Le Canada est une entité fragile à plusieurs égards. L'impossible équilibre de la distribution de la richesse entre les provinces, et par le fait même les pressions de la riche Alberta et de Bay Street pour contrôler les finances du pays, constituent un défi de taille pour l'unité canadienne. Mais vu du Québec, il suffit d'une simple proposition pour que notre province puisse aligner sa propre équipe de hockey en 2008 pour fait trembler les fondements de la fédération.
Si le Canada y voit une menace, c'est qu'il ne veut pas que les Québécois réalisent jusqu'à quel point la liberté d'un peuple est valorisante et lui ouvre les portes sur le monde. Certains affirment du bout des lèvres que le Québec est une nation (pourvu que la définition soit diluée), mais la majorité canadienne continue de nier ce fait et ce que cela sous-tend.
Nous sommes donc menottés comme peuple et comme nation. Toute manifestation pouvant soulever l'enthousiasme du prisonnier doit être évitée. Il ne faut surtout pas indisposer le maître. C'est sur ces bases que la politique canadienne se joue. L'équilibre est si fragile que nous ne pouvons espérer afficher fièrement notre identité québécoise en encourageant notre équipe Québec à même le Canada.
Quand comprendrons-nous l'importance de faire l'indépendance?
Etienne Boulay
Trois-Rivières
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