Modèle américain ?

Puis vint Ronald Reagan !

Porté au pouvoir par une oligarchie, il inaugure une nouvelle idéologie.

États américains - impasse budgétaire

Le fameux rêve américain, l’époque où l’Amérique faisait rêver la moitié de la planète et même les 90% de la population. L’époque où tout était possible, et bien, savez-vous à combien étaient imposés les plus riches ?
En 1944, les Américains les plus riches payaient 94 % d’impôt sur le revenu Vous avez bien lu : 94 % d’impôt sur le revenu. Et en 1964, les Américains les plus riches payaient encore 77% d’impôt sur le revenu. Et ça n’empêchait pas qu’il y ait quantité de milliardaires. Les années 1944-1964 étaient des années de prospérité économique aux Etats-Unis. Les prisons étaient loin d’être pleines, le service public de l’éducation de qualité et la classe moyenne florissante.
Mais là-bas comme partout, la classe dominante en veut toujours plus, et bien qu’elle soit déjà milliardaire, elle désire devenir multi-multi milliardaire, et alors peu à peu des lois ont été votées pour diminuer l’impôt. Tant que la classe moyenne et les salariés n’étaient pas encore trop touchés et qu’ils avaient foi en l’Amérique, personne ne protesta. Si bien qu’en 1981, l’impôt des plus riches était tombé à 67%. Prés de 30% en moins en moins de 40 ans ! La santé économique aux Etats-Unis était toujours excellente, l’Amérique faisait toujours rêver ! Mais déjà l’écart entre riches et pauvres se creusait inexorablement.
Constatation : de 1944 à 1981, les Américains les plus riches payaient en moyenne 80% d’impôt, la prospérité économique était au plus haut, et la délinquance au plus bas.
Puis vint Ronald Reagan ! Porté au pouvoir par une oligarchie, il inaugure une nouvelle idéologie.
Cette nouvelle idéologie peut se résumer par ce slogan : "Les plus riches doivent payer 50 % d’impôt au maximum». Depuis le peuple américain n’a cessé de s’appauvrir ! Oh bien sûr pas les cinq ou dix % des plus riches qui ont vu leur compte en banque grossir à vue d’œil. Mais le reste de la population a vu son pouvoir d’achat baisser. Pour compenser les gels de salaires et donner l’illusion d’une croissance éternelle, on a encouragé les citoyens à s’endetter. La crise des Subprimes en est une des conséquences.
Cette idéologie a été reprise en Angleterre par Margareth Thatcher, avec les conséquences que l’on sait : le gouvernement vient encore d’annoncer la suppression de 500 000 fonctionnaires ! Car plus vous donnez aux riches plus ils vous en demanderont !
Et c’est au tour de Nicolas Sarkozy qui veut mettre en place ces réformes dans notre pays, toujours au profit de la même classe d’apparatchiks. La privatisation des services publics va dans ce sens.
Constatation : à partir de 1981, Ronald Reagan baisse les impôts des Américains les plus riches. Aujourd’hui ils ne payent plus que 32%. Ce qui a entrainé l’appauvrissement généralisé de la population aux Etats-Unis. Les prisons sont pleines, les services de l’Etat aux populations sont sinistrés, et afin de trouver toujours plus de nouvelles sources de profits la planète est devenue un immense brasier ! Et nous, nous sommes toujours à la recherche d’un nouveau modèle, alors que le nôtre ne fonctionnait pas si mal !
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