Le problème de gestion des fonds de pension astronomiques est de plus en plus aigu. C'est M. le maire Labeaume qui faisait remarquer que les gens recevaient maintenant leur pension pendant plus d'années qu'ils n'en avaient travaillées, cela laisse songeur. Le déséquilibre est criant.
Il y a un sentiment d'injustice à imposer aux générations suivantes le fardeau de payer pour tous ces gens qui n'ont contribué que partiellement aux sommes qu'ils reçoivent.
Pour solutionner la question, il faut penser hors du cadre habituel.
Une alternative consisterait à ne distribuer aux pensionnés que ce que le fond a rapporté durant l'année. Par exemple, si quelqu'un reçoit 1 400$ par mois, et que le fond donne un rendement de 1 300$, c'est ce qu'il recevra, au prorata de sa contribution. Ce serait en quelque sorte une indexation pouvant être positive ou négative selon le rendement de l'année.
Il faut abolir cette idée saugrenue du : « j'ai droit à être grassement payé pour le restant de mes jours et à recevoir le double et le triple de ce que j'ai contribué ».
De même qu'on ne peut prévoir si on se cassera la jambe demain, si on perdra notre emploi cette année ou si notre union finira par un divorce, les revenus de pension doivent être considérés comme faisant partie des impondérables de la vie, que cela nous plaise ou non. Rien n'est coulé dans le béton, sauf certains ex-membres de la mafia reposant au fond du fleuve.
Ce sera au pensionné de se serrer la ceinture, ou à prendre un petit boulot d'appoint quelques jours par mois. La demande pour le temps partiel est grande partout, sans oublier que cela donne au travailleur le sentiment d'être utile à la société, lui permettant également de briser le cercle de l'isolement et d'avoir une vie sociale plus satisfaisante.
C'est dans la même optique qu'il faut continuer à repousser l'âge de la retraite avant de recevoir de l'argent du gouvernement.
Une indexation positive ou négative selon le rendement
Que les fonds de pension ne distribuent que les profits annuels
Ne faisons pas payer les générations suivantes
Tribune libre
Réjean Labrie881 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
18 décembre 2013Le contenu de cet article est complètement faux. Un fond de pension n'est pas du type utilisateur payeur. C'est un type d'assurance vie inversée. Ceux paient des cotisations à un régime de retraite afin qu'à partir d'un age déterminé, le régime (ou le fonds de pension), S'IL EST TOUJOURS VIVANT)lui verse un montant (parfois déterminé d'avance)comme revenu de retraite et jus1qu`à sa mort. Ainsi, le type qui devait prendre sa retraite le 25 déc. 2012 et meurt le 26 déc. 2013 n'aura reçu des revenus de retraité que pendant un an même s'il a cotisé possiblement pendant 35 ans. Ce sont les taux cotisations qui doivent être réajustés pour assurer la viabilité du fonds.