Il est chanceux, notre premier minus, non?
Depuis des mois, il voyait devant lui, en plein cœur de son cabinet, un malhonnête homme assis sur une montagne de détritus et de malversations de tous ordres, sans pouvoir freiner les dégâts. Il ne cessait de paraphraser Lamartine, répétant comme un mantra «Ô Tomassi, suspends ton vol, et vous journalistes, suspendez votre cours», mais la rumeur ne faisait que s’amplifier.
Tout à coup, miracle! Une sombre histoire de carte de crédit permet à Charest d’éloigner le gênant homme assis, de faire semblant de le congédier pour quelque chose qui n’a rien à voir avec les modes de financement du Parti libéral.
C’est qu’il paraît bien s’en sortir, le brigand en chef, mais il semble oublier qu’éclabousser quotidiennement non seulement son propre parti, mais toute la classe dirigeante, c’est profaner la démocratie elle-même, déjà malmenée régulièrement par les mensonges de ses homologues fédéraux.
Dépêchez-vous, monsieur Charest, de commettre un vol à l’étalage ou un méfait du même acabit, pour que nous puissions vous congédier sans avoir à invoquer vos compromissions multiples et la complaisance avec laquelle vous traitez les déprédations dont se rendent coupables de semaine en semaine les membres de votre cabinet… d’aisance.
Il est temps de jeter les ordures à la rue, ma foi!
Ô Tomassi, suspends ton vol !
Un cadeau pour Charest, payé par carte de crédit
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