1-La Commission hydroélectrique de Québec, abrégée en Hydro-Québec, à été créé en 1944 avec une première nationalisation ; celle de la Montreal Light, Heat and Power (MLH&P) et avait pour mission de développer l’électrification des régions rurales non desservies par les entreprises existantes. En plus de développer la deuxième phase de la centrale de Beauharnois en 53, la société entreprend la construction de deux centrales sur la rivière Betsiamites sur la Côte-Nord entre 53 et 59. Tant qu’au sept centrales du projet Manic-Outarde sur la Côte-Nord, il fut entamé en 59, soit 3 ans avant la fameuse nationalisation de 63 qui sommes toute, permit à Hydro-Québec d’acquérir une multitude de centrale relativement modeste qui ne desservaient que de petits marchés.
Pour ce qui est des mégas-projets sur la Grande Rivière à la Baie-James des années 70, tout comme le projet Manic-Outarde 10 ans plus tôt, la fameuse « nationalisation » à Lévesque n’y fut en rien déterminante et ce projet aurait tout aussi pu se concrétiser.
2-3-4 L’Assemblée Nationale, par définition même, est l’assemblée citoyenne où siège les représentants élu de la nation… La « Nation » hérite des représentants qu’elle mérite. Et n’oubliez jamais que le parti d’affairiste avoué dit libéral part toujours avec une longueur d’avance de plus d’une vingtaine de compté lors des scrutins généraux ; soit les comptés dominés numériquement par une forte proportion d’anglophone et d’immigrants. Le PQ et QS cautionnent la raison de ce constat ; soit l’immigration massive inconsidérée.
5- L’instruction est gratuite au Québec jusqu’au secondaire 5. Les DEP et le programmes collégiaux sont quant à eux pratiquement gratuit. Tant qu’aux programmes universitaires québécois, ils sont quant à eux les plus abordables en Amérique du Nord. Un adulte de 19-20 ans qui s’inscrit dans un tel programme et qui souhaite se diriger dans un domaine de génie, de médecine, de droit etc. se doit de posséder suffisamment de maturité pour admettre qu’il se dirige dans un domaine qui lui permettra d’agissaient rembourser les minimes frais que lui demande l’ensemble des contribuables. Tant qu’à votre « chambre » citoyenne anti-corruption »… et bien voilà encore là une bébelle qui en tombera rapidement sous les caprices partisans de la joute électorale. Ne serait-il pas plus sage qu’au gouvernement élu octroi tout simplement plus de ressources aux Vérificateur général du Québec ?
6- Ou vous voulez en venir avec votre histoire de « comptabiliser les votes » (total des votes obtenus par les candidats issu d’un soi-disant pacte au sein de chaque circonscription) ? Voulez-vous dire par là qu’inversement, les candidats du PLQ, de l’ADQ, de la futur CAQ pourraient eux-aussi « comptabiliser leurs votes fédéralistes » et se nommer un représentant fédéraliste au sein de chaque compté ? Si c’est cela, laissez moi tout simplement vous dire que cette proposition manque de sérieux puisqu’on en reviendrait au même point…
7- Expliquez moi donc votre obsession à tout prix d’instituer une fameuse assemblée constituante lorsque l’État fédéré du Québec possède justement déjà son État de même que son régime politique ; c’est-à-dire son système démocratique, ses institutions représentatives (Assemblée législative dite « nationale », comité exécutif dit « gouvernement du Québec »…). Vous semblez donc confondre le contenant d’avec le contenu. EN d’autres termes, ce n’est pas tant le « contenant » que nous réclamons du fédéral, mais bel et bien du contenu ; c’est-à-dire de ses champs de compétences. En supposant que vous concoctiez (à vos yeux) le soi-disant « meilleurs » régime politique au monde à la suite de vos dites assemblée constituante, et bien, rien au monde existe pour le mettre à l’abri de mauvaises décisions politiques ou même de la corruption de ses fonctionnaires ou de ses élus ou de ses juges.
8- Avec un véritable parti indépendantiste, nul besoin de référendum. Le Canada-français (Bas-Canada issu « The Union Act 1840 ») n’a pas eu besoin de « référendum » pour adhérer à l’AANB de 1867. Il n’en a pas plus besoin pour en sortir. Il suffit simplement pour un parti d’exposer clairement l’option de même qu’une véritable démarche indépendantiste aux « Québécois » lors d’une élection générale.
9-Lorsque vous parler de « politiciens souverainistes » québécois, j’en conclu forcément que vous ne faites surtout pas allusion aux péquistes car de un, on ne retrouve aucun souverainiste au sein de ce parti… et de deux, une ligne de parti exige avant tout d’eux qu’ils soient mutlti-culturalistes… ce qui en soit, est une véritable imposture pour un parti qui laisse sous-entendre qu’il serait nationaliste…
Sylvain Marcoux
en réponse à l'article de «nationaliser nos institutions» de Pierre Cloutier
Comment exposer clairement l'Option indépendantiste
et d'où vient cette obsession de constituante ?
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2011Mr Croteau,
J'ai justement numéroté les thèmes abordés en lien avec ceux de monsieur Cloutier... Vous n'avez qu'à les juxtaposer pour les comparer.
Si vous voulez des précisions sur un thème en particulier, veuillez m'en faire part et il me fera plaisirs de tenter de l'éclaicir...
Cordialement,
Sylvain Marcoux
Archives de Vigile Répondre
30 octobre 2011Monsieur Marcoux, votre article me semble d'intérêt puisqu'il apporte de l'eau au moulin dans notre volonté de nous affirmer collectivement mais je demeure un peu confus lorsque j'en termine la lecture.
Puis-je vous suggérer, pour des fins de clarté et de comparaison, d'essayer de présenter votre approche sous la même forme que celle de monsieur Cloutier, article par article s'il le faut, pour que nous puissions mieux voir les différences et être en mesure peut-être de mieux apprécier votre contribution à ce volet essentiel de notre affirmation nationale. Merci!
Réal Croteau