Espoirs et possibilités pour 2012

Sortie de crise pour les souverainistes

Tribune libre

L’année 2011 fut terrible pour le mouvement souverainiste. Toute fois, les perspectives pour l’année 2012 ne sont pas aussi sombres qu’on le craint.
L’effondrement du Bloc québécois en 2011 fut un coup dur pour le mouvement souverainiste. Mais aussi dommageable qu’elles sont, les conséquences de ce désastre démontrent à tous que la souveraineté est nécessaire si les Québécois veulent rester distinct.
La divergence entre les orientations canadiennes et les aspirations québécoises sont maintenant si grandes que même les fédéralistes québécois expriment leur déceptions sur ce que devient le Canada. Mêmes les canadiens du NPD sensés défendre un point de vue ressemblant au notre nous déçoivent.
Cela renforce le sentiment d’impuissance des québécois à l’égard des politiques. Ce qui est normal car tout peuple qui est soumis à la volonté d’un autre se voit affliger de plusieurs inconvénients et périls dont le principal est de ne plus être maître son propre avenir.
Arrive alors le 2e morceau de ciel…ou de viaduc qui nous tombât sur la tête. Sous la gouverne de Pauline Marois, le PQ implosa! Le moment est particulièrement mal choisi. Mais il existe tout de même des stratégies de sortie de crise.
Plusieurs autres stratégies, impliquant ou non le maintient de Mme Marois à la tête du PQ peuvent être envisagé pour nous donner un parti souverainiste capable de gagner les élections, mais celle-ci serons choisi par les dirigeants du PQ. Nous, simples citoyens, sommes encore loin des cieux décisionnels.
De manière concrète, le temps n’a jamais été aussi bien choisi pour qu’individuellement nous fassions avancer la souveraineté dans l’esprit collectif. Dans cette année 2012 où le monde est en crise, ils sont nombreux à vouloir qu’on fasse les choses autrement. Nous avons donc le devoir d’utiliser toutes les tribunes possibles pour faire valoir qu’une fois souverain, nous pourrons choisir de faire les choses autrement.
Ecrivons aux journaux et aux blogues, appelons les émissions de radio et de télé, parlons en aux collègues, voisins et amis. En faisant avancer l’idée plutôt que le parti, nous pouvons être sur que tôt ou tard une option politique nous permettra de réaliser l’indépendance.

En invitant tout nos compatriotes québécois, qu’ils soient fédéralistes, souverainistes anglophones, allophones ou francophones, à proposer un projet de société qui définira cet « autrement », nous leur donnerons le gout de transformer le Québec en pays afin de faire avancer le projet de société.
Non seulement travaillerons-nous pour être souverains, mais en plus, nous travaillerons pour avoir un Québec meilleur!
L’année 2012 nous ouvre des possibilités nouvelles alors gardons espoir, le pays peut être plus proche qu’on le pense.
***
Le PQ est en crise et cela menace toute chance d’avoir une représentation souverainiste élue et par le fait même de réaliser l’indépendance. Il y a plusieurs stratégie de sortie de crise possible et je n’en aborderai que quelques-unes. Peu importe la où les stratégies retenues, l’important est d’agir vite pour enrayer l’érosion actuelle et commencer à remonter la pente.
Une des stratégies serait de constituer des « primaires » souverainistes. Ainsi, les parties souverainistes inviteraient la population à voter dans chaque comté pour le parti qui présentera le candidat dans le comté.
Cette stratégie ne repose que sur la bonne volonté des partis présents dans la coalition car le système politique canadien est incompatible avec cette formule. Il y a donc une part de risque non négligeable. De par sa masse et son organisation, le PQ aura avantage dans un tel système, mais le danger d’effritement n’en serait que plus grand. Le PQ étant une coalition de souverainistes de gauche ET de droite, on voit mal ce qui retiendra les ailes droites et gauches ensemble si la coalition est située au dessus du parti!
On peut aussi imaginer que les partis souverainistes se fédèrent un seul et adopte une structure et organisation interne plus souple, ou encore compartimentée afin que tous y aient leur mot à dire.
Un autre stratégie serait simplement que le PQ se prend un nouveau chef qui sera ramener les brebis égarées. Plusieurs voient en Gilles Duceppe un sauveur. Mais ceux-ci oublient qu’il fut rejeté par le dernier scrutin, et qu’il s’est rangé derrière Pauline contre les démissionnaires.
La personnalité qui a la meilleure chance de rallier à la fois les péquistes loyalistes et démissionnaires est Louise Beaudoin. Bien qu’elle fît parti des démissionnaires, sa réserve et sa retenue dans ses critiques lui ont valu le respect des 2 camps. Sa « politique autrement » résonne encore dans la tête des québécois. Ce qui démontre que ses préoccupations s’approchent de celles de plusieurs de nos concitoyens.
La situation est critique en ce moment, mais un coup de barre énergique comme ceux proposés ci haut peut très rapidement donner l’élan nécessaire qu’il faut aux souverainistes pour remporter le prochain scrutin et nous rapprocher de notre pays.
Ps: Rappelons aux dirigeants du PQ que le temps presse!


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2 commentaires

  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    16 janvier 2012

    « L’année 2011 fut terrible pour le mouvement souverainiste. » Faux! La défaite du Bloc est une bonne nouvelle. Harper accélère l'indépendance. Le PQ disparaitra et nous avons compris — finalement — que le parti n'était pas un parti du peuple et Option nationale naît comme le futur véhicule pour nous amener à l'indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 janvier 2012

    Votre article est très bon en ce sens qu'il suggère au Parti Québécois et autres partis affinitaires des stratégies pour se sortir de la crise actuelle. Il en existe sûrement d'autres mais votre message est très positif et nous incite à garder l'espoir de jours meilleurs.