Lettre ouverte à la CLASSE, à la FEUQ et à la FECQ

Pensez à vos camarades accusés de terrorisme

La justice est un principe beaucoup trop important pour le laisser se dissoudre dans le désordre ou l’oubli

Chronique de Richard Le Hir


Le 12 mai dernier, quatre de vos camarades, Roxanne Belisle, Vanessa L'Écuyer, Geneviève Vaillancourt et François Vivier-Gagnon, comparaissaient devant les tribunaux sous l’accusation « d’incitation à craindre des activités terroristes » en vertu des dispositions anti-terroristes du Code criminel, pour avoir lancé des bombes fumigènes dans le métro .
Personne n’avait été blessé, aucun dommage matériel n’avait été rapporté.
Mardi soir dernier, un homme armé jusqu’aux dents (5 armes dont une semi-automatique de type AK-47) s’est présenté au Métropolis dans le but avoué d’assassiner Pauline Marois, la chef du Parti Québécois qui venait tout juste d’être élue au poste de premier ministre, pour des motifs politiques. N’eût été de l’intervention héroïque de Denis Blanchette qui y a laissé la vie, Pauline Marois aurait pu y laisser la sienne, tout comme plusieurs autres personnes vu la nature et le nombre des armes récupérées par la police.
Le Code criminel canadien définit le terrorisme de la façon suivante :
L’alinéa 83.01(1)b) du Code prévoit qu’une « activité terroriste » est :

b) soit un acte - action ou omission, commise au Canada ou à l’étranger :
_ • (i) d’une part, commis à la fois :
_ • au nom - exclusivement ou non - d’un but, d’un objectif ou d’une cause de nature politique, religieuse ou idéologique,
_ • en vue - exclusivement ou non - d’intimider tout ou partie de la population quant à sa sécurité, entre autres sur le plan économique, ou de contraindre une personne, un gouvernement ou une organisation nationale ou internationale à accomplir un acte ou à s’en abstenir, que la personne, la population, le gouvernement ou l’organisation soit ou non au Canada,

_ • (ii) d’autre part, qui intentionnellement, selon le cas :
_ • cause des blessures graves à une personne ou la mort de celle-ci, par l’usage de la violence,
_ • met en danger la vie d’une personne,
_ • compromet gravement la santé ou la sécurité de tout ou partie de la population,
_ • cause des dommages matériels considérables, que les biens visés soient publics ou privés, dans des circonstances telles qu’il est probable que l’une des situations mentionnées aux divisions (A) à (C) en résultera,
_ • perturbe gravement ou paralyse des services, installations ou systèmes essentiels, publics ou privés, sauf dans le cadre de revendications, de protestations ou de manifestations d’un désaccord ou d’un arrêt de travail qui n’ont pas pour but de provoquer l’une des situations mentionnées aux divisions (A) à (C).

Sont visés par la présente définition, relativement à un tel acte, le complot, la tentative, la menace, la complicité après le fait et l’encouragement à la perpétration... http://www.justice.gc.ca/antiter/sheetfiche/terreurdefp1-terrordefp1-fra.asp.
Tous les éléments n’ont pas besoin d’être réunis pour que l’acte soit constitué.
La simple lecture de cet article vous permet de comprendre que vos camarades n’auraient pas dû être accusés en vertu de ces dispositions étant donné que leurs actes se situaient « dans le cadre de revendications, de protestations ou de manifestations d’un désaccord ou d’un arrêt de travail qui n’ont pas pour but de provoquer l’une des situations mentionnées aux divisions (A) à (C) » de la Loi.
La même simple lecture vous permet de comprendre que les actes perpétrés mardi soir au Métropolis relèvent clairement de cette Loi.
L’article 84.24 du Code criminel prévoit qu’une poursuite en vertu des dispositions anti-terroristes ne peut être engagée sans le consentement du procureur général, en l’occurrence le ministre de la Justice Jean-Marc Fournier, député de Mont-Royal. C’est donc lui qui a donné instruction au directeur des poursuites criminelles et pénales pour que de telles accusations soient portées.
Nous nous retrouvons donc en face d’une injustice avec le cas de vos camarades. Comme dans le deuxième cas d’autres accusations pourraient encore être portées, et notamment des accusations d’activités terroristes, il est prématuré de parler d’une atteinte au principe de l’égalité de tous devant la loi.
Mais il est certainement urgent pour vous de laisser savoir au gouvernement, tant à celui de Jean Charest et du PLQ qui est encore en poste pour quelques jours, que celui de Pauline Marois et du PQ qui sera assermenté dans quelques jours, quelle est votre position face à l’injustice commise envers vos camarades et au sort qui doit être réservé au vrai terroriste, ne serait-ce que pour permettre aux premiers de pouvoir clairement se démarquer du second, et éviter de traîner ces accusations comme un boulet toute leur vie.
Ne perdez cependant pas de vue que l’abandon de la poursuite contre vos camarades pour activités terroristes ne signifie pas pour autant que d’autres accusations, de portée beaucoup moins grave, ne pourraient pas être maintenues contre eux.
La justice est un principe beaucoup trop important pour le laisser se dissoudre dans le désordre ou l’oubli.
Richard Le Hir, ancien ministre du gouvernement du Québec


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15 commentaires

  • Robert Bibeau Répondre

    26 septembre 2012

    Excellent article Richard
    La suite de la résistance étudiante c'est qu'il se batte pour arracher leurs camarades des grifefs de l'État bourgeois répressif.
    Pas un seul en rison - pas un seul en amende - Cette loi inique était illégale et les sactions et répressions étaient et restent illégales - illégitimes
    Les lignes de piquetage étaient justes et raisonnables et soutenus par le peuple et les étudiants = Pas de poursuites pour avoir défendu une cause juste.
    Robert Bibeau

  • Florent Marquis Répondre

    19 septembre 2012

    Pour faire suite au débat entre Francis Déry et Patrice-Hans Perrier,
    J'ai visité quelques musées de la résistance lors de voyages en Europe, notamment aux Pays-Bas et au Danemark, et là aussi les résistants étaient qualifiés de terroristes par l'occupant nazi.
    Je sais que ceci est une banalité, mais tout dépendant de quel côté de la ligne de confrontation on se trouve, on est soit un terroriste, soit un résistant. N'oublions jamais que l'Histoire est écrite par les vainqueurs.
    Florent Marquis
    Québec

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    10 septembre 2012

    À Francis Déry,
    Le général De Gaule était, donc, selon vos dires, un terroriste ?
    Sincèrement, vous me perdez à travers les dédales de vos explications un peu confuses.
    Il est certain que des groupes d'intérêt et des formations instrumentées par certains pouvoirs ont pu s'infiltrer au sein de la RÉSISTANCE FRANÇAISE, mais la majorité des résistants (Jean Moulin et consorts) n'étaient tout de même pas des terroristes oeuvrant pour des pouvoirs occultes ... !
    Enfin, il serait intéressant que des historiens prennent part au débat.
    Sinon, je maintien le cap sur l'affirmation à l'effet que le terrorisme soit une affaire d'état et non pas de résistance.
    Nous avons, justement observés, dans la cas québécois du FLQ, une dérive des velléités de résistance de certains groupuscules québécois vers des actions violentes et déconnectées financées par ... les services secrets canadiens.
    C'est ce que je voulais exprimer par mon hypothèse de travail.
    De toutes façons, l'attentat contre Pauline Marois et ses militants n'est certainement pas une question de «résistance populaire» ou un acte de folie isolée. Il s'agit d'un «attentat terroriste», donc d'une affaire d'état.
    Le terrorisme n'est presque JAMAIS l'affaire de tireurs isolés ou de poseurs de bombe fous furieux qui agissent de leur propre chef.
    Les Brigades Rouges en Italie, AL QAIDA ou le FLQ ont tous été des mouvements instrumentés qui ont servis à d'autres causes que celles qui avaient présidé à leur création.
    En conclusion: je suis d'accord avec vous pour dire que la RÉSISTANCE peut être infiltrée par des éléments terroristes, mais il ne faut pas confondre les deux. C'est élémentaire et fondamental.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    9 septembre 2012

    Me Robert,
    J'accepte volontiers vos précisions sur la nature de l'engin fumigène et le fait qu'il n'y en ait eu qu'un.
    Ayant reçu la même formation que vous, je suis aussi très conscient de la présomption d'innocence.
    Cela dit, je me suis pas tellement attardé à ces éléments parce qu'ils ont peu d'importance dans mon propos.
    Comme je ne pratique pas le droit criminel, je vous avoue que je n'ai pas beaucoup d'intérêt pour les péripéties judiciaires, mais je peux parfaitement comprendre qu'elles vous fascinent.
    En ce qui me concerne, les accusations devraient tout simplement être retirées tant elles constituent un affront au bon sens et à l'idée que je me fais de la justice, et tant pis pour la jurisprudence dont on serait ainsi privés.
    Si ma mémoire est fidèle, nos confrères anglophones ont une expression pour définir ce genre de situation : "Bad facts make bad law".
    Richard Le Hir


  • Claude G. Thompson Répondre

    9 septembre 2012

    Appel à la modération...
    http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/358768/nous-sommes-tous-responsables-de-l-attentat-du-metropolis

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 septembre 2012

    "au gouvernement du Parti Québécois, de rétablir l’intégrité de l’institution judiciaire gravement entamée par le régime libérale. " (M. Pommerleau) et autres citations analogues.
    Il saute aux yeux maintenant que le nouveau gouvernement doit s'assurer d'un ministère de la justice (police) plus neutre... d'abord pour arrêter l'oppression des étudiants et sympathisants, mais surtout... pour neutraliser les terroristes médiatiques anti-français!
    Si ce secteur jouit d'une moindre autonomie à l'intérieur du Canada, il doit être possible de rétablir un peu de civilité dans les communications publiques.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 septembre 2012

    @Patrick-Hans Perrier
    Mais, n’oublions pas de dire que le terrorisme est d’abord une affaire d’état. La résistance armée (comme dans le cas de la Résistance française durant l’occupation nazie) n’est PAS un acte terroriste.

    Au contraire. Elle était considérée légalement sous l'autorité de Vichy comme une entité terroriste.
    Le caractère national reste douteux car un grand nombre de résistants furent des Juifs de l'Est, des membres des Brigades Internationales qui s'étaient réfugiés en France après la chute de la République Espagnole. Parmi ces brigadistes, des anciens de l'Armée Noire de Nestor Makhno
    (anarchistes).
    L'autorité de Vichy était légalement reconnue par les États-Unis. Après l'invasion de l'Afrique du Nord, l'Amérique voulait négocier avec l'amiral Darlan pour la succession de Pétain. Londres s'en est inquiété et utilisa un Français de l'extrême-droite, non-Gaulliste, pour assassiner Darlan. DeGaulle n'était même pas reconnu comme chef d'un gouvernement en exil.
    Le gros de la Résistance Française, c'était les maquis communistes. Ils prenaient leurs ordres du ComIntern, c'est à dire de Moscou. C'est une lutte de classes qu'ils effectuaient via les assassinats de Français reliés au régime légal ou qui ne voulaient pas collaborer avec eux.
    Les assassinats étaient souvent brutalement commis pour que la barbarie puisse effrayer jusqu'à la moëlle les bourgeois et collaborateurs du régime. On peut légitimement parler d'actes de terreur. Après la chute du régime de Vichy, ce fut une campagne d'exécutions sommaires de Français par la Résistance. Idem pour la tonte des supposées "collaboratrices horizontales".
    Il est remarquable que Charles DeGaulle n'avait ni la faveur de FDR et de Trueman. Ni celle de Winston Churchill.
    Il a utilisé des contacts avec des officiers soviétiques liés à ses anciens compagnons russes de cellule, (qui incluaient Mikhaïl Toukhatchevsky, la terreur de Tambov, purgé en 1937) pour que Staline le reconnaisse. Staline fit le calcul qu'un chef d'état non-communiste en grippe avec les Anglo-Saxons ferait son affaire. Les maquisards communistes ont eu l'ordre du ComIntern d'accepter Charles DeGaulle.
    Bref, la Résistance Française était un mouvement terroriste que VOUS considérez acceptable, en dépit de son illégalité et de son illégitimité, et de ses actions barbares. La seule raison fut la victoire alliée qui a assuré l'immunité.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    «Pour avoir lancé des bombes fumigènes dans le métro»...
    Il faudrait lire «Parce qu'ils sont suspectés d'avoir lancé un engin fumigène dans le métro».
    1. «Pour avoir» implique qu'il l'aurait fait. Rien dans la preuve ne permet de le penser. Et cet acte n'est vraiment, mais vraiment pas revendiqué.
    2. Un seul engin fumigène retrouvé au métro Lionel-Groulx. Rien de permet de mettre la chose au pluriel.
    3. Le mot «bombe» est inapproprié. L'engin fumigène n'est pas une bombe, ni un explosif, il ne créé aucune détonation. C'est par contact avec l'air, donc en raison d'une réaction chimique, que la fumée sort de la cartouche.
    Pour le reste, mon opinion sur le parallèle entre ces deux affaires:
    http://voir.ca/veronique-robert/2012/09/08/fumigene-terrorisme-richard-bain-et-autres-sophismes/

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    8 septembre 2012

    Pour éviter la séquestration de la Justice
    Si l’État québécois veut sauvegarder et renforcer le principe qui règle son système judiciaire, qu’importe le crime commis contre la sécurité publique (l’attentat contre les infrastructures du métro de Montréal et le magnicide raté contre Madame Marois), il doit être considéré comme un acte terroriste, si nous voulons éviter que le Québec s’enlise dans la voie de l’anarchie sociale et des actions révolutionnaires.
    JLPM

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    Quand on se rappelle des errements de Jean-Marc Fournier dans le dossier de Vigile, on ne s’étonne pas du fait que des étudiants soient accusés en vertu de la loi contre le terrorisme alors qu’ils ne devraient pas l’être et que Richard Henry Bain ne le soit pas alors qu’il devrait l’être.
 Une justice déformée par la partisannerie, ce n'est plus la justice.

    Le responsable : le ministre de la justice Jean-Marc Fournier qui aime se gargariser des valeurs dites libérales, libéral voulant dire le Parti libéral du Québec.
 

    Un anglophone armé qui pose des gestes violents dans le contexte d’une assemblée politique du Parti québécois au Métropolis le soir d’un jour d’élection, qui met le feu et qui tire pour tuer, qui admet qu’il visait Pauline Marois avec sa mitraillette AK-47 et qui tonitrue : les Anglais se réveillent. C’est du terrorisme.
    robert barberis-gervais, 8 septembre 2012

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2012

    Ces accusations en vertu de la loi anti terroriste sont le fruit de Jean marc Fournier celui la même qui as refuser de poursuivre en justice le site Parkavenue .com et son commanditaire haineux pour ne pas déplaire a sa clientêle électorale anglophonne qui semble très assiudu a voir le nombre effarant de commerce anglophonne qui s'annonce malgré les propos haineux ,les appels au meurtre de masse des francophonnes et la demande d'excécution publique de Pauline Marois qui as trouver son aboutissement dans l'attentat terroriste diriger par Henry Bain .
    Fournier as abdiquer ses responsabilités de ministre de la justice et porte une part de responsabilité pour ce qui s'est passé lors de l'attentat du terroriste Henry Bain qui as tenter d'exécuter publiquement Pauline Marois comme le demandait le site Parkavenue .com sous la plume d'un dénommer colonel James Brown .
    De plus cet extrémiste raciste qui se cache sous le pseudo de Colonel Angus Brown aurait selon des informations été rencontrer pas la sq qui l'as libérer sans que des accusations ne soient formulés contre lui en vertu du code criminel pour incitation au meurtre et a la haine raciale .
    Incitation au meurtre,a l'excécution de masse des francophonnes et a la haine raciale clairement formuler sur son site...totalement inconpréhensible et innaceptable que Fournier ai refuser d'agir contre cet individu.
    Malheureusement on voit les conséquences de son laxisme et de sa partisannerie politique aveugle.
    Un terroriste s'inspirant en tout point des propos du site Parkavenue .com qui demandait l'éxcécution publique de Pauline Marois décide de se rendre a une réunion du parti Québécois pour ouvrir le feu avec un ak-47
    Il est clair que ce James Brown du site internet Parkavenue.com semble avoir été protéger en haut lieu.
    N'importe quel francophonne qui aurait écrit la même chose sur les anglophonnes ,les juifs ,les noirs,ou tout autre communauté aurait été sans délai poursuivi pour diffusion et incitation a la haine raciale mais pas lui ..inexplicable autrement que par une intervention politique et une protection tacite venu de quelque part .
    De plus cet individu continue a vomir sa haine raciale sur les francophonnes sans être inquiété d'aucune façon .
    Il faut une enquête complète et totale sur les agissements de Fournier,du site Parkavenue ,des poursuites en vertu du code criminel contre ceux qui ont permis a ce site de lancer des applels au meurtre envers Pauline Marois et les francophonnes .
    Contrairement a Jean Marc Fournier qui comme ministre de la justice as tolérer et fermer les yeux sur les propos haineux et les appels au meurtre de ce site internet ,il de doit y avoir aucune tolérance ,acunne faiblesse de la part du nouveau ministre de la justice face a ce genre d'individu qui incite au meurtre et a la haine raciale ...pont final
    Dans le cas contraire c'est encourager et donner une license a des terroristes et a des individus pour poursuivre leur tavail de haine racial envers les Québécois francophonnes .
    Ce n'est pas vrai qu'en fermant les yeux sur ce genre de site haineux que des individus comme le colonel James Brown et des terroristes comme Henry Bain vont revenir a de meilleurs sentiments.
    Le colonel James Brown de Parkavenue .com qui demandait l'exécution publique de Pauline Marois et le meurtre de masse de francophonne n'as pas peser lui même sur la gachette mais le terroriste Henry Bain l'as fait a sa place au Métropolis ,ce qui qui revient au même .
    Les racistes qui se cachent lachement derièrre le site internet Parkavenue .com pour lancer leur applels a l'exécution de masse des francophonnes doivent répondre de leur actes devant les tribunaux .
    Ne pas agir c'est risquer de voir d'autre drame comme celui du Métropolis et pire encore .
    Malgré nos différents politique entre Québécois francophonnes et les anglophonnes rien ne justifie les appels au meurtre,ni envers les francophonnes ou tout autre groupe ou commuanuté qui vivent ici et fermer les yeux, tolérer cela et refuser d'agir est condamnable et n'est pas sans conséquence .

    Ceux qui comme James Brown incitent au meurtre et a la haine raciale sont aussi responsable que celui qui pèse sur la gachette du AK-47 et ils doivent subir les conséquences de leur propos devant la justice en vertu du code criminel ou en vertu des des lois anti terroristes comme pour le terroriste Henry Bain.
    Si de jeunes étudiants ont été poursuivis par pur vengeance politique en vertu des lois anti terroriste durant la crise étudiante par Jean Marc Fournier et le parti libéral pour des délits qui relèvent du méfait publique en vertu du code criminel il n'y as aucune raison que ce terroriste meurtrier qui as agit pour des motivations et des raisons politiques en s'en prenant a des gens qui assistaient a une réunion d'un parti politique démocratiquement élu, ne le soit pas.


  • François A. Lachapelle Répondre

    8 septembre 2012

    D'entrée de jeu, je cite un extrait du discours majeur prononcé le soir du 4 septembre 2012 par la nouvelle Première Ministre, Madame Pauline Marois, concernant la jeunesse du Québec:
    « Je serai la Première Ministre, entendez-moi bien, je serai la Première Ministre de tous les Québécois, y compris de la jeunesse québécoise. ( acclamations ).»
    C'est mention nest pas improvisée car il faut la situer dans le contexte du conflit étudiant provoqué et attisé de toutes pièces par les néo-libéraux au pouvoir, avec Jean Charest à leur tête.
    Depuis le début de l'annonce de la hausse des frais de scolarité par le Ministre Raymond Bachand, Jean Charest et ses acolytes ont été incapables de dialoguer avec notre jeunesse, nos étudiants de niveaux post-secondaires.
    Les mauvaises intentions du Gouvernement de Jean Charest étaient présentes dès le début et ont trouvé leur accomplissement dans la scélérate loi 78 devenue loi 12. Cette loi met à son comble l'abus de pouvoir, l'aveu d'une incompétence inadmissible de la part du Gouvernement "sortant".
    C'est pour cela que les conseils de Richard LE HIR sont importants envers ceux qui sont accusés de manière excessive, le tout instrumenté par le Min. de la Justice comme Jean-Marc Fournier, un homme de main pour le pouvoir.
    C'est pour cela que les mots de Pauline MAROIS cités au début sont annonciateur d'un retour à l'écoute de la jeunesse qui a été l'initiateur d'un mouvement très important de remise en question des principes néo-libéraux que les troupes de Jean Charest ont voulu imposer de force aux Québécols.
    Pauline Marois a aussi dit, je cite: « Je veux ramener la paix et gouverner avec tous les élus de l'Assemblée Nationale.» Nous souhaitons donc aux étudiants des solutions pacifiques et une écoute fructueuse, hors de la scélérate loi 78 qui a consacré la mauvaise foi et l'incompétence de John James CHAREST.

  • Jean-Pierre Bélisle Répondre

    8 septembre 2012

    À l'aube du transfert des pouvoirs, des tonnes des documents ministériels libéraux sont maintenant dans les déchiqueteuses. Tant dans le cas des étudiants que dans celui du "fou-du-Metropolis", nous ne saurons donc jamais quelles pressions ou inductions fédérales auraient pu être exercées sur le procureur général du Québec pour autoriser ou proscrire des poursuites en vertu des dispositions anti-terroristes.
    Nous ne saurons sans doute jamais non plus le nombre et la nature des communications qui s'établissent en pareil cas, entre les services policiers et de renseignements fédéraux et ceux du Québec. Quel niveau d'autorité prend charge de quoi, qui exactement oriente l'enquête, la pousse en profondeur ou la limite à l'essentiel pour en occulter les éléments qui pourraient être politiquement gênants.
    L'histoire de plusieurs attentats politiques survenus au cours du dernier siècle montre que la nature des actes d'accusations portées par les autorités judiciaires découle souvent de choix stratégiques qui s'offrent à l'État selon les circonstances matérielles et les dispositions des lois en vigueur. Selon le ce qui peut le mieux servir l'intérêt politique en cause: la folie ou le motif politique; l'acte isolé, la manipulation ou le complot.
    Tandis les téléspectateurs entendaient pourtant clairement Richard Henry Bain crier "les Anglais se réveillent", des journalistes de Radio-Canada couvraient immédiatement l'audio en affirmant qu'il s'agissait de "propos incohérents". Bref, un "fou en robe de chambre". Sur place, le porte-parole su SPVM ne pouvait répondre à aucune question, "puisque l'enquête commençait à peine", mais pouvait tout de même nous assurer que "cet individu avait agi seul" et qu'il s'agissait, en ce qui les concernait [que] d'une « enquête sur homicide ». Puis La Presse fit pleines pages de témoignages à l'effet que Bain était un "bon gars... qui assistait aux offices religieux de son église".
    Dans le cas des étudiants comme dans celui de Bains, surtout, nous assisterons probablement à un épisode de ce que l'avocat français Jacques Vergès appelait "La comédie judiciaire".
    Oui, Monsieur Le Hir: une pensée pour les étudiants; mais une très bonne pensée pour la famille de Denis Blanchette et une arrière pensée pour tout le reste.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    8 septembre 2012

    Cette appel d'une grande rigueur donne l'occasion au gouvernement du Parti Québécois, de rétablir l'intégrité de l'institution judiciaire gravement entamée par le régime libérale. Ce qui veut dire que le Procureur général doit appliquer l'accusation d'acte terroriste là où elle s'impose d'elle même. Enlever celle contre les étudiants, portée pour des fins politiques. Et, l'appliqué à l'évidence contre l'auteur d'un attentat qui visait la Chef de l'État.
    JCPomerleau

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    8 septembre 2012

    Excellente réflexion cher compagnon de vérité.
    Mais, n'oublions pas de dire que le terrorisme est d'abord une affaire d'état. La résistance armée (comme dans le cas de la Résistance française durant l'occupation nazie) n'est PAS un acte terroriste.
    Le terrorisme c'est (comme l'étymologie le suggère) un acte qui consiste à «terroriser» un adversaire ou à conditionner l'opinion publique.
    Il faut relire «THE SHOCK DOCTRINE» de Naomi Klein, pas mal de choses y sont exposées à ce sujet.
    Il est fort révélateur d'assister à une «AFFAIRE D'ÉTAT» qui est déguisée en «FAIT DIVERS».
    Ce triste évènement semble être étouffé, par l'utilisation de la tactique de la couverture. On étouffe une affaire en faisant disparaître les éléments de preuves, les témoignages, les questions légitimes, les témoins, etc.
    Vous verrez, dans les semaines qui vont suivre, tous ceux et celles qui demanderont des compte suite à cette affaire seront taxés de conspirationnistes.
    Le TUEUR (c'est le terme précis et exact) aurait commis un bain de sang si sont arme ne s'était pas enrayée.
    Mais, par-delà l'affaire de la sécurité de la PM, de la protection policière, des motifs derrière la démarche du TUEUR, de l'attitude des médias, il faut souligner le climat de PEUR qui s'est mis en place dernièrement.
    Ce qu'il faut retenir de tout ceci, c'est cela:
    L'automne 2012 sera très très tendu, il y a une électricité indescriptible dans l'air et il est manifestement pas recommandé de parler français à l'ouest de la rue Atwater au centre-ville de Montréal.
    Certaines élites utiliseront cette tension pour que l'on fasse marche arrière en baissant les yeux. D'autres attentats risquent de se produire, malheureusement, il ne s'agit pas d'un acte isolé d'après moi.
    Comme plusieurs l'ont fait remarquer, sur ce site, Pauline Marois a déjà été plusieurs fois menacée de mort par les responsables du fameux site Internet toujours pas fermé. Et, il y a d'autres sites et forums dans le ROC qui continuent d'en appeler à la violence contre les québécois et les canadiens français.
    Plus que jamais nous devons lever les yeux, marcher la tête droite, parler en français PARTOUT à Montréal et, surtout, serrer les coudes.
    Madame Marois (peu importe nos opinions à son sujet) a fait preuve de beaucoup de générosité en retournant sur la scène du Métropolis (après la fusillade) afin de rassurer les gens et de s'informer au sujet de la sécurité de ses concitoyens.
    Pauline Marois a gardé la tête froide, elle s'est montrée compatissante, proche des autres, altruiste et digne.
    Nous devons la soutenir présentement, sans coup férir.