Les religions intégristes sont les mêmes partout dans le monde

Comprendre Manchester, c'est comprendre le Québec et vice-versa

Le Québec est dans le monde malgré les prétentions contraires de notre premier ministre

Tribune libre

Partons d’une définition: « La différence entre un islamiste et un musulman, c’est que l’islamiste est un musulman pressé. Impatient de soumettre le monde à Allah. Impatient d’appliquer le coran. » ( Philippe de Villiers, Les cloches sonneront-elles encore demain ? Ed Albin Michel, 2016, p.176 )
Les Québécois ne peuvent pas être maintenus dans l’ignorance ou dans l’indifférence de l’islam comme semble le souhaiter notre premier ministre actuel. Notre premier ministre semble considérer les Québécois comme des esprits fragiles qui ne peuvent pas être mis en contact avec des idées fortes et d’actualité comme la progression de l’islam chez nous.
Il y a le comment des choses qui s’appelle dans le présent dossier “les accommodements raisonnables”. Ces “accommodements raisonnables” sont juridiquement liés à une imposture qui s’est glissée en douce il y a 35 ans de cela dans l’indifférence de la population. Disons que cette indifférence était involontaire parce que programmée par les politiciens géniteurs.
Aujourd’hui, à cause de l’ampleur du phénomène du “multiculturalisme” dans toutes les sphères de notre vie quotidienne, à l’école de la pré-maternelle à l’université, dans nos service sociaux dont on n’a pas le choix de fréquenter par besoin de maladie et de vieillesse et sur la voie publique, le Québécois de souche est confronté à l’émergence d’une civilisation d’importation qui est insoluble dans les valeurs de notre civilisation occidentale.
Le peuple du Québec n’a jamais été consulté explicitement par oui ou par non sur l’émergence continue du multiculturalisme depuis le coup de force politique, hypocrite, sournois de 1982. De toute évidence et connivence, les géniteurs de l’article 27 de la Charte de 1982 ont préféré jouer de l’oligarchie en lieu et place de la démocratie. Le peuple ignare est d’une pensée stérile.
Voici le texte de l’article 27 en question qui mérite que nous en mesurions toute l’ampleur et les conséquences sur notre vie quotidienne: « 27. Toute interprétation de la présente charte doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens. »
Déjà en 1982 et dans la décennie qui précédait cette année fatidique, au Québec comme au Canada, à quoi pouvait bien correspondre, je cite: « l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens ». On parle de patrimoine qui résulte d’un long processus et qui surgit au milieu de valeurs hétéroclites. Je plaide mon ignorance d’alors et je suis coupable.
Ce texte a été inscrit dans “ma charte” canadienne de droits et liberté à mon insu il y a 35 ans. Aujourd’hui, je crois pouvoir affirmer que cela a été fait intentionnellement de manière hypocrite par les dirigeants d’alors, des Canadiens de mauvaise foi, pour que le peuple n’est pas le droit d’apprécier l’impertinence et l’empressement d’imposer à nos esprits de citoyens ce principe totalitaire du multiculturalisme. Duper le peuple mérite sanction. Cela se fera un jour.
Continuons notre réflexion qui par précaution et honnêteté, ou par peur, n’est pas diriger contre une religion. Cette réflexion est faite en vertu de mes droits de liberté d’expression et contre tout totalitarisme.
Continuons à essayer de comprendre et Manchester et le Québec même si le Québec n’est pas couvert par des dizaines de tribunaux coraniques. Encore que je ne sois pas certain qu’il n’existe déjà au Québec des imams qui animent de tels tribunaux de type matrimonial. Mon premier ministre sait-il combien de tels tribunaux “alternatifs” existent en cachette au Québec, combien de familles Shafia existent, combien de mariages de mineurES sont-ils conclus au Québec, combien de femmes musulmanes mariées et avec enfants sont-elles répudiées et traitées en esclaves ou en personnes inférieures ? Tout cela existe au Québec même si notre premier ministre classe toutes ces réalités comme « inexistantes ».
Le médecin de formation Couillard agit comme si ce qu’on nous cache n’existe pas tout comme les bactéries et les microbes n’existent pas. Il y a anguille sous roche pour qu’un neurochirurgien se recycle en politicien dans un parti gangrené. Pourtant la gangrène est visible.
En poursuivant notre réflexion, nous avons recours à la pensée d’un grand anthropologue du nom de Claude Lévi-Strauss lequel est cité par Philippe de Villiers dans son livre mentionné ci-haut ayant pour titre “ Les cloches sonneront-elles encore demain ? “.
Voici l’extrait que je vous propose.
« L’islam conquérant d’aujourd’hui ne reconnaît pas de droits civiques aux non-musulmans. L’islam ne reconnaît traditionnellement la plénitude humaine qu’aux musulmans. Sur ce point, Claude Lévi-Strauss a été on ne peut plus clair. Dans son fameux livre Tristes Tropiques, il explique que l’islam est une « Grande religion qui se fonde moins sur l’existence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables, car s’ils ne cherchent pas toujours de façon brutale à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. » Il faut insister sur ce passage du grand anthropologue. Il ne parle pas de « l’islamisme », comme on désigne aujourd’hui les versions de l’islam qui nous font peur.
Dans ce passage, Lévi-Strauss évoque « l’intolérance musulmane » qui est incapable de « nouer des liens au-dehors » d’elle-même. Et il se montre encore plus ferme sur tous les fidèles, et pas seulement les plus radicaux. « Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une “néantisation” d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse (NDLR dictionnaire, converse:  proposition dans laquelle l'attribut est devenu sujet et réciproquement )  d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque, en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants. Une « néantisation d’autrui ». Elle est à l’oeuvre sous nos yeux. Mais nous détournons le regard.» ( Philippe de Villiers, op.cit. p. 174)
Le détournement des regards de nos dirigeants politiques est coupable, impardonnable comme le fait et le dit Philippe Couillard. Nous du commun des mortels ( comme dans le film qui met en scène le gaspésien Évrard Leblanc ) sommes obligés de supporter du regard tous les musulmans, tous les hassidiques dans les rues d’Outremont ou de Boisbriand, qui vivent par milliers des comportements civiques d’exception appelés “ accommodements raisonnables “. Nous supportons du regard des ports, des comportements d’exception de nature religieuse qui devraient être réservés dans les maisons privées et dans les lieux de culte.
Les détournements du regard s’appliquent aussi aux voyages de notre voisin au sud du 45e parallèle, soit Monsieur Donald Trump en visite dans les pays des monarchies du Golf persique. Voici ce qu’écrit ce 24 mai 2017 l’éditorialiste Guy Taillefer sous le titre “ Entre Trump et Manchester “:
« Impossible, au demeurant, de ne pas relever ( NDLR: ne pas détourner le regard ) que cet attentat se produit dans la foulée de la visite aberrante du président Donald Trump en Arabie saoudite. Parallèle troublant. En allant en fin de semaine se vautrer dans la pompe saoudienne. M. Trump s’est fait le complice d’une dictature qui, faut-il le rappeler, enferme les femmes et dont l’idéologie wahhabite a servi d’incubateur à al-Qaïda et au groupe EI.
Faut-il le rappeler: la connivence et la complaisance de notre premier ministre Philippe Couillard qui lui aussi, durant 4 longues années 1992 à 1996, s’est fait le complice de l’intégrisme théocratique de cette même Arabie saoudite. Philippe Couillard a reconnu sa culpabilité en se disculpant en plaidant “non serviam” mais en prenant l’argent de cette pétro-monarchie. (cf l’article d’octobre 2003 de Martine Turenne dans le magazine L’Actualité. Cette journaliste est toujours active dans le métier.)
Conclusion: ce qui se passe en France et en Suisse se passera aussi au Québec. Pourquoi la Suisse a limité le nombre de minarets aux 4 minarets existants ? Parce que, la construction d’un minaret ne s’arrête pas là. La prochaine étape sera, pour appliquer le principe de l’égalité entre les religions, d’autoriser les appels à la prière par le muezzin puisque la sonnerie des clochers des églises chrétiennes est aussi autorisée. Un musulman ne recule jamais sur ses principes religieux et l’appel à la prière est un des cinq piliers de l’islam. Comme le dirait tout vrai musulman: “ celui qui a bien compris trouvera «notre» salut comme Québécois ! “.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2017

    Jadis tout le Proche-Orient, le Moyen-Orient, l'Afrique du nord avait une culture dont les sources provenaient d'un lointain passé exceptionnel. Petit à petit, par le sabre et l'intimidation une religion est venue effacée ce passé. Tranquillement, les majorités sont devenues minoritaires. Le peuple devenait soumis à une citadelle et une grande mosquée. Comme les témoins de Jéhovah, les nouveaux convertis ne raisonnaient plus que par une dizaine de citations- sourates. Il l'a dit, qu'il soit bénit, comme le disait...Tranquillement, ils sont devenus des vidangeurs dans leur propre pays, leurs enfants ne connaissant rien de leur histoire qui fut effacée, ne retenant qu'une date ou deux dont celle entre autre d'un vole sans tour de contrôle entre La Mecque et Jérusalem d'un super-héros et l'Hégire etc. La liberté s'est transformée en agenouillement et malheur à celui qui pense. L'Histoire ainsi morte, la Umma prenait son essort...