Commençons notre réflexion avec un extrait de la chanson de Félix Leclerc intitulée L’ENCAN, je cite: « Approchez messieurs dames
Dernier item mais de poids
Une belle grosse jeune ville neuve dynamique
Avec rues souterraines, métros, banques, oasis
Employés obéissants pas chers
Vieilles maisons historiques à démolir, place d'avenir garantie
Laissons pas aller ça nous autres »
Félix Leclerc décrit ainsi la ville de Montréal qui bientôt élira un nouveau Maire. Parmi les candidats en lice se trouve un ancien député libéral fédéral, Denis Coderre. Selon les nouvelles du 30 juillet 2013 rapportées sur le site radio-canada.ca, voici la déclaration de Denis Coderre sur le statut de la langue de la Ville de Montréal, je cite: « Moi, je n'ai pas de problème à donner des services en anglais et en français, là où le nombre le justifie ».
La mention « là où le nombre le justifie » est une référence explicite à l’article 23 de la Charte des droits et liberté insérée dans la Loi constitutionnelle 1982 de P. E. Trudeau. Extrait du paragraphe 3 b): « lorsque le nombre de ces enfants le justifie » , critère retenu dans le dossier de l’accès à l’enseignement public subventionné dans la langue de la minorité.
Cette référence à un décompte de locuteurs anglais, «là où le nombre le justifie» soulève deux questions: a) qui à Montréal comme au Québec peut réclamer d’être servi en anglais ? et b) quel nombre de parlant anglais peut effectivement réclamer le droit à être servi en anglais à Montréal ? La réponse à la 1ère question influencera le résultat à la 2e question.
Avant de répondre à la 1ère question, il faut recourir à certaines définitions. Elles sont tirées de l’article de Pierre Serré, PhD sc. politique, intitulé «Quelle communauté anglo-québécoise ? et édité dans la revue L’Action nationale de mars-avril 2013, pp 125s.
- langue maternelle (p.128): première langue apprise et encore comprise.
- assimilation linguistique (p.128): dans le contexte québécois, des locuteurs de langues maternelles diverses sont passés à l’anglais comme langue la plus souvent parlée à la maison.
Dans le contexte québécois, Montréal inclus, ces deux seules définitions nous permettent de constater par simple observation que la communauté anglophone du Québec contient des locuteurs anglais qui ne sont pas de langue maternelle anglaise. Ils sont de langue maternelle française et de diverses langues maternelles issues de l’immigration.
Jusqu’où peut aller le décompte des membres de la communauté anglophone ayant droit à des services en anglais fournis par la Ville de Montréal ? La même question se pose pour l’ensemble du Québec. Tous les immigrants choisissant de s’intégrer à la communauté anglophone ont-ils les mêmes droits que la «communauté anglo-québécoise» dont une partie de ses membres, à l’origine, viennent de la «minorité historique nationale».
Comme le précise l’auteur Pierre Serré, la «minorité historique nationale» trouve son origine dans les effectifs d’origine ethnique britannique arrivés en Nouvelle-France après 1760. Les loyalistes émigrés de la Nouvelle-Angleterre se sont greffés à cette minorité historique nationale.
À cause de la force d’attraction de l’anglais et de l’arrivée de nombreux immigrants au Québec depuis 1900, le phénomène de l’assimilation linguistique, défavorable à la majorité franco-québécoise, complique un calcul d’appartenance à chacune des deux principales communautés linguistique du Québec. Monsieur Coderre n’est peut-être pas conscient de ces nuances.
Revenons à la première question qui revient au libellé suivant: qui fait partie de la minorité anglophone au Québec ? Pour une partie de la réponse, c’est un citoyen canadien dont la première langue apprise et encore comprise est l’anglais et qui réside au Québec.
L’autre partie des citoyens appartenant par choix se trouve expliquée par le phénomène de l’ «assimilation linguistique».
Nous partageons ce sous-groupe en deux: le passage de citoyens franco-québécois de langue maternelle française à l’anglais comme langue le plus souvent parlée à la maison ET les immigrants de langues maternelles diverses.
Dans les deux cas de ces sous-groupes, leur assimilation linguistique appauvrit le poids relatif de la «majorité franco-québécoise. Comme le chante Félix Leclerc dans sa chanson L’ENCAN, nous reprenons l’impératif: «Laissons pas aller ça nous autres.»
Comme les deux communautés linguistiques principales du Québec ne veulent pas perdre de l’influence en commençant par une diminution de leur nombre, et vivant en société organisée, en principe, nous devons recourir à un arbitre qui en principe est l’État et ses lois.
La situation n’est pas simplifiée pour autant parce que la «communauté anglo-québécoise» se méfie de l’État québécois et de ses lois. Les lois québécoises linguistiques ont souvent été spoliées par la Cour Suprême.
Pour plus de garanties, la «communauté anglo-québécoise», par sa parenté de langue, et culture et d’organisation avec le Canada-anglais, investit ses énergies dans le pouvoir central de la fédération Québec-Canada. Cette proximité est facilitée par les pouvoirs centraux de la Fédération, autant en pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires et par l’enrôlement de sujets dociles de la communauté franco-québécoise.
Monsieur Coderre en est un exemple et la preuve en est faite par sa réponse lignifiante au sujet du caractère linguistique de la Ville de Montréal. Sa vision est celle d’Ottawa qui elle-même est une ville pauvrement bilingue.
Le problème linguistique de Montréal et du Québec n’est pas nouveau et il existe d’éminents Québécois qui ont déjà réfléchi à haute voix. Je pense particulièrement au Dr Camille Laurin, père de la loi 101, qui a présenté avec clarté une notion de base que Monsieur Coderre semble ignorer. Il s’agit de la distinction à faire entre un «bilinguisme personnel» et un «bilinguisme institutionnel». Pour le Québec, le premier est riche, le second est mortel.
Voici ce que disait le Dr Laurin le 2 mai 1977, devant le Canadian Club de Montréal, je cite: « Certains disent: « Le bilinguisme institutionnel est un impératif économique au Québec.» Voilà un autre mythe. Nous l’avons dit dans le Livre Blanc, certaines personnes -- cadres de sociétés, membres des bureaux de direction, administrateurs de l’État -- doivent savoir l’anglais. Mais affirmer que la population tout entière du Québec doive être bilingue pour des raisons économiques, ce serait affirmer du même coup que, pour gagner sa vie dans ce pays, à n’importe quel poste et dans n’importe quel travail, il faille parler anglais. Heureusement, nous n’en sommes pas arrivés à ce degré d’esclavage culturel.» fin de la citation.
Cela fait plus de 35 ans que ces paroles ont été prononcées. Malheureusement, il apparaît évident qu’un grand nombre de québécois soient volontairement ou inconsciemment engagés dans l’esclavage culturel auquel faisait référence le Dr Laurin.
Le Québec aux élections de septembre 2012 s’est sorti de neuf années de laisser-faire du gouvernement de Jean Charest quant à la puissance de l’assimilation linguistique de la communauté anglo-québécoise.
Plusieurs Montréalais, d’une totale ignorance des méfaits de l’assimilation linguistique, aiment répandre l’information que Montréal est une ville bilingue. La mollesse dans la promotion de la communauté franco-québécoise par le gouvernement précédent a creusé des tranchées profondes, affaiblissant les expressions de la culture franco-québécoise, diminuant son pouvoir d’attraction sur les immigrants et sur les québécois de souche.
Pierre Petegrew qualifiait les Québécois autonomistes de «perdants» ce que les immigrants perçoivent aussi. Ce qu’il faut ajouter à l’indifférence de nombreux membres de la communauté franco-québécoise, c’est tout le travail de sape que les adversaires d’un Québec français font sans relâche avec les pouvoirs centraux de la fédération.
Revenant à la question du début, « Qui compose la minorité anglo-québécoise du Québec ? », il est important de tirer la réponse au claire. Encore une fois, le Québec est piégé par les lois fédérales, dont l’article 23 de la Charte des droits et liberté (1982).
Par exemple, en Ontario, il est facile de départager les membres de la communauté «franco-ontarienne» des membre de la majorité anglo-ontarienne. Tous ceux qui n’appartiennent pas au premier groupe appartiennent à la majorité de langue anglaise.
Cette grille d’analyse ne fonctionne pas au Québec à cause de l’assimilation linguistique. En terme de prestation de services en anglais aux ayants droits au Québec, pourquoi verser dans la «communauté anglo-québécoise» tous les locuteurs de langues maternelles autres que français et anglais ?
En vertu de quel raisonnement les ayants droits aux services en anglais au Québec ne se limiteraient pas à ceux dont la langue maternelle est l’anglais ?
L’auteur Pierre Serré mentionné au début de cet article écrit, je cite (p.152): « En guise d’alternative, les versions habituellement utilisées pour mesurer la communauté anglo-québécoise (tableau 1) utilisent la plupart du temps la langue maternelle... »
En chiffres et selon le recensement canadien 2006, voici les nombres correspondants à la «langue maternelle» de la «communauté anglo-québécoise»: pour le Québec, c’est 8,1% pour 582 753 personnes. Pour la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, les membres de la communauté anglo-québécoise représentent 12,8% avec 426 650 personnes sur un total de 2 124 735 personnes.
Pour plus d'actualité, il serait intéressant de comparer les chiffres de 2006 avec le dernier recensement de 2011, chiffres auxquels je n'ai pas accès.
Denis Coderre, émule de Trudeau: là où le nombre le justifie
Qui compose la « minorité anglo » de Montréal
Bar ouvert aux services en anglais
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13 commentaires
Marcel Haché Répondre
7 août 2013@pataldorr
Le fait que Mme Harel se soit retirée de la course à Montréal montre assez que le P.Q. n'a plus aucune raison de croire qu'il peut être lui-même dans la course à Montréal.
Mais sachant cela... et le reconnaissant,il ne manque plus qu'une majorité au gouvernement Marois pour pouvoir abattre toutes ses cartes le moment venu, le West Island constituant un atout plus que précieux dans la main de la gouvernance souverainiste...
Archives de Vigile Répondre
6 août 2013@Pataldorr,
Ce que dit Brûlé, est-ce une interpolation ou peut-il l'étayer ?
Il entre en politique et fait ses déclarations fracassantes.
Cela ne fait pas un bon maire qui administre bien, mais plutôt un démagogue. Je veux voir quelqu'un qui connaît la bâtisse, son administration, ses activités et qui a un bon programme pour la ville. Je ne vois pas Marcel Côté là.
J'aurais aimé Richard Bergeron, mais j'ai vu sa piètre qualité pour le choix de candidats dans l'Est. Sa représentation est trop plateau-centrique et Westinsulaire.
Puisqu'il a abandonné l'Est, je me permets de regarder ailleurs, qui à soutenir et voter pour le parti nord-montréalais très conservateur de Michelle Allaire si elle se représente à nouveau.
Archives de Vigile Répondre
6 août 2013Merci a Mr.Dery et Mr.Hache.
Juste pour parler , jetais dernierement avec Mr.Brule qui se presente a la mairie de Mtl et il me disait que Mr.Marcel Cote
est un partitioniste en cas dindependance du quebec.
Marcel Haché Répondre
5 août 2013Tôt ou tard, les indépendantistes devront affronter le West Island.
Je me souviens très bien avoir entendu P.E.T., en entrevue, dire qu’à l’égard de « là où le nombre le justifie » que la « province de Québec n’avait pas à être plus généreuse qu’il le fallait ».
Le même raisonnement et la même argumentation s’appliquerait à l’intérieur d’un Québec indépendant. Cela ne constituerait pas un problème. Ou plutôt cela ne constituerait plus un problème. Car le problème, lui, reste entier actuellement : les indépendantistes parlent du West Island la gueule en trou de cul de poule.
C’est le vote du West Island qui a fait dérailler deux référendums parfaitement démocratiques. On me dira qu’il y avait pas mal de franco parmi ceux qui avaient voté non. Je reconnais cela facilement. Mais le West Island, ce n’est pas seulement la langue, ce sont des intérêts aussi. Il y aurait donc chez Nous des anglo parfaitement chez eux, qui ne sont pas suffisamment nombreux, et d’autres, beaucoup plus nombreux, y compris des Nous autres et des Tremblay d’Amérique, tous ensemble dressés contre Nous.
Archives de Vigile Répondre
4 août 2013Merci m. Ssauvé, mais avec mon horaire atypique et mes habitudes de transport, je suis plutôt sédentaire.
Archives de Vigile Répondre
3 août 2013@M. Lachapelle,
Voici les données sur la langue maternelle, selon le recensement de 2011:
- Pour la province de Québec
- Pour la RMR de Montréal
Stéphane Sauvé Répondre
3 août 2013... En effet, vous avez bien raison, monsieur Moranoni de vous inquiéter du taux de participation. D’ailleurs, je serais curieux de connaître les taux de participation des électeurs dans l’est vs l’ouest de la ville. Et puis, quant à mes fôttes d’orthographes, n’hésitez pas avec moi, j’aime apprendre.
@ Monsieur Déry,
Si il y a bien quelqu’un ici, sur Vigile avec qui j’aimerais aller prendre une bière, un café ou une tisane... c’est bien vous. Votre perspective, votre sens et votre compréhension de l’histoire sont source d’enrichissement. Merci.
PS: ...je ramasse la facture (si vous consommez local :))
Christian Archambault Répondre
3 août 2013Ce n'est qu'une question de temps avant que Coderre ne se met à porter la kippa......et Perez qui dit qu'il n'était pas "très ami" avec Applebaum.......on se croirait à Paris........
Archives de Vigile Répondre
2 août 2013(suite)
Plus récemment, un bonhomme costaud chahutait une caissière du IGA parce qu'il voulait entrer à l'heure où elle fermait le magasin. J'interviens en le renseignant que Pharmaprix fait dans l'alimentation et qu'il est ouvert jusqu'à minuit.
Une conversation s'entame dehors. Je lui explique qu'il faisait perdre la face à la demoiselle et que cela créait un blocage. (En fait, c'est lui qui aurait perdu la face en Asie)
Il m'explique être frustré par une faillite, qu'il revient de l'ouvrage et est obligé d'utiliser un vélo qu'il attachait dans le IGA juste avant 10hPM. Je lui explique qu'il est plus riche maintenant qu'il est à vélo. Voyant qu'il parle français avec un fort accent, je lui demande d'où il vient. Un Anglo de la Gaspésie.
On parle un peu plus de lui. Il a fait quelques cours à McGill. J'y ai fait une maîtrise en Sciences de l'Atmosphère et de l'Environnement. La loi 101 est abordée.
Je le contredis en pointant toutes les raisons sociales anglaises visibles dans le centre commerciale.
Il essaie de me convaincre que c'est la Loi 101 qui a tué la Singer's. Je lui demande pourquoi le propriétaire fut si obstiné dans les chicanes judiciaires au point d'y engager la caisse de retraite des employés. C'est l'irresponsabilité qui a tué la Singer's.
Il a adoré être bilingue parce qu'il a pu séduire une Britannique en la traitant suavement de "vache". Je lui ai dit que cela ne me faisait pas rigoler de voir ma langue utilisée ainsi.
Une complainte de la Loi 101, c'est de vouloir franciser des pubs irlandais. Je lui dit que la langue d'origine est le Gaélique, et que l'anglais fut imposé d'une pire manière. Il est Irlandais de souche. Catholique ou Protestant demandais-je. Athée. Je reprends : Athée catholique ou Protestant ? Il comprend et je souris.
Lui qui se disait si affamé, a conversé pendant une demi-heure. Non, il ne voulait pas acheter de victuailles chez Pharmaprix. Il voulait de la nourriture fraîche.
Ayant passé par la pauvreté, je n'admet pas son point. De la nourriture d'urgence quand on arrive pas à rencontrer un horaire, n'est pas mortel. Il préfère réveiller des amis pour quêter de la nourriture fraîche.
Est-ce que le respect des droit de la communauté anglo historique, c'est de respecter les cons ?
(Mentalité de Jim Brown et de Rick Bain)
Archives de Vigile Répondre
2 août 2013Avant de vous instituer comme le nazi de la grammaire, faites le ménage de votre réponse ou gardez-vous une petite gêne.
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Le pouvoir de Coderre dans Bourassa reposait principalement sur la communauté italienne pour le financement (et les comment dîtes-vous) et le militantisme.
Il doit s'en éloigner à cause de tous ces enquêtes. Son organisateur de campagne n'est plus italien. Je vous laisse deviner la communauté d'origine.
Harel ne peut diriger un parti ruiné par ses dettes issues du remboursement de l'argent sale. Sauf que la taille du parti dépend de la corruption, baptisée "financement sectoriel". Elle n'était pas venue en politique municipale pour piloter un navire qui coule.
Là où je vis, les "Anglos" parlent principalement l'anglais à l'école ou à l'ouvrage, mais dans la famille, c'est l'italien.
J'ai déjà expulsé un Chinois des bureaux du Ministère de l'Éducation parce qu'il s'affirmait Ontarien de Rigaud et qu'il chahutait pour que sa fille soit admise à l'école anglaise. Aucune contention utilisée. J'ai agi en intermédiaire pour régler un rendez-vous et le motiver à sortir. La secrétaire du sous-ministre fut frustrée quand je lui ai expliqué qu'en Asie, c'est dégradant d'être obligé de traiter avec une femme. Un cas de face perdue.
à suivre
Archives de Vigile Répondre
2 août 2013Les touristes...
(Peut être interprété)
Archives de Vigile Répondre
2 août 2013"la « minorité historique nationale » trouve son origine dans les effectifs d’origine ethnique britannique arrivés en Nouvelle-France après 1760. Les loyalistes émigrés de la Nouvelle-Angleterre se sont greffés à cette minorité historique nationale."
Il n'y en a plus beaucoup de cette "minorité historique nationale". En 1867, les personnes dont les racines étaient dans les îles britanniques comptaient pour 25% de la population du Québec.
J'ai entendu dire qu'en 2013, c'était rendu environ 3%. Les parlants anglais du Québec sont surtout des gens issus de l'immigration.
Mais nous n'avons pas le choix d'accueillir ces nouveaux anglophones car il n'y a qu'au Canada et au Québec que l'on vit bien dans ce monde.
Ainsi les gens du tiers-monde et d'ailleurs n'ont d'autres choix que de venir s'installer ici.
Il est difficile de choisir la nation et la langue au détriment d'une nécessaire ouverture humanitaire, même si cette ouverture fait grimper le nombre d'anglophones.
Alain Maronani Répondre
2 août 2013'il est important de tirer la réponse au claire...'
au clair (sans e)...
Pas une question de nombres reliés à l'histoire, a l'origine...etc...
On pourrait aussi bien décreter que ceux qui ont des ancetres écossais, irlandais, indiens ne sont pas assez purs...etc...
C'est le rapport de force sur l'ile de Montréal, le role de métropole de Montréal, la merveilleuse communauté d'affaire, la concentration de l'immigration, que cela plaise ou non...qui dictent ces positions.
Pourquoi croyez-vous donc que l'ineffable Louise Harel ne soit plus candidate a la mairie, mais que pour etre en mesure de garder un strapontin...a été obligé de faire équipe avec Marcel Coté, un libéral pur jus ?
Associée au PQ, indépendantiste, vice rédhibitoire...
Après tout la PM a déclaré qu'elle était très satisfaite des candidats de valeur se présentant a Montréal...tout va bien.
http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201307/04/01-4667703-mairie-de-montreal-pauline-marois-se-rejouit-du-calibre-des-candidats.php
Je suis plus inquiet de la participation électorale.
Le gouvernement est sans illusion sur le résultat, Montréal est le poumon économique du Québec, dont l'économie est en difficulté, il sera obligé de travailler et de réussir avec la prochaine administration, anglais ou pas...