Nous ne reconnaissons plus la constitution coloniale canadienne parce qu’illégitime et sans honneur pour les Québécois.
Nous avons perdu assez de temps dans ces joutes constitutionnelles. Que nos représentants élus, une fois qu’ils seront en majorité indépendantiste se lèvent et proclament que le poste de vice-roi est aboli et remplacé par le président de l'Assemblée nationale en attendant qu'il soit élu pour cette fonction.
Et alors le vice-roi dissoudra probablement l'Assemblée nationale dont les députés dans leur majorité iront siéger dans un autre immeuble attenant et proclameront sans doute la République du Québec tout en donnant une date pour un référendum populaire ultérieur sur la question. Une douzaine de nouveaux pays ont fait de même récemment et ils furent reconnus par les autres pays, le Canada inclus, et les Nations Unies.
Alors la vraie partie de bras de fer commencera. Le peuple Québécois répondra par la résistance civile non-violente, par la non-coopération, par des boycotts, par la désobéissance civile ou même fiscale. Tolstoï, Thoreau, Gandhi, Martin Luther King, Mandela et d'autres, nous serviront alors d'exemple. C'est là qu'on verra vraiment la force et la détermination du peuple québécois à vouloir s’affranchir de cette foutue tutelle coloniale et que l'on constatera son désir de pleinement s'autodéterminer politiquement.
Il sera très important que cette résistance se fasse sans violence. Alors nous aurons l'opinion internationale de notre côté et la reconnaissance internationale de notre indépendance nous sera acquise, condition sine qua non, pour être admis au sein des Nations-Unies et jouer enfin pleinement notre rôle international.
De grâce, arrêtez de penser que le processus constitutionnel est incontournable. On sait bien que ce processus-dindon-de-la-farce est bloqué de tous les côtés. On a roulé vulgairement la nation Québécoise. Il lui reste à se retirer de la fédération canadienne pour sauver son honneur.
Vive l'indépendance du Québec.
Alain Raby, Saint-Jean-Port-Joli,