Était-ce pour préparer une prochaine mission commerciale en Chine? Ou « un peu plus à l'ouest », comme dirait Tryphon Tournesol? Ou ne serait-ce pas plutôt afin d'y dénicher le mode d'emploi pour l'imposition de hausses de taxes et d'impôt en s'inspirant de l'autoritarisme en vigueur dans l'Empire du Milieu? Toujours est-il qu'au cours du congé de la Fête nationale, le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, a profité d'une fort longue visite à la succursale Renaud-Bray de l'avenue du Parc pour lire d'une couverture à l'autre les passionnantes aventures de Tintin et le Lotus bleu. Très absorbé par son sujet au point où même le célèbre tonnerre de Brest ne l'en aurait pas tiré, le ministre n'a jamais remarqué le photographe immortalisant la scène à répétitions, sous tous ses angles et pendant de longs moments. Je dirais même plus, pendants des moments longs, comme dirait l'un des Dupondt. Une fois terminée sa lecture, M. Bachand a tout simplement remis l'album dans son rayon. Cette nostalgique évasion - valide de 7 à 77 ans, paraît-il - ne lui a donc rien coûté, ce qui prouve que M. Bachand s'y connait en activités économiques.
Christian Gagnon
Montréal
Nos finances entre ses mains
Raymond Bachibouzouk?
Tribune libre
Christian Gagnon138 articles
CHRISTIAN GAGNON, ing.
_ L’auteur a été président régional du Parti Québécois de Montréal-Centre d’octobre 2002 à décembre 2005
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
30 juin 2011Qu'est-ce que ça donne de faire le paparazzi ?
Tant qu'à y être, le photographe aurait pu simplement lui demander une entrevue, et il aurait peut-être accepté.
Et ça vous aurait peut-être même donné du matériel pour des blagues d'un autre ordre. :)