Tirer sa révérence... et ce n’est pas un canular

Chronique de Normand Perry

Disons-le tout de suite, il n’y a rien d’un canular dans la présente chronique, qui sera ma dernière sur cette tribune.
Les lecteurs ont certainement observé que, depuis le 9 septembre dernier, je n’ai tout simplement pas eu le temps d’écrire une seule ligne, et le facteur temps est un concept très important à considérer ici.
A la fin de l’été dernier j’avais mentionné, au retour des vacances estivales, que mes chroniques sur cette tribune allaient se raréfier. J’effectue cette année un retour aux études universitaires afin de mieux outiller mes compétences professionnelles en communication marketing. J’ai donc choisi de m’engager dans un programme de certificat à l’école des HEC de Montréal. Je ne peux trouver d’autre expression, mais j’adore cela, j’y donne toutes mes énergies pour non seulement réussir mes cours, mais bien au-delà de ces considérations de réussite, comprendre la matière et la comprendre dans toutes ses dimensions. Je m’impose donc un barème de réussite qui vise l’excellence et rien de moins.
Pour arriver à atteindre et dépasser mes objectifs, le seul secret pour y parvenir est de travailler avec acharnement. Cela veut dire en plus des quelques heures passées en classe, fournir du temps, du temps et encore du temps. On a le défaut de ses qualités. Lorsque je me retrouve devant une notion que l’intellect ne saisit pas de manière instinctive, alors je vire ciel et terre à l’envers jusqu’à ce que cette notion devienne très claire et un acquis intellectuel.
Je vais vous épargner la nomenclature de toutes mes activités lorsque je regarde mon agenda, la seule chose que je peux mentionner c’est que je ne trouve même plus le temps de suivre de manière rigoureuse l’actualité politique. Pour faire preuve d’honnêteté intellectuelle lors de la réflexion et rédaction de mes chroniques, il est fondamental d’avoir une bonne vue d’ensemble et une bonne compréhension de ce qui se passe de cette scène politique, pour être en mesure de l’analyser avec rigueur et de la commenter.
Je cède donc la place à des gens qui ont ce temps et qui ont du talent aussi.
S’il y en a qui se posent des questions sur mes implications au Parti indépendantiste, je leur souhaite la meilleure des chances…mais mon agenda ne me permet plus d’y consacrer du cœur, du temps et de l’énergie.
Je vais me réserver de temps à autre le loisir de faire parvenir des textes en tribune libre sur Vigile lorsque la conjoncture l’exigera. Je viens d’écrire ma dernière chronique certes, mais je n’ai certainement pas dit mon dernier mot.

Squared

Normand Perry126 articles

  • 100 763

On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2007

    Bonnes études,
    en espérant qu'elles bénéficieront à notre cause, voire à nos causes, toutes déconnectées qu'elles puissent être, mais en lien avec notre Québec.