«Déclaration citoyenne pour l'indépendance»

Signer «massivement» !

Tribune libre

Voyez La Pétition, c’est le souffle d’une nouvelle génération…
Demain l’Indépendance !

C'est de cette façon que Monsieur Marcel Haché termine son texte:
Demain l’Indépendance !
La Pétition, c’est le souffle d’une nouvelle génération…

Il dit aussi que c'est l'Indépendance d'une vieille gauche, "multiculturaliste" et du tout à l’État, qui est bloquée!

Bah! C'est discutable… "multiculturalisme", "interculturalisme", Québécois pure laine… qui sait?
Du tout à l'État au lieu du tout au privé…
L'État trop providence et le ticket modérateur…

Parler du Pays, ça peut aussi vouloir dire parler de la sorte de Pays et lorsqu'on parle de quel genre de pays on veut… eh bien, en démocratie, c'est comme "normal" que ça bloque. Un Pays n'est jamais composé de citoyens vibrant tous de la même façon. Tous à droite ou tous à gauche, pour le centre, on le place bien souvent où ça fait «notre» affaire. Ces temps-ci, la droite donne l'impression de placer le centre chez-eux, mais bof, c'est peut-être la gauche ou la gogauche qui s'approprie un peu trop le fameux centre. En tout cas… !
Quel Pays et comment faire le Pays… UN VRAI PIÈGE !
Ça bloque et ça démobilise. Même que ça divise.
Et faire le Pays, PROCLAMER le Pays, ça ne peut se faire que massivement.
Massivement…
La pétition du «Charest sacre ton camp» a eu un résultat spectaculaire. Rares sont les pétitions, même en ligne, qui remportent un tel succès "populaire".
Une pétition signée massivement est une idée que je traîne depuis un bon moment. J'ai émis cette idée au début du printemps dernier. Une quinzaine de personnes l'ont approuvé. Une idée simple, presque simpliste, presque "nounoune" comme pourrait dire ce Foglia grincheux. Une pétition qui serait plutôt une «DÉCLARATION».
Un texte qu'on a fini par baptiser: «Déclaration citoyenne pour l'indépendance», après d'intenses semaines de débat (eh oui, juste pour un texte "nounoune" des semaines, que dis-je, des mois de débats!)
Une déclaration qui visait à récolter, non pas cent-cinquante ou deux-cents-milles signatures, mais idéalement près des millions, rien de moins.
Bah! Bien sûr, ce chiffre de millions de signatures, c'est mon utopique désir, mais bon… l'utopie… pourquoi pas!
Une «Déclaration citoyenne» ayant un objectif très précis. Celui de donner un «outil » À TOUS ceux qui veulent la reconnaissance du Pays.

Qu'ils soient de gauche ou de droite, même du centre…
Qu'ils soient en haut ou en bas, patrons ou vulgaires (sic) syndicalistes…
Un «outil» pour «imposer» le Pays.
Cette «Déclaration citoyenne» aurait aussi pour but, en plus de donner un «outil pour tous», de rassembler. Rassembler et même «recruter» de nouveaux adhérents à ce désir de vouloir être «Maîtres chez nous».
Qui donc dans sa maison ne veut pas être Maître chez lui ?
Je n’en connais pas. Ceux qui se laissent "gouverner" sont des gens qui sont "inconscients" qu'on les gouverne. Ils sont inconscients que leur maison fonctionne à la façon que le voisin le veut. Ah! Ce formidable pouvoir du voisin qui gouverne votre maison en vous faisant croire que vous pouvez placer vos meubles comme vous l'entendez… Ouf! Par chance, ou disons, par malchance, ces personnes dont on gouverne la maison de l'extérieur «s'accommode» de l'emplacement de leurs meubles, ils n'ont jamais eu l'idée de les déplacer, sinon, ils auraient rapidement vu que la modification de la moindre loi de leur propre maison nécessite l'approbation du voisin. Ah! La bienheureuse (sic) "inconscience"!
Pour en revenir à cette «Déclaration CITOYENNE», elle aurait donc aussi pour but de nommer des points rassembleurs (quelques meubles de notre maison). Des thèmes dont nous n'avons pas le contrôle, qui nous échappent. Des points qui nous touchent dans notre fond (comme dirait Céline) et qui sont contrôlés par le voisin. Bref, la «Déclaration» viserait à "conscientiser" ou au moins à "sensibiliser" les gens qu'ils ne sont pas tout à fait les Maîtres dans leur demeure.
La «Déclaration» non partisane, ni de gauche ou de gogauche ou ni de droite ou d'extrême centre, est faite utile autant pour les extrêmes durs que pour les fédéralistes mous. Mais presque surtout pour eux, les mous. Des mous qui s'éveillent enfin et qui "découvrent" que c'est leur voisin qui est le "maître" de leur lieu!
Finalement, je crois (enfin je crois) que ce n'est pas les purs et durs de la souveraineté qui feront le Pays, mais les mous. Ceux qui s'éveillent. Ce sont eux qui peuvent faire pencher la balance dans le bon sens. Le rôle des durs c'est de favoriser l'éveil. La «Déclaration citoyenne pour l'Indépendance», sans "prétention", a pour but de favoriser l'éveil des gens afin de leur donner le goût d'être Maîtres de leur lieu.
La «Déclaration» se divise en deux parties distinctes.
Il y a le préambule qui souligne des points précis qui font vibrer la grande majorité des Québécois et Québécoises. (C'est la partie qui, sans prétention, je le redis, veut favoriser "l'éveil".)
Puis vient la «Déclaration». Une «déclaration» que j'appelais une «Proclamation».
C'est la «Proclamation» affirmée du Pays. Ce n'est pas une demande, c'est une exigence. Nous réclamons FERMEMENT que nos élus-es quels qu'ils soient, prennent les moyens sans délai pour que notre Pays, le Québec, soit enfin Indépendant.
Voilà!
Un projet de fou. Peut-être trop simple pour plaire. Trop "nounoune".
Une «Déclaration citoyenne» à signer tout simplement. Sans décider si nous voulons un Pays à gauche, à droite ou dans l'extrême centre. Juste un Pays, démocratique, pluraliste (non pas à parti unique). Un Pays à nous, mené par nous. Nous, c'est-à-dire, tous ceux qui aiment bien être Maîtres chez eux, tout simplement.
Voici donc le fameux texte (que vous voudrez tous corriger) suivi d'une explication plus structuré du projet. Je vous l'offre, vous en faites ce que vous voulez. Je vous en fait cadeau.

Un dernier détail, j'ai rencontré deux députés de deux partis différents qui se sont dit d'accord pour "parrainer" cette «déclaration» afin de la faire paraître sur le site de l'Assemblée nationale. (Le bureau de l'un d'eux voulait toutefois "adapter " «un peu» le texte (pour être conforme aux règles disait-il)).
Pourquoi je ne mets pas moi-même le projet en branle. Manque de temps. Je n'écris même plus. De plus, la gestion visant à plaire démocratiquement à tous est totalement une perte d'énergie (de beaucoup d'énergie). Je préfère vous faire don de l'idée. Vous en faites ce que vous voulez. Moi, je ferme les yeux et je rêve… : Grand titre au téléjournal ce soir: «La Déclaration citoyenne pour l'Indépendance» vient d'atteindre un million de signatures. Sous la pression populaire, les députés se sentent contraints de faire le Pays!
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Déclaration citoyenne pour l'indépendance

Attendu que le Canada

- réduit de plus en plus notre poids politique dans son parlement
- met en péril notre langue par des politiques visant notre assimilation
- invalide plusieurs de nos lois
- favorise le communautarisme par ses politiques multiculturelles
- bafoue nos valeurs pacifistes en occupant militairement un pays étranger
- dépense indûment nos impôts à des fins militaires
- nous prive des outils économiques essentiels à notre développement
- ne reflète aucunement notre personnalité sur la scène internationale
- a une Constitution à laquelle nous avons toujours refusé d'adhérer


Pour

- cesser d'envoyer nos impôts à Ottawa
- posséder les outils dont nous avons besoin pour nous développer
- faire survivre le fait français en Amérique
- gérer nos richesses
- demeurer une société avant-gardiste
- avoir un Pays où nous décidons des politiques intérieures et extérieures
- dire haut et fort les valeurs québécoises sur la scène internationale
- siéger dignement parmi les Pays souverains aux Nations Unies
- donner à nos enfants un Pays dont ils seront fiers
- être « Maîtres chez nous »


Nous, soussignés-es, citoyennes et citoyens du Québec,
réclamons l'Indépendance de notre pays.
Attendu qu'en démocratie la population est souveraine, nous exigeons que nos politiciens et politiciennes élus-es, peu importe le parti, prennent les moyens sans délai pour que notre Pays, le Québec, soit enfin Indépendant et reconnu aux Nations Unies comme étant un Pays souverain.

Une initiative du Mouvement citoyen pour l'Indépendance
citoyens-es.en.eveil@hotmail.com

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Résumé du projet citoyen
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Déclaration citoyenne pour l'Indépendance
Ce projet a pris racine suite à deux constats majeurs.
1- Depuis Meech, la situation n'a jamais été aussi favorable [c'était au printemps 2010] pour faire comprendre à la population québécoise que plusieurs de nos problèmes pourraient être résolus par l'Indépendance de notre Pays. C'est-à-dire en ayant tous nos outils politiques, économiques et législatifs, bref en étant Maîtres chez nous.
2- On constate que des citoyennes et citoyens qui se sont apparemment plus ou moins intéressés ou carrément désintéressés de la chose politique sont de plus en plus sensibilisés. Les scandales politiques, la corruption, les collusions, la diminution des conditions de vie, la médecine et l'éducation à deux vitesses, l'ingérence religieuse, la guerre, bref plusieurs dossiers mettent en "éveil" la conscience politique de la population.
L'objectif du projet citoyen.
L'objectif principal de ce projet est d'offrir un «outil» pour promouvoir et réaliser l'Indépendance de notre Pays.
Les objectifs secondaires sont:
1- Canaliser l'énergie citoyenne émergeant de l'insatisfaction et de la conscientisation des problèmes qui surgissent ici et là.
2- Unir les gens, au-delà des partis. Unir les forces et les mouvements pour la souveraineté et la reconnaissance du Pays. .
3- Offrir une alternative valable au rejet de la politique par les citoyennes et citoyens qui se sentent de plus en plus (et avec raison) une valeur négligeable dans notre "démocratie". Faire découvrir la force du pouvoir citoyen. Faire découvrir que leur engagement peut influencer les choses. Contrer par l'implication citoyenne le sentiment d'impuissance qu'engendre notre démocratie "représentative".
4- Favoriser la politisation de la population afin de métamorphoser la dépolitisation (orchestrée par notre système "démocratique" occidental actuel) en participation citoyenne.
Un projet citoyen «innovateur».
Un autre constat:
Nous avons, à plusieurs reprises, fait confiance au pouvoir politique et nos aspirations souverainistes ont été habilement étouffées.
Nous devons tenter une autre méthode en prenant nous-mêmes, citoyennes et citoyens du Québec, notre avenir en main.
Ce projet est innovateur dans le sens qu'il met les citoyens-nes comme locomotive du projet et non pas en remorque à un leader, un parti, un groupe établi, un groupe d'intellectuel, etc.
Le projet tente une approche inhabituelle, c'est-à-dire, que ce sont les politiciens qui doivent suivre les citoyens-nes et non pas comme il se fait depuis toujours, que les citoyens-nes attendent et suivent les politiciens qui dans bien des cas, nous jouent dans le dos ou nous trahissent carrément.
L'idée du projet est clairement d'éveiller le sens politique de nos compatriotes afin que ceux qui se désenchantent de plus en plus du fédéralisme et ceux qui se passionnent facilement pour le Hockey sans se préoccuper de la politique s’investissent dans la participation citoyenne et emboîtent le pas au projet indépendantiste.
En résumé, les buts du projet.
1- Faire signer massivement la population pour l'Indépendance en tentant de rejoindre le plus de gens possible.
2- Promouvoir l’engagement politique des citoyens-nes.
Ce projet est une tentative de mettre en branle le Pouvoir citoyen.
Et bien évidemment ce projet vise à nous diriger d'un pas citoyen ferme vers l'Indépendance de notre Pays.
Le «Comment» faire le Pays.
Le volet "Comment faire l'Indépendance" est volontairement mis de côté.
Le "Comment" nous divise.
Chacun considère sa "stratégie" ou sa méthode comme étant LA meilleure.
Le "Comment" faire le Pays est mis de côté, non pas parce qu'il n'est pas important, mais parce qu'à ce stade-ci, il est une réelle nuisance. On peine à s'unir autour d'un simple texte, on imagine facilement le défi de faire consensus sur le "Comment".

Le "Comment" est IMPORTANT, mais pour l'instant, nous devons nous concentrer à bâtir la ferveur, la fierté, l'idéal du Pays. Nous devons être UNIS et favoriser l'Union du peuple Québécois pour réunir l'énergie à faire le Pays.
Rêve, utopie ou "possibilité".
Imaginons que nous puissions recueillir des millions de signatures. Cette pression citoyenne deviendrait tangible pour toute la classe politique. Les politiciens subiraient une réelle pression pour agir et auraient aussi un alibi de taille pour poser des gestes audacieux.
La réalité
Nous sommes bien conscients que d'obtenir des millions de signatures est un objectif "idéal", mais nous croyons que ce projet peut représenter un grand pas dans la marche pour l'Indépendance. Nous croyons qu'avec une campagne bien orchestrée, nous pourrons récolter plus que quelques milliers de signatures. Nous croyons que si les 40% et plus qui ont déjà voté OUI à une ou deux reprises, sont bien informés de notre projet et signent, nous pouvons atteindre un nombre impressionnant de signataires.
Voilà l'essence même de notre projet.

Merci,
Serge Charbonneau

du Mouvement citoyen pour l'Indépendance



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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2010

    Monsieur Charbonneau
    Excellente présentation qui ne souffre pas des ambiguités de l'appel du 20 mai auquel j'avais participé.
    Je signerais sans hésiter cette pétition. On peu, comme certains, s'enfarger dans les mots, mais pour l'essentiel, tous auront compris ce que contient le texte que vous soumettez à notre signature.
    Citoyennement vôtre,
    Claude G. Thompson

  • Lise Pelletier Répondre

    19 novembre 2010

    M.Charbonneau, je vous salue
    Dans la partie du texte : l'objectif du projet citoyen
    3- faire découvrir la force du pouvoir citoyen et contrer par l'implication citoyenne le sentiment d'impuissance
    qu'engendre notre démocratie "représentative"
    les guillemets sont de mises évidemment
    C'est, selon moi, le préalable à tout le reste :
    le succès de la pétition en signatures nombreuses doit avoir un résultat tangible pour la population car autrement le à quoi bon se soulever si rien ne change finalement..
    un succès virtuel ne peut remplacer un succès de faits
    imaginez le poids qu'aurait une pétition telle que la nôtre
    (je prends la liberté de dire "nôtre" étant donné votre générosité à nous faire don de votre idée) si la première pétition citoyenne qui a cours amenait la destitution de ce gouvernement
    Merci à vous
    Lise Pelletier

  • Serge Charbonneau Répondre

    19 novembre 2010

    Nous, soussignés-es, citoyennes et citoyens du Québec, "réclamons" l’Indépendance de notre pays.
    Attendu qu’en démocratie la population est souveraine, nous «EXIGEONS» que nos politiciens et politiciennes élus-es, peu importe le parti, prennent les moyens sans délai pour que notre Pays, le Québec, soit enfin Indépendant et reconnu aux Nations Unies comme étant un Pays souverain.
    Christian, tout de même...
    Donner des dents...
    Sortons les armes au lieu des mots, nous aurons alors plus de dents!
    Voyons, tout de même!
    Christian tu dis:
    Nous avons besoin de "procéder".
    Nous avons besoin de "LA FAIRE" cette indépendance.

    Ça fait combien de temps qu'on dit cela?
    Qui donc est assis sur son pompon et ne la fait pas ?
    Elle ne se fait pas l'Indépendance, parce que ce n'est pas un petit groupe armé jusqu'aux dents qui va décider pour tout un peuple.
    Elle ne se fait pas l'Indépendance parce que la méthode n'est jamais parfaite, parce que les mots ne sont jamais assez précis.
    Monsieur Archambault a précisé ses mots et ses virgules. Tu précises les tiens. Tout le monde précise les leurs. Allons les amis, précisons. C'est rassembleur (sic).
    Et l'Indépendance qui est-ce qui va la faire l'Indépendance?
    Christian Montmarquette ?
    Luc Archambault ?
    Vigile ?
    Combien de lecteurs sur Vigile ?
    Quelques milles ?
    Tous prêts à voter, à proclamer, à FAIRE l'Indépendance. OUI.
    Mais le Québec, ce n'est malheureusement pas les "vigiliens".
    À nous dorloter ou nous chicaner entre nous, on perd de vue la population qui fait le Pays.
    Christian, ça veut dire quoi une telle affirmation:
    Pourquoi passer par 4 chemins et épuiser nos forces, alors qu’il serait possible, sinon facile, d’accéder directement à notre idéal ? ???????
    C'est facile d'accéder «directement» à notre idéal !!!!!!!!!!
    Mais est-ce un appel aux armes???
    C'est si facile d'accéder à notre idéal qu'on se mord au sang entre nous.
    C'est si facile d'accéder à notre idéal qu'on est encore sous la botte canadienne.
    Il y a trop de souverainistes qui savent trop comment FAIRE le Pays.
    Tout le monde le sait.
    Mais bizarrement, il ne se fait pas. Et s'il ne se fait pas, c'est bien simple, c'est qu'il n'ont pas les mots mordants de Montmarquette ou les mots précis de Archambault au la méthode unique de Québec Solidaire, ou "l'expérience" légendaire du PQ ou la méthode du RIN nouveau ou la force du Parti indépendantiste.
    Moi, je ne suis pas capable de la FAIRE l'Indépendance. J'ai tout simplement pensé à un outil.
    Bah! Par l'enthousiasme et les commentaires, on comprend finalement que c'est un outil nuisible.
    Disons que je n'ai rien dit et n'en parlons même plus.
    Je vous ai offert ce point de vue. C'est un "cadeau", vous en faites ce que vous voulez, moi, je ne fais plus rien. Ma compétence est limitée et ma vision très myope. Bien des fois les maudits cadeaux, on se dit qu'est-ce que tu veux que je fasse avec ça? J'en ai rien à foutre. Faites-en ce que vous voulez de cette déclaration. Je l'offre à tous les "vigiliens". Moi, je ne dis plus un mot. Je vais vous écouter et apprendre comment FAIRE l'Indépendance.
    Salutations,
    Serge C.
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 novembre 2010

    Totalement d'accord avec vous, Oscar,
    Ghetto ethnique est nettement plus clair.
    Salutations,
    Serge

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2010

    Bonsoir Serge,
    Ayant participé aux discussions sur l'appel, je sais évidemment de quels députés dont il est question. De féroces indépendantistes, pourtant. Mais ça n'a pas abouti. Tu a fait un travail magnifique, mais à quelque part cela a généré une crise d'urticaire.
    Je me demande seulement ce qui fait peur dans cet appel. Pourtant, il est rassembleur. Une teinte à gauche, certes, mais une teinte qui rejoint bien du monde. Même Mathieu Bock-Côté serait fortement tenté de le signer cet appel. Bref, ce que je veux dire, c'est que c'est connecté.
    Tu en parles sur Vigile, je dis bravo. Il fallait le faire.
    Quant au terme "commutarisme", je suis d'accord pour qu'on le modifie. Pour moi, c'est clair ce que ça veut dire. Mais l'expression peut être associée à "communautaire". Ayant échangé avec des Français souvent, quand on leur parle d'organismes communautaires, ils croient que nous parlons d'organismes oeuvrant sur le plan de l'immigration ou ayant une base ethnique. Les républicains de là-bas n'aiment pas. Chez nous, c'est le contraire, car nous parlons de communauté quand on parle communautaire. C'est inclusif. À mon avis, pour respecter le "parlé" québécois, "communautarisme" pourrait se traduire par "clivages ethniques", ou quelque chose du genre. Un terme, aussi précis soit-il, peut faire sens là-bas, mais pas ici. Français d'Amérique, et français de France, pas tout le temps la même chose...
    Ceci dit, je suis três déçu. De ceux qui ont convaincu nos deux députés de tenir ça mort. Pourtant, les deux députés en question ont de la classe. Désolant.
    Pour le reste, avouons que travailler à la mitaine c'est...
    Au plaisir

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2010

    Merci, M. Charbonneau pour votre commentaire et les réflexions que vous lui associez. Je ne pense pas qu'il faille niveler le sens d'une déclaration de la citoyenneté au plus bas dénominateur. Ça risquerait de lui enlever tout ce qu'elle peut représenter comme contenu. Mon intervention se veut avant tout un effort pour que les mots disent vraiment ce que nous voulons qu'ils disent. À vous lire je comprends que le "communautarisme" en tant que ghetto ethnique n'est pas une bonne chose et je suis tout à fait d'accord avec cette idée. Alors pourquoi ne pas dire tout simplement "ghetto etnique" au lieu de communautarisme.
    Je ne pense pas qu'ils soient nombreux ceux et celles qui voudraient ajuster telle ou telle expression à leurs caprices personnelles. J'ai lu la grande majorité des interventions et elles ne remettent pas en question les principaux énoncés de la déclaration. Moi-même je ne les remets pas en question dans le sens que vous leur donnez. C'est vrai que les politiques multiculturelles du fédéral favorisent le développement de ghettos etniques. Je dis, alors, assurons-nous que le bon mot soit celui qui colle le mieux à cet état de fait.
    Ce serait dommage que 10 000 ou 100 0000 personnes ou peut-etre plus accrochent sur le mot communautarisme, lui donnant un tout autre sens. C'est seulement de celà que je parle.
    Je suis entièremeent de l'équipage pour promouvoir la déclaration de la citoyenneté, une fois le texte définitif bien arrêté.
    En toute amitié

  • Christian Montmarquette Répondre

    18 novembre 2010

    .
    Les mots, Serge, ne sont pas anodins.
    Cela m'étonne que vous ne vous en préoccupiez pas,
    vous, homme de lettre.
    Je ne suis pas un Luc Archambault.
    Et je donne généralement dans "le court".
    Mais, s'agiter autour d'une bonne idée en ne lui donnant pas les dents nécessaires pour la mettre à exécution, risque d'induire la confusion, mais pire, de brûler une idée puissante pour un détail mal foutu.
    En ce qui me concerne, cette proposition recèle exactement la même erreur que le référendum de 1980.
    Lévesque ne nous a pas fait voter sur l'indépendance, mais sur un "mandat de négocier" ; ce qui est exactement le cas lorsque vous dites :
    "Nous réclamons " notre pays..
    Nous réclamons donc que quelqu'un quelque part accepte cette requête et vous nous mettez aussi tributaire de la reconnaissance d'un pouvoir au dessus de vous, que le Canada était au dessus du Québec et de Ti-Poil.
    Même si le Oui avait passé en 1980, Ti-Poil se serait fait revirer carré par Trudeau la queue entre les jambes avec son beau référendum de négo à 50% +1 dams le derrière.
    On a pas besoin de promotion.
    Tout le monde est au courant depuis 40 ans de l'impasse constitutionnel au Québec.
    Nous avons besoin de "procéder".
    Nous avons besoin de "LA FAIRE" cette indépendance.
    Pourquoi passer par 4 chemins et épuiser nos forces, alors qu'il serait possible, sinon facile, d'accéder directement à notre idéal ?
    On a vu l'effet que ça fait : "L'ÉTAPISME À MORIN"..
    Ça retarde, ça épuise et ça démobilise.
    Vous n'êtes sans doute pas musicien, car vous sauriez qu'une seule fausse note peut ruiner une production.
    Alors pourquoi bâcler la job, sous prétexte que rien n'est parfait, alors que nous parlons ici d'un grand rêve collectif...
    « Vous êtes pas tannés d’mourir bande de câves ? »
    - Claude Péloquin
    Christian Montmarquette
    http://www.productionmyarts.com/blog/phase-celebre
    .

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 novembre 2010

    Le titre
    SignER « massivement »
    Si le verbe avait été «Faire» le titre aurait été clair.
    FAIRE « massivement » avec un point d'exclama!ion ça n'aurait certainement pas pu être confondu avec
    FAITES « massivement ». Comme s'il s'agissait d'un ordre.
    Donc veuillez noter cette précision IMPORTANTE, le verbe Signer, est à l'Infinitif et non à l'impératif.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Monsieur Kemp, merci pour votre commentaire, mais pour les recommandations, vous en ai-je déjà donné ?

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 novembre 2010

    Monsieur Fortin a bien raison, le communautarisme, qu'est-ce que c'est ?
    Aussi le "multiculturalisme" qu'est-ce que c'est ?
    Il y a aussi "l'inter culturalisme"…
    Ouf!
    Le communautarisme…
    Pour le comprendre, je crois que cette courte vidéo l'illustre assez bien:
    http://www.dailymotion.com/video/xthze_le-communautarisme-cest-quoiy_news
    Le communautarisme…
    Ce terme est plutôt employé en Europe.
    La définition n'est pas simple.
    Le communautarisme c'est la ghettoïsation. Le ghetto juif, le ghetto musulman, le ghetto du plateau, le ghetto québécois, le ghetto arabe.
    Chacun a sa culture, sa religion et… ses lois.
    Le stationnement est permis à certains endroits certains jours pour certains quartiers, certains parcs ont des règlements respectant la culture et la religion du ghetto (de la communauté vivant dans ce quartier). Les fenêtres sont givrées, les piscines sont monosexe, les policiers sont "spécialement formés " pour le ghetto afin de répondre sans blesser la culture et la religion du ghetto.
    La charte canadienne protège toutes ces minorités et nous livre un Pays en courtes pointes où les groupes vivent séparés, emmitouflés dans leurs accommodements "raisonnables". La population est alors désunie et il est facile de régner.
    De plus comme l'illustre la vidéo, le communautarisme est un baril de poudre. Une étincelle peut déclencher des guerres entre les communautés différentes. Personne n'est vraiment Québécois.
    Le multiculturalisme favorise les ghettos (le communautarisme).
    Mais il y a aussi l'Interculturalisme. Il n'est pas question de fermer les frontières et de se tricoter seulement du québécois "pure laine". L'apport culturel des gens du monde entier qui nous arrive nous enrichit. Ces nouveaux Québécois doivent vouloir devenir Québécois et doivent vouloir vivre au Québec entouré de Québécois et non pas dans une communauté clôturé par des accommodements raisonnables (sic).
    Ah! Le communautarisme… ouais, les définitions varient à l'infini… Mais bon, chacun prend ce qu'il veut.
    Les virgules
    Comme je disais, un texte que vous voudrez tous corriger.
    C'est absolument impossible de plaire à tout le monde.
    Chacune personne veut changer un mot qui ne lui convient pas.
    C'est un peu comme le Pays.
    Voilà en grande partie pourquoi la «Déclaration» n'a jamais été lancée.
    Et je constate que ce sont encore les mots et les virgules qui achoppent.
    Même Vigile ne met pas ce texte dans sa page d'actualité.
    Il y a plusieurs mots qui ne sont pas assez justes ou encore c'est la stratégie qui ne convient pas.
    Et vous avez tous raison. Je le dis sincèrement. Ce n'est pas de l'ironie. Vous avez vraiment tous raison. Ce texte, cette déclaration, cette idée, ce projet, il n'est pas parfait. Il ne le sera jamais.
    Ce texte est imparfait et il le sera toujours.
    Ce projet est imparfait et il le sera toujours.
    Et notre Pays… Qui donc disait de le faire ?
    Ah! Bien sûr, je n'ai pas la bonne façon. Personne n'a la bonne façon.
    Ou plutôt tout le monde possède la bonne façon.
    Moi, je ne crois pas faire le Pays avec ce projet. Ce projet totalement imparfait n'est qu'un vulgaire «outil».
    Sortez votre boîte à outils et faites-nous reconnaître le Pays. Allez qu'attendez-vous ? Un messie ? Un parti ? Un génie ?
    Si la tendance se maintient… ce ne sera pas pour demain.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Mes dures remarques ne s'adressent à personne en particulier. Je respecte grandement les idées de tous. Je ne crois pas vous offrir l'outil du siècle. Je vous offre un outil imparfait vraiment sans prétention. Il est à vous l'outil, faites-en ce que vous voulez. Changez les mots, changez le texte, lancez une pétition, une déclaration, une proclamation, libre à vous. Faites comme Monsieur Luc Archambault, lancez votre projet à votre image avec vos mots.

  • Roger Kemp Répondre

    18 novembre 2010

    Bon sujet mon ami.
    Quand on est au centre on est toujours à gauche de la droite et vice versa. Donc il devient souvent futile d'essayer de se positionner. Ce qui importe c'est comme vous le développez dans votre article. La prise de possession de nos outils de développement, c'est un impératif car il est en fonction du bien-être collectif. Je me suis impliqué dans mon parti dans mon comté et je travaille chaque jour à faire comprendre ce principe de prise en charge de nos outils à mes collaborateurs de l'exécutif en les ramenant toujours vers l'ojectif de travailler pour la collectivité. Cela fonctionne très bien. Nous avons pu travailler la proposition principale présentée par les instances du PQ de façon à s'assurer que la proposition finale réflètera ce souci à l'égard de la collectivité. Je regrette que plusieurs personnes plutôt que de travailler de l'intérieur le fasse de l'extérieur laissant tout le loisir aux journalistes de dénigrer nos actions. J'aime bien te lire mais je te ferais la recommandation d'écourter tes textes question de mieux les ventiler et donner la chance à tes lecteurs d'assimiler plus facilement tes pensées. Sans rancune mon ami.
    Roger Kemp Trois-Rivières

  • Christian Montmarquette Répondre

    18 novembre 2010

    .
    VEUILLEZ CORRIGER ET LIRE COMME SUIT :
    Une erreur conséquente à humble mon avis, à "UN MANQUE" d’esprit républicain ; citoyen se gouvernant lui-même, plutôt qu’assujetti à sa Majesté.
    Merci de votre attention.
    Christian Montmarquette

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2010

    Félicitation, je la signerai.
    J'ai rajouté les 19 points de la déclaration citoyenne pour l'indépendance dans l'argumentaire Mille et une raisons pour que le Québec devienne un pays. Comme l'argumentaire contient maintenant 2308 raisons, les 19 points correspondent aux raisons numéros 2290 à 2308 à l'adresse suivante du site de la Coalition souverainiste: http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
    Comme il existe plusieurs raisons pour faire l'indépendance, je suggère de reformuler la déclaration ainsi:
    DÉCLARATION CITOYENNE POUR L'INDÉPENDANCE
    Nous, soussignés-es, citoyennes et citoyens du Québec, réclamons l'indépendance du Québec, parce qu'il y a MILLE ET UNE RAISONS POUR QUE LE QUÉBEC DEVIENNE UN PAYS http://coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
    Nous exigeons que nos politiciens et politiciennes élus-es, peu importe le parti, prennent les moyens sans délais pour que le Québec soit enfin indépendant et reconnu aux Nations Unies comme étant un Pays souverain.
    Une initiative du Mouvement citoyen pour l'indépendance
    Daniel Roy, C.A.

  • Christian Montmarquette Répondre

    18 novembre 2010

    .
    «RIEN À QUÉMANDER »
    Depuis que j'ai sorti cette idée sous l'article de Michel Gendron le 28 mars dernier " TOUS" les groupes citoyens qui militent autour de cette idée font la même foutue d'erreur.
    Une erreur conséquente à humble mon avis, à d'esprit républicain ; citoyen se gouvernant lui-même, plutôt qu'assujetti à sa Majesté.
    Le peuple n'a RIEN À QUÉMANDER à qui que ce soit.
    Ni au gouvernement. Ni a un député. Ni à l'Assemblée nationale, pas plus qu'à un site Internet pipé pour contrôler ou limiter ses requêtes quelles qu'elles soient.
    EN CONSÉQUENCES :
    Il ne faut pas signer :
    " Nous citoyennes et citoyens du Québec, " RÉCLAMONS " l’Indépendance de notre pays.
    Il faut signer :
    " Nous citoyennes et citoyens du Québec, " DÉCLARONS " l’Indépendance de notre pays.

    - CQFD
    «Qui ne fait pas l’indépendance la combat» - Gaston Miron
    «L’indépendance n’est pas quelque chose qui se quémande, c’est quelque chose qui se prend !» - Pierre Bourgault
    ____________________
    Christian Montmaquette
    Militant pour l'indépendance du Québec
    Références :
    La société civile : fer de lance de la convergence souverainiste / Michel Gendron :
    http://www.vigile.net/La-societe-civile-fer-de-lance-de
    EXTRAIT DE MON COMMENTAIRE :
    - Que se passerait-il si plus de 50% des citoyens du Québec signaient une requête officielle, légale et explicite d’indépendance ?
    Peut-être est-ce sur ce genre d’actions politiques concrètes que les indépendantistes devraient mobiliser leurs efforts.
    Une telle mobilisation aurait l’avantage de ne pas se faire sur un mois, mais sur beaucoup plus de temps.
    Le temps nécessaire pour atteindre les 50% + 1.
    .

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2010

    Je trouve l'initiative fort intéressante et pour qu'elle porte vraiment, il faut lever toute ambiguité que certaines formules pourraient entretenir. Par exemple, en ce qui me concerne j'aimerais mieux comprendre le point qui suit en tant qu'irritant à l'indépendance du Québec:
    "favorise le communautarisme par ses politiques multiculturelles"
    Il me semble important que l'expression "communautarisme" soit clairement définie dans ses aspects négatifs, car elle n'est pas sans comporter certains aspects positifs. Mieux vaudrait dès le départ s'en tenir à des expressions qui ne comportent aucune ambiguïté.
    Pour moi ce point demanderait à être précisé...
    Si l'on veut dire qu'il favorise, par ses politiques multiculturelles, le communautarisme au détriment de l'intégration aux valeurs de la nation québécoise, alors là on commence à comprendre le sens de ce point... Il y a deux options: soit qu'on la reformule ou encore qu'on la laisse tomber. Tout en étant importante, elle n'est pas le point central de la démarche.

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 novembre 2010

    Je parlais de mise en page mieux adaptée sur le fichier Word disponible pour le téléchargement et que vois-je ? Vigile a corrigé ma mise en page déficiente sur le texte que je leur ai envoyé et que vous avez à l'écran. Merci
    Serge C.

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 novembre 2010

    Vous avez la «Déclaration citoyenne pour l'Indépendance» disponible en fichier Word.
    La mise en page est mieux adaptée pour la compréhension et pour l'attrait du projet.
    La mise en page plus élaborée aussi pour la présentation du projet est mieux structurée afin de permettre une meilleure compréhension.
    J'invite tous ceux qui sont intéressés, à télécharger ce fichier et à le distribuer à tous ceux qui veulent mettre l'épaule à la roue pour parvenir à la reconnaissance du Pays.
    Merci,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2010

    Salut Serge
    C'est une idée géniale ton projet! Tu peux compter sur moi pour avoir ma signature. Promis! Il m'a fait plaisir.
    André Gignac patriote