Un drapeau « euro-national » pour que les citoyens ressentent « la joie d'une double appartenance » ?

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Promotion d’un drapeau bifacial par les mondialistes


Les auteurs d'une tribune parue dans le JDD souhaitent la création d'un drapeau «euro-national» pour promouvoir «l'aspiration européenne». Ce texte est publié deux semaines après le coup d'envoi de la présidence française du Conseil de l'UE.


«Union européenne : "On pourrait imaginer un nouveau modèle de drapeau, le drapeau euro-national".» Ainsi titrée sur le site du Journal du dimanche (JDD), la tribune a réuni, au moment de sa publication dans la soirée du 15 janvier, quelque 47 co-signataires qui appellent à défendre «l'aspiration européenne».


D'emblée, les auteurs de ce texte – en tête desquels figure Isabelle Lonvis-Rome, une haut fonctionnaire au ministère français de la Justice – expliquent «croire» qu'il leur revient d'«incarner» une telle aspiration et revendiquent, entre autres, le fait de «marteler que [leur] destinée passe par l'union». Autant d'éléments de langage qui, en empruntant des codes propres à la religion, rappellent une récente formule utilisée sur les réseaux sociaux par le ministre délégué chargé des Transports alors qu'il saluait des effets de lumière aux couleurs de l'UE mis en place à l'Elysée.



Comme la pièce d'un euro, ce drapeau représenterait sur une face, la nation membre et sur l'autre, l'Union européenne



Afin de promouvoir «une identité européenne», les mêmes auteurs préconisent ainsi l'élaboration d'«un drapeau euro-national» pour signifier «la double appartenance de chacune et de chacun des citoyens d'Europe à leur nation et à l'Union européenne». Pour que cette double appartenance soit «ressentie» par les citoyens français et européens comme une «joie», il est préconisé dans cette tribune que, sans se substituer au drapeau étoilé, ni à celui des Etats membres de l'UE, un tel étendard «puisse flotter au fronton des édifices représentatifs de l'union européenne et lors des événements et manifestations organisés au nom de celle-ci». «Comme la pièce d'un euro, ce drapeau représenterait sur une face, la nation membre et sur l'autre, l'Union européenne», peut-on encore lire dans le texte.


Un signataire pas comme les autres...


Majoritairement composée de personnes physiques, la liste des co-signataires de la tribune compte également une personne morale : «l'Institut du commerce extérieur des Etats-Unis». Sur le site de son programme d'adhésion, l'entité se définit comme «une organisation mondiale autonome» qui se consacre notamment à la promotion du commerce international, et dont le siège est «stratégiquement situé aux Etats-Unis dans le sud de la Floride».


La publication de cette tribune survient deux semaines après le coup d'envoi de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, à l'occasion duquel le gouvernement français avait créé une polémique en imposant la présence de drapeaux européens sur plusieurs monuments historiques français.