Le tourisme religieux au Québec

Une source de revenus à développer

Tribune libre


Au Québec, nous avons le privilège
insigne de bénéficier d'une longue tradition catholique qui fait
l'envie de plus d'un sur le plan du tourisme religieux. C'est une
nouvelle tendance qui attire par milliers pèlerins et voyageurs
ouverts d'esprit venant de partout au monde et qui se déplacent pour en
découvrir et apprécier les 1001 facettes (celles de nos vitraux
comme il se doit).
La quête de spiritualité visant à
combler le vide existentiel propre à notre époque cynique et
désabusée amène les gens à rechercher les lieux sacrés partout
sur la planète comme destination : le Vatican, les magnifiques
cathédrales d'Europe, la Merveille du Mont Saint-Michel en France,
les expéditions au Tibet, aux temples boudhistes d'Asie, ou encore
ceux en Inde.
Nombre de gens s'aperçoivent que le
matérialisme ambiant de la société de consommation ne suffit pas à
répondre aux besoins plus élevés de l'homme. Ces personnes partent
alors à la quête de quelque chose d'indicible, de spirituellement nourrissant, dans
le but de se recentrer, comme le symbolise si bien l'engouement pour
le Chemin de Compostelle, ce marathon de l'âme qui se cherche. Celui
qui se sent perdu, égaré, sans repères, part alors à la recherche
de soi, se dépouillant en chemin des oripeaux du monde moderne qui le
ralentissent dans sa quête de sens.

Répartis un peu partout sur le
territoire du Québec se trouvent de nombreux lieux saints
susceptibles de répondre à ce besoin de plus grand que soi, à ce
je-ne-sais-quoi qui peut donner un sens valable à nos actions et
tenter de réponse à nos questionnements les plus profonds.
En voici quelques-uns :
- l'Oratoire Saint-Joseph et la
vénération du saint frère André
- la basilique
Sainte-Anne-de-Beaupré, reconnue comme la patronne des autochtones
- le Sanctuaire du
Cap-de-la-Madeleine
- la remarquable cathédrale d'Amos
en Abitibi
- toutes les églises et chapelles
en région
- la chapelle du Village huron de
l'Ancienne-Lorette au nord de Québec avec sainte Katéri Tékakwitha
- la nouvelle Porte sainte de la
Cathédrale de Québec

À propos de cette impressionnante
Porte sainte qui est la seule du genre en Amérique, voici ce qu'on
en dit :
Passer
une porte Sainte nous rappelle qu'il y a mille et un passages
dans une vie: certains sont faciles et d'autres demandent des
renoncements. Nous ne sommes jamais seuls pour vivre ces
passages. Et pourquoi ne pas choisir de franchir la Porte
Sainte en portant dans notre coeur et nos pensées, une
personne ou des personnes qui nous tiennent à coeur.

Le tourisme religieux engendre des
retombées économiques appréciables et à ce titre mérite d'être
encouragé et développé à sa pleine mesure. Tous les Québécois
en profiteront.
Il deviendra également une source de
fierté pour tous face à l'appréciation générale des visiteurs
venant de partout dans le monde pour admirer nos réalisations en ce
domaine et se ressourcer.
Ce patrimoine inestimable que certains
nihilistes se vantaient naguère de mépriser hautainement d'un air supérieur
se voit maintenant reconnu à sa juste valeur et réhabilité en tant
qu'élément précieux de notre identité culturelle qui enrichit nos
vies.
En effet, plusieurs d'entre nous
commencent à renouer avec cet aspect de notre identité collective
qu'il faisait chic et évolué de rejeter avec mépris jusqu'à une époque toute
récente. Mais les temps changent et on revient tranquillement aux
valeurs sûres après tous les vains excès désorienteurs. Cette
tradition représente un élément identitaire que nous replacerons à
sa juste place parmi tous ceux que nous avons en commun.

Soyons donc tous fiers de cet héritage
préservé et légué par nos aïeux qui leur a permis de supporter avec courage peines et
misères et donné l'élan nécessaire pour persévérer et améliorer
leur sort collectif, une attitude transmise jusqu'à nous.
Honneur à nos vaillants prédécesseurs dont
nous sommes la vivante continuité. Montrons-nous à la hauteur de
leurs grandes espérances. Nous aurons le pays dont ils ont jadis rêvé.
Soyons donc tous fiers de cet héritage
préservé et légué par nos aïeux, résultant de ce cheminement qui les a guidé dans la lutte perpétuelle du bien
contre le mal, de la justice contre l'iniquité, et qui les a soudés
devant l'adversité à laquelle ils ont fait face courageusement.
Soyons fiers de cette tradition
catholique qui nous a permis de supporter vaillamment nos peines et
misères et donné l'élan nécessaire pour persévérer et améliorer
notre sort collectif. Honneur à nos vaillants prédécesseurs dont
nous sommes la vivante continuité. Montrons-nous à la hauteur de
leurs grandes espérances.

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Réjean Labrie881 articles

  • 1 533 576

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Réjean Labrie Répondre

    28 décembre 2013

    J'ajoute ces quelques statistiques que je n'avais pas sous la main lors de la rédaction de mon article qui confirment le nombre important de touristes qui visitent nos sites religieux, avec toutes les retombées économiques positives que cela comporte.
    La septième porte sainte à travers le monde, la seule à l’extérieur de l’Europe, a été offerte par le Vatican à l’occasion du 350e anniversaire de la plus vieille paroisse en Amérique du Nord.

    L’oratoire Saint-Joseph, très identifié au frère André, élevé au rang de saint en 2010, reçoit deux millions de visiteurs chaque année, provenant de tous les coins du monde.
    Le sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré est pour sa part visité par 1,5 million de personnes par année. Le plus fort achalandage est observé autour du 26 juillet, date de la fête de Sainte-Anne, au coeur de la saison touristique.

    La ville de Québec offrira dorénavant un produit touristique de choix à cette clientèle religieuse, en raison de la rareté des portes saintes.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2013

    Pour éviter le vide total un retour à notre Religion Catholique universelle est essentiel sinon nos enfant seront éliminés aux mains des pro-morts des angliciseurs sectaires anti catholiques et de ésotériques inventeurs des pires folies .
    Ce retour je l'ai effectué il y a déjà 15 ans et je ne regrette rien étant depuis relié à ceux qui sur terre font que du bien à toute l'humanité et protège celle-ci des horreurs de la solitude des crimes et du néant.
    L'Église catholique au Québec rassemble la gamme de 450 ans de tous nos fondateurs, de tous nos artistes concernant tous les arts et de tous nos penseurs respectueux de la vie de tous .
    Michel Guay

  • Archives de Vigile Répondre

    24 décembre 2013

    Votre idée, je la trouve intéressante a partir du moment cela servirait de se ressourcer dans les valeurs passés de nos ancêtres Québécois ou bien de raconter l'histoire aux descendants de ce peuples du Québec et non pour repratiquer les dogmes, car je ne cois pas que cela fonctionnerait.
    Je vais vous raconter la vie d'une jeune femme Québécoise, qui se cherche, tout près de moi.
    Au cours des dizaines dernières années, elle a exploré toutes ces avenues sans pour autant se sentir bien; Les Anges, le Yoga, la Méditation Transcendantale, Compostelle, le Bouddhisme, l'Indouisme, etc.. mais pas la culture ancestrale de ses propres ancêtres, lorsqu'elle parle elle dit qu'elle s'est retrouvée, mais moi, je la vois et je crois qu'elle se cherche encore, car elle est parti au Vietnam, apprendre leur magnifique grande culture, comme elle le dit elle même.
    D'après moi, c'est le syndrome du NEANT, ressenti par beaucoup de Québécois, car il y a beaucoup de drogues qui circulent et la consommation de somnifères est en hausse dans toute les couches de notre société. Il faut aussi ajouter le sentiment d'insécurité de voir arriver toutes sortes de cultures dans notre nation, avec lesquelles nous ne sommes pas habilités a composer et que l'on trouve souvent étranges.
    Et aussi, le fait que nos propres décideurs nous disent que notre nation appartient a toutes les personnes de la planète, pas le droit de défendre ton territoire, ni ta culture, cependant, mêmes les animaux défendent leurs territoires, alors que nous nous devons le céder aux autres notre territoire.
    C'est comme si, se geler les neurones est devenu un échappatoire.

    M. Éric Bédard, historien Québécois, dit;
    "On se doit d'assumer plus sereinement notre passé pour préserver la possibilité d'échapper aux dogmes du présent et éviter de devenir étrangers a nous-mêmes"
    Je suis tout a fait d'accord avec M. Bédard.
    Un autre citation provenant d'un prof, de Philosophie Français, M. Bernard Vergely, noté par Hélios Alexandrie de Poste de veille;
    Un Québec qui renie son passé, ne peut se construire dans le présent, ni se projeter dans le futur et se condamne a disparaitre.
    "Recours aux sources" livre de M. Éric Bédard.
    http://www.postedeveille.ca/2011/09/qu%C3%A9bec-recours-aux-sources.html

  • Archives de Vigile Répondre

    24 décembre 2013

    M. Labrie,
    Je suis d'accord avec ce que vous dites, comme quoi l'héritage de la foi catholique au Québec est quelque chose à cultiver et fait partie de notre identité.
    Cependant, il faut aller au-delà de la simple liturgie et du décorum lorsque l'on se réclame du christianisme catholique. Il faudrait que le Québec devienne un endroit où l'on applique les principes évangéliques de vouloir pour les autres les mêmes avantages dans la vie que l'on désire pour soi-même.
    Le grand croyant qu'était le regretté syndicaliste Michel Chartrand faisait la promotion du revenu de citoyenneté universel afin que tous les Québécois sans exception puissent vivre décemment et heureux.

  • Henri Marineau Répondre

    24 décembre 2013

    Merci, monsieur Labrie, pour ce très bel éloge à notre patrimoine religieux qui nous offre l'occasion de nous ressourcer dans nos racines religieuses profondes.