Les masques tombent tranquillement...

Pour un État multi-culturel souverain «québécois»...

honte au Canada-français !!!

Tribune libre

Mr Savoie écrit (3ème commentaire) ce que plusieurs «souverainistes» pensent tout bas…

http://www.vigile.net/Replique-a-Monsieur-Patrice-Hans
« Le combat pour l’indépendance se réalisera qu’à cette condition d’ouverture et de solidarité dans le combat. Ce combat, justement pour des motifs identitaires, c’est de la préhistoire et ceux qui répandent ces sornettes sont des dynosarius»
Ce qui au moins, j’en conviens, à le mérite d’être clair… Les masques commenceraient-ils à tomber chez nos bon «progressif» à la sauce multi-culturelle. L’indépendance du Québec ? Ben oui… mais surtout pas pour des raisons identitaires… mais bien pour l’instauration d’un État où une société multi-culturelle et multi-confessionnelle (y incluant l’islam politique…) seraient encouragé par une immigration massive et où seule la culture d’origine européenne de langue française et de tradition catholique serait reléguée dans les musée de l’histoire… juste à côté de ces autres terribles lézards… (Deinos Sauros), mais honnis !
La différence d’avec l’État multi-culturel «canadian» ? Les valeurs québécoises mon ami… les valeurs que dis-je, sociale démocrates progressives québécoises en français mes amis.
Voilà bien un véritable argumentaire de colonisé qui se défend dans certain cercle… (puisqu’il faudra également parler du PQ comme n’étant qu’un «cercle»… non sans raison…) Le seul problème, c’est qu’un État multiculturel québécois n’est pas viable à moyen long terme simplement du fait que la langue française en viendra à tomber insignifiante devant cette horde d’immigrant anglicisant qui à la fin… poussera à l’annexion au melting-pot américain… forcément anglophone.
Voilà où en est rendu le discours d’un pseudo-mouvement souverainiste «québécois». Rien d’autre qu’une infecte usurpation communautariste au dépends de la véritable nation légitime.
Pathétique.
Sylvain Marcoux


Laissez un commentaire



8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2011

    Mr Savoie
    Cessez-donc vos insignifiantes insinuations condescendantes. Un nationalisme est identitaire où bien il ne l’est pas. Ce que vous prêchez n’est rien d’autre qu’un communautarisme inter-culturel qui n’a rien à voir avec le nationalisme qui lui est fier de ses racines et les valorisent. Ce que le bloc et le pq désignent sous le fallacieux vocable de «nationalisme civique» n’est rien d’autre qu’un piège à con communautariste qui ne peut mener qu’à la mondialisation politique.
    Et n’êtes vous pas seulement assez instruit pour seulement faire la distinction entre le nationalisme et le racisme, ou faites vous simplement preuve de pur démagogie ?
    Votre «vision» de l’indépendance ne repose sur absolument aucune légitimité et s’inscrit dans la même veine que le multi-culturalisme institutionnalisé fédéral. Ces deux multi-culturalismes se valent l’un l’autre puisqu’identiques et il en ressort aucun intérêt à prétendre sortir un Québec multi-culturel d’un Canada multi-culturel.
    Grand bien nous fasses que votre pseudo «nouveau mouvement pour l’indépendance» se dissocie des véritables indépendantistes nationalistes car il permettra ainsi de mettre en lumière votre imposture communautariste multi-culturaliste sous couvert de nationalisme au sein de l’électorat «québécois»…
    Merci mille fois Mr Savoie pour cet acte de contrition ainsi apporté au véritable mouvement nationaliste.
    Sylvain Marcoux

  • Luc Archambault Répondre

    24 septembre 2011

    Les armées du Roi d'Angleterre ont conquis les provinces françaises de Nouvelle-France de l'Acadie et du Canada. Nous étions Français, pas Canadiens. Du moins pas plus canadiens que ne l'étaient les Beaucerons et autres Charentais. Nous étions FRANÇAIS.
    À la Conquête les ¾ des neufrançiens avaient une mère ou une grand-mère Fille du Roy, nées en France et éduquées par la fine fleur de l'aristocratie française, ce pourquoi elles parlais français, non l'une des dizaines de langues et patois ayant cours dans les régions du Royaume de France de l'époque. Vos ancêtres étaient Français, non canadien, d'autant que les neufrançiens vivant dans la province française du Canada avaient du sang acadien à la hauteur d'au moins 25%. Il n'y avait pas une telle chose qu'un nationalité canadienne. C'est un anachronisme de plaquer une telle nationalité aux Français que nous étions.
    He OUI, les neufrançiens sont parvenus à ASSIMILER une bonne partie des populations immigrantes, sauf celle qui n'a pas voulu et qui finalement s'est déplacée vers l'Ontario.
    Nous sommes d'accord. Il nous faut continuer dans cette voie que veut contrer le multiculturalisme. Nous pourrons y parvenir, non en nous affublant du nom que nous ont donné les Conquérants, mais plutôt assumant notre nationalité Québécoise d'origine française en Nouvelle-France, notre origine neufrançienne donc, si on veut parler de nos origines américaines. L'assimilation prend du temps et ne s'effectue que sur plusieurs générations. L'afflux actuel est trop grand, pour n'importe quel nation d'accueil. Il faut le diminuer.
    Le peuple Souverain du Québec est majoritairement d'ascendance neufrançienne et les métissages avec les actuelles populations immigrantes pourront maintenir et augmenter cette majorité, si tant est que soit stoppé l'afflux trop grand de populations immigrantes.
    Pour cela, il faut notamment démontréaliser le Québec, et démontréaliser le flux immigratoire. Pour cela il faut changer la culture du développement économique qui fait des régions ressources des régions vidées de leurs richesses au profit des métropoles.
    Pour cela, il faut faire l'UNION de nos forces démocratiques de ce peuple Souverain du Québec pour le placer au sommet de l'État dont il est exclu. Pour cela il faut cesser de l'exclure du débat. Pour cela il faut sans condition ni délai, l'appeler à INVALIDER tout État qui s'impose SANS avoir obtenu le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise. Ce qui INVALIDE l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada INCAPABLE de l'obtenir ce clair OUI. Cet État ILLÉGITIME d'occupation autocrate parvient à s'imposer parce que rien ne vient contredire sa prétention qui le ferait démocratiquement valide. Ce n'est qu'une prétention sans fondement. Mais rien de vient fonder le contraire de cette prétention. Nous prétendons qu'il est ILLÉGITIME, mais cela aussi n'est qu'un prétention. Ces deux prétentions, s'affrontent par dessus la tête du peuple en pure perte. Et cette exclusion est aussi la NÔTRE.
    Il faut combler ce vide qui exclut le peuple par un plein. Le plein de votes référendaires qui INVALIDENT ce vide d'État valide. La nature ayant horreur du vide, il sera comblé. Dans la situation actuelle, ce vide est camouflé par un faux-plein démocratique. Ce leurre doit être écarté de notre chemin.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Marcel Haché Répondre

    24 septembre 2011

    Yesssss M. Marcoux.
    @ Jacques Noël
    Je suis “certain” avec vous. La dérive souverainiste et indépendantiste est attribuable en grande partie au P.Q., cela, indéniablement, mais c’est faute à ce parti de ne pas s’être suffisamment adressé à Nous. Le résultat en a été que Nous ne Nous sommes plus intéressés à ce que ce parti disait.
    L’indépendance du Québec n’est rien si on ne s’adresse jamais au vieux peuple qu’il y a dans ce Québec. Autrement, aussi bien affirmer que le premier tamoul arrivé s’en vient faire l’indépendance du Québec.
    Les indépendantistes qui viennent affirmer que c’est en Nous effaçant toujours un peu plus que l’indépendance surviendra, réalisent-ils qu’ils empruntent le même chemin que les fédéralistes qui, de tous temps, ont amalgamé et accusé les séparatistes et les nationalistes de se comporter en dinosaures ? Mais encore, il n’y a pas que des fédéralistes dans ce clan, toute une gôôôche souverainiste et une drette mondialiste, toutes deux multiculturelles, participent à l’effort des fédéralistes.
    Si les Tremblay d’Amérique sont eux-mêmes incertains quant à leur avenir comme peuple, faudrait pas se surprendre du désintérêt compréhensible des nouveaux arrivants. Ce n’est pas seulement le P.Q., le P.Q. à marde, le P.Q.-Marois, mme Marois elle-même et sa bande de carriéristes, de chouverainistes et de gouverneux provinciaux qui ont une côte à remonter…Oh que non !

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2011

    Nous reconnaissons bien là la rigidité d’un certain vieux nationalisme basé exclusivement sur l’identitaire. Un nationalisme frileux en manque de repères. Trop de nos nationalistes ont encore de nos jours beaucoup de difficulté à s’ouvrir au monde et sont incapables de lever ne serait-ce que le petit doigt pour s’impliquer dans l’intégration de nos nouveaux émigrants. C’est ce genre de nationalisme qui prête flanc à des calomnies de racisme et de ligue de vieux poêle de la part des fédéralistes et qui dessers notre cause.
    Si l’indépendance est une bonne chose pour les québécois de souche pourquoi ne le serait-elle pas pour les communautés culturelles. À quand le grand dialogue pour qu’ensemble de façon solidaire nous construisions un nouveau pays. Un pays qui soit véritablement le leur au même titre que le nôtre. Un pays dont ils seraient fiers de partager avec nous.
    Ceux qui défendent encore ce genre de nationalisme contribuent à repousser les jeunes et les communautés culturelles dans les bras des fédéralistes. Ce sont eux qui sabotent notre combat. Il faut que ces choses soient dénoncées et que le nouveau mouvement pour l’indépendance se dissocie de ces individus (es).

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2011

    Mr Archambault,
    Les Britishs ont conquis le Canada en 1759. Pas le Québec, le Canada. Ils en ensuite créer cette réserves nommé «Province of Quebeck» en 1763.
    Les Britishs ont donc conquit les Canadiens. Ils sont même jusqu’à voler le nom de nos ancêtres. C’est la raison pour lesquels il fallut ajouter «français» à Canadien. Pour se distinguer des usurpateurs. J’aimerais bien simplement me définir comme Canadien, justement en l’honneur de mes ancêtres… mais voyez-vous, avec toute la confusion entourant l’illettrisme historique de la nation… que dis-je, de la société multi-culturelle «québécoise»… ce serait un travail titanesque de pédagogie…
    Tant qu’au reste de votre argumentaire… ce ne sont que démagogie ou au mieux, incompréhension totale de ce que j’avance. Jamais je ne fais allusion à une quelconque réserve face à je ne sais quel «mélange des sangs».
    Ce que je dis, c’est que jusqu’à l’arrivé du fachisme de la rectitude politique progressive, TOUT les immigrants qui ont choisit de venir s’installer au Canada-français s’y sont assimilé. Pas juxtaposé suivant l’approche dite «inter-culturelle». Assimilé. C’est pourtant simple à comprendre.
    Sylvain Marcoux

  • Luc Archambault Répondre

    24 septembre 2011

    Le Canada-français ! La belle affaire que cela !
    Nous sommes d'origines françaises. La neufrançienne qui est la nôtre fut métissée avec les Premières nations, avec les esclaves noirs, avec les Allemands et les Autrichiens qui servaient le Roy de France ici, après la Conquête avec la Irlandais et les Écossais.
    Le multiculturalisme a fait notre force neufrançienne dans la France d'Amérique dans les « provinces » françaises d'Acadie du Canada et de Louisiane. C'est grâce à ce métissage culturel, scientifique et sanguin que nous avons appris à vivre ici et à survivre à l'hiver, au scorbut, à la famine, appris à chasser dans d'autres forêts et plaines, à naviguer autrement qu'avec des barques et j'en passe.
    Ce n'est pas le métissage culturel et sanguin le problème, c'est de ne pas avoir la maitrise des flux migratoires le problème. Et on l'acquiert cette maitrise en APPELANT ce peuple à mettre fin à la gouvernance collabo, en l'appelant sous COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté à INVALIDER tout État qui NIE la primauté effective de la Souveraineté du peuple.
    French-canadian est le nom que nous ont donné les Conquérants, comme ils ont nommé les Inuits, Esquimaux, pour les discréditer en tant que mangeur de chair crue. Nous nommer French était une insulte pour ces Britanniques pour qui la France était tout ce qu'ils abhorraient avec le plus suffisant et IMPÉRIAL mépris. Et c'est celle-là francisée qu'il faudrait adopter ET défendre !? Vraiment !?
    Francisez donc alors votre Mr... M. Marcoux...

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2011

    Je suis un fan inconditionnel de Bock-Coté. C'est l'intello qui a, le mieux, mis le doigt sur le bobo.
    http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/mathieubockcote/archives/2011/09/20110922-091700.html
    Chronique

    Pédagogie de la catastrophe
    Mathieu Bock-Côté
    22/09/2011 09h17
    Mathieu Bock-Côté
    Le Parti québécois risque la disparition aux prochaines élections. Il entraînerait alors avec lui la cause souverainiste. Elle sera ainsi rangée parmi les rêves inaboutis de la génération boomer.
    La panique s'installe dans les rangs. Pauline Marois s'accroche à la barre d'un navire qu'elle conduit à l'iceberg. Ses députés, bons galériens, lui chantent des «Pauline, Pauline» devant la caméra. Ils la maudissent une fois qu'elles sont fermées.
    Certains démissionnent en groupe. D'autres le font seuls. Parmi eux, Jean-Martin Aussant. Il annonce la création d'un parti, Option nationale, qui promet l'indépendance d'autant plus rapidement qu'il est certain de ne jamais prendre le pouvoir. Comprenne qui pourra.
    Dans les pourtours du mouvement souverainiste, les groupuscules s'agitent. On dirait qu'il s'en crée de nouveaux chaque semaine. Ils ont toujours les mêmes membres. D'une assemblée à l'autre, la même base se rencontre et se rappelle ses souvenirs.
    L'idée des états généraux de la souveraineté l'a confirmé : les souverainistes se parlent entre eux, mais ne parlent plus aux Québécois. Ils proposent une réponse à une question que ces derniers ne se posent plus. L'indépendance ne fait plus peur aux Québécois. Elle les indiffère.
    Faut-il pour autant enterrer l'indépendance ? Non. Les Québécois tiennent à leur identité. C'est une bonne nouvelle. Pour peu que les souverainistes la comprennent.
    Je m'explique. La souveraineté pour l'écologie ? Le féminisme ? Foutaise. La souveraineté pour se sauver du grand méchant Harper ? Foutaise encore. Pour rebâtir le pont Champlain ? Un chausson avec ça ? Ce blabla est indigeste.
    Il faut ramener l'indépendance à ses fondements oubliés. Pourquoi l'indépendance ? Pour sauver notre identité culturelle. Cela ne fait pas très moderne? Et alors ? J'aime citer Ernest Renan : «le moyen d'avoir raison dans l'avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé».
    Il faut renverser la perspective des dernières années. Les souverainistes ne doivent plus imaginer une souveraineté paradisiaque, mais montrer comment son échec endommagera sévèrement le Québec. Un peuple qui échoue son indépendance n'en sort pas indemne.
    À quoi ressemblerait un Québec renonçant pour de bon à l'indépendance ? À une petite société moche et fracturée. D'un côté, des citoyens du monde se sauvant d'une société épuisée. De l'autre, des provinciaux indifférents à leur folklorisation.
    Si les souverainistes veulent redevenir pertinents, ils doivent réactiver la vieille peur de disparaître qui loge au fond de l'identité québécoise. Parce que cette peur est fondée. Nous ne sommes déjà plus qu'une grosse minorité dans un pays qui ne nous reconnaît pas. Un jour, nous ne serons plus qu'une communauté parmi d'autres dans une province qui ne nous appartient plus.
    Cela devrait transformer le programme des souverainistes. Déjà, notre société se délite. Déjà, elle se fragmente. Elle implose. Les souverainistes ne doivent plus délirer sur un pays imaginaire, mais parler du pays réel qui a mal.
    Faut-il pour autant courir au référendum? Surtout pas. Nous savons très bien qu'il serait perdant. Il faut moins viser la souveraineté que s'assurer qu'elle demeure possible. Il faut surtout garder vivante l'idée d'indépendance.
    La souveraineté n'accouchera pas d'une société idéale. Mais son échec est une garantie de médiocrité. Message positif ? Je ne sais pas. Message réaliste ? J'en suis certain.

  • Joseph Berbery Répondre

    24 septembre 2011

    C'est vrai, M. Marcoux, que les masques tombent. Et c'est le vôtre que je vois à terre. Au moins ça m'évite de vous voir la face.