tout dépendamment de la situation qui prévaudrait alors, des détails devant régir une telle association, ainsi que du degré de volonté existant, notamment du côté du reste du Canada, pour réaliser une telle association. Une négociation rapide et fructueuse par rapport aux questions relatives au partage des biens et dettes, devrait favoriser du même souffle la négociation de nouveaux rapports, en vue d’une éventuelle association avec le reste du Canada. Il serait cependant hasardeux, à ce stade-ci des choses, de se prononcer plus à fond sur le sujet, tant de choses pouvant encore changer.
La question de nos relations avec les peuples autochtones et Inuit devrait également être regardée avec attention. Un Québec indépendant devrait nécessairement reconnaître à ces peuples les mêmes droits que nous réclamons pour nous-mêmes. Il devrait offrir à ces peuples la possibilité de vivre côte à côte avec le peuple québécois, dans le cadre de ce nouvel État indépendant du Québec, tout en s’assurant que ces peuples puissent en même temps profiter de pouvoirs beaucoup plus larges que tout ce qu’ils ont pu avoir jusqu’ici, sur leurs propres territoires. À cet effet, cela prendra, encore une fois, la mise en place de toute une série d’autres négociations, avec chacun de ces peuples.
Ces négociations devraient également prévoir la possibilité que l’un ou plusieurs de ces peuples pourraient ultimement décider de ne pas suivre le reste du Québec et former leur propre État. Un Québec indépendant respecterait alors leur choix, sans chercher à s’immiscer dans leurs propres processus décisionnel, et chercherait en même temps à trouver une solution réaliste et mutuellement avantageuse à toutes les parties, notamment là où Québécois et Premières Nations partagent le même territoire.
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Pour en savoir plus sur les positions du PCQ, veuillez vous référer à notre site internet: wwww.pcq.qc.ca .

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Chef du Parti communiste du Québec (PCQ), membre fondateur de Québec solidaire, membre du Bloc québécois, et membre de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal (SSJBM)





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2 commentaires

  • Christian Montmarquette Répondre

    2 juin 2011

    «Une alliance prématurée»
    J'ai déjà donné mes avis et positions sur une telle alliance, qui, rappelons-le, fût maintes fois «refusée» par le Parti québécois.
    Mais, soyons sérieux et prenons pour acquis que, mis à part la question nationale, le PQ et Québec Solidaire sont d'abord «des adversaires politiques», puisque non seulement Québec Solidaire a été fondé «en rupture» avec le PQ, mais que, pour nous, le Parti québécois est un parti néolibéral et de droite, qui défend exactement les mêmes politiques libérales et la même idéologie économique que le Parti libéral lui-même.
    Je ne dis pas qu'une certaine stratégie électorale commune ne soit pas possible en dernier recours et dans certaines circonscriptions. Comme de retirer le candidat de QS dans Sherbrooke, en échange que le PQ retire son candidat dans Gouin par exemple...
    Mais, je dis qu'elle ne sera envisageable que tout près de la date des élections, lorsque que Québec Solidaire aura fait le plein de ses appuis dans l'opinion publique et dans la population.
    À mon humble avis, comme il n'est pas aisé de jouer au devin, une telle alliance demeurera difficile, surtout avec l'arrogance que je connais des instances péquistes, ayant déjà participé moi-même à de telles négociations dans la circonscription de Mercier.
    D'autre part, s'allier trop tôt au PQ serait littéralement l'équivalent de bâillonner Québec Solidaire de ses critiques, à mon avis fort nécessaires, envers ce parti, qui, par surcroit, devient de plus en plus énigmatique sur la question nationale.
    Au bout du compte, pour les électeurs, et en l'absence d'un mode de scrutin proportionnel, une telle coalition serait sans doute avantageuse...
    Mais permettez-moi de vous dire, que vous aurez un fichu de fil à retordre avec le PQ.
    ______________________

    Christian Montmarquette
    Membre et militant de Québec Solidaire
    depuis ses origines
    Références :
    «Une alliance «empoisonnée» :
    http://www.vigile.net/Une-alliance-empoisonnee
    « N’importe qui, Monsieur Archambault, et je dis bien n’importe qui, qui aurait un tant soi peu la tête sur le deux épaules, ne prendrait une telle décision sans même connaître qu’auront été les faits et gestes, la situation politique, les programmes, les déclarations et les orientations bien concrètes des autres organisations et leaders concernés, avant de serrer des mains têtes baissée et en public, sous l'œil vigilant de l’ensemble de la population et de l’intelligentsia du Québec.» - CM
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  • Archives de Vigile Répondre

    2 juin 2011

    Sapristi que ce M. Parizeau a raison.
    Et ça prend un communiste pour venir nous expliquer qu'une alliance dans la diversité et le respect est possible et souhaitable.
    La balle est dans le camp du PQ, tant qu'à moi.
    J. Binette
    indépendantiste