Pourquoi exiger l’abandon définitif du gaz de schiste
Parce que chaque fracturation d’un puits entraîne la perte définitive de 6 millions de litres d’eau douce. En comptant plusieurs fracturations par puits multiplié par un milliers de puits dans la vallée du St-Laurent, on en arriverait à des centaines de milliards de litres d’eau douce perdues dans le roc du shale. Vu la raréfaction de l’eau douce en Amérique du Nord, à lui seul, ce facteur suffit à mettre fin immédiatement à tout forage d’exploration ou d’exploitation selon cette méthode d’extraction aberrante.
Faire disparaître à tout jamais des milliards de litres d’eau douce pour du gaz que nous n’avons pas besoin, simplement pour enrichir des étrangers; C’EST FOU RAIDE et c’est LOOSER !
Autres raisons d’abandonner définitivement le gaz de schiste
Les fuites de méthane dans l’atmosphère qui sont 25 plus dommageable que le CO2 pour le réchauffement climatique.
Danger des fuites de méthane dans la nappe phréatique, source d’eau potable.
Risque de contamination de la nappe phréatique par les liquides toxiques d’extraction.
Traitement de 6 millions de litres de liquide d’extraction toxique à chaque opération de fracturation.
Pollution des moteurs diésel des compresseurs et des camions citernes qui doivent faire des centaines d’aller-retour pour amener l’eau et de fracturation et sortir le liquide toxique.
Dégradation de la qualité de vie des résidents à proximité et dévaluation de leurs propriétés.
Coûts des dommages importants aux routes par les camions citernes dont l’usure du pavé correspond au passage de 40 000 automobiles à chaque voyage.
L’exploitation maintenant du gaz de schiste nuirait grandement à l’exportation de nos énormes surplus d’électricité. Déjà Jean Charest vend à perte au Vermont à 5.6¢ le Kw/h alors que l’électricité de son projet prématuré de La Romaine va coûter de 12¢ à 14¢ le Kw/h à produire en tenant compte des dépassements de coût. Comme disait Claudine Mercier dans un de ses monologues « MÉCHANT LOOSER ».
Ignorant et complaisant, le gouvernement Charest ne contrôle rien des risques à l’environnement et veut en contrôler le moins possible pour ne pas nuire au profit des petits amis de l’industrie.
Le BAPE et son mandat bidon ne doivent pas servir de prétexte à poursuivre l’extraction du gaz de schiste. Son rapport ne doit servir que de document d’information pour l’avenir ou nos enfants auront absolument besoin de ce gaz et qu’une méthode d’extraction sure et écologique aura été développée.
Le contrôle de cette ressource qui nous appartient à été cédé pour une chanson par le gouvernement Charest (droit d’exploration et redevances ridicules) à des intérêts hors Québec. Nous devons le reprendre.
LA TECHNIQUE D’EXTRACTION EST POLLUANTE ET TROP RISQUÉE.
NOUS-N’AVONS-PAS-BESOIN-DE-CE-GAZ-MAINTENANT
Conclusion: Il faut mettre fin définitivement à l’exploration et à l’exploitation du gaz de schiste tant que l’industrie n’aura pas trouvé une méthode d’extraction écologique, sure et socialement acceptable.
Le discours trompeur
C’est clair maintenant, le gaz de schiste n’est rentable qu’à condition que l’eau soit gratuite ou presque, que le traitement des eaux toxiques soit gratuit ou presque, que la réfection des routes abimés par les camions citernes soit au frais des contribuables et que les maigres redevances ne dépassent pas 15%.
Pas besoin d’un doctorat en comptabilité pour comprendre qu’il ne restera plus rien des 150 à 200 millions de redevances une fois que le gouvernement aurait payé pour surveiller les 1000 puits, réparé les routes et torché les dégâts laissés par les pillards de nos ressources.
Pas besoin d’un doctorat en Science politique pour comprendre que l’industrie et ses complices du gouvernement Charest se sont alliés pour prendre la population de vitesse et la mettre devant un fait accompli, visant à extraire le gaz de schiste sans se soucier des impacts sur la population, l’environnement et les infrastructures publiques. Charest, Arcan et Normandeau ne savaient même pas de quoi ils parlaient et pourtant ils s’entêtaient à enfoncer la fronde du gaz de schiste dans la gorge des Québécois. Un à un leurs arguments fallacieux ont été contredits par des études indépendantes ou des faits obtenus d’autres provinces ou États Américains.
L’affaire du gaz de schiste c’est du profit pour les étrangers et que des problèmes pour les Québécois. Il n’y a rien de bon là dedans pour nous.
Reprenons possession de notre ressource et attendons une méthode d’extraction plus sécuritaire et écologique.
Changer le message et reprendre le contrôle du débat
En continuant à exiger un moratoire, les opposants jouent le jeu du triumvirat Charest, Arcan et Normandeau qui défendent les intérêts de l’industrie. Bouchard vient de se joindre à eux.
La tournée de propagande de Nathalie Normandeau armé du rapport du BAPE bidon, tentera d’enfermer le débat dans des considérations techniques et économique, et ainsi confirmer le fait accompli de l’extraction du gaz de schiste au Québec. Mme Normandeau sera probablement accompagné de Lucien Bouchard, la vaseline pour lubrifier l’entubage du peuple.
En exigeant l’abandon du schiste et le virage vert on évite d’être entrainé dans le débat technique du BAPE qui évacue le débat public sur l’abandon des énergies fossiles polluantes au Québec.
Le contexte actuel est idéal pour que les opposants changent leur message et ainsi sabotent la propagande de Mme Normandeau. Les opposants doivent contrer en temps réel la désinformation et refuser le débat technique et économique du BAPE. Ils doivent exiger sans relâche un débat préalable sur les énergies vertes.
De plus la lutte au gaz de schiste doit s’intensifier et la stratégie de communication doit dépasser la petite pancarte de parterre. Les opposants doivent exploiter tout les moyens de communication et surtout les nouveaux médias pour informer et impliquer la population.
Enfin les opposant doivent exiger de Pauline Marois qu’elle s’engage immédiatement à mettre fin au gaz de schiste et à orienter le Québec vers les énergies vertes, ce qui inclus l’Hydroélectricité déjà en chantier évidemment. C’est électoralement rentable car c’est ce qu’une majorité de québécois veulent.
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
3 février 2011Je partage l'intervention de Monsieur Adam et pour cet article et pour un bouton "J'aime" sur Vigile.
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2 février 2011http://www.cyberpresse.ca/opinions/201101/28/01-4364863-je-me-sens-seule.php
Archives de Vigile Répondre
2 février 2011http://www.google.ca/url?sa=t&source=web&cd=2&ved=0CCwQtwIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fx5m2nf_moteur-roue-sa-naissance-et-sa-mort_auto&ei=PuVJTfbWDYiusAOZmtjhCg&usg=AFQjCNGPHZS0TrbM9dxyOI7yuXPG8O02Sw
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2 février 2011Excellent plaidoyer qui reflète parfaitement ma propre position sur ce sujet "brulant" d'actualité.
À quand un bouton "J'aime" sur Vigile?
Je partage. Merci!