Monsieur Frappier,
Vous pouvez considérer la présente comme une demande de retrait des archives de Vigile des textes suivants: Scandale à la Cour suprême 1 à 10, Anecdote concernant l'ex-juge Bastarache et Parlons «valeurs mobilières». Vous pourrez également supprimer le présent texte lorsqu'il aura complété son cycle à la rubrique Tribune libre. Ces documents sont susceptibles de donner lieu à des représailles, pas nécessairement d'ordre judiciaire (J'ai quand même pesé mes mots), dans un contexte de gain potentiel nul. En de telles circonstances, les financiers refusent d'assumer le risque en cause. Ainsi le veut la raison. Il est donc autant dans l'intérêt de Vigile que du mien que ces textes soient retirés des archives.
À tout événement, si jamais, presque une certitude, la Cour suprême nous faisait cadeau d'une commission nationale des valeurs mobilières et renversait l'Affaire des conventions de travail, vous et Monsieur Le Hir pourriez toujours affirmer que vous faisiez partie des véritables opposants. En ce qui me concerne, après une trentaine d'années, je passe à autre chose.
Vous remerciant de bien vouloir donner suite à cette demande dès que possible, je vous exprime, ainsi qu'à monsieur Le Hir, mes salutations distinguées.
Louis Côté.
Lettre à Vigile
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1 commentaire
@ Richard Le Hir Répondre
22 décembre 2011M. Côté,
La Cour suprême vient de rendre son jugement, et il est défavorable à la position fédérale. J'ai hâte de vous voir commenter cette décision. Tout en comprenant parfaitement les craintes que vous aviez, je trouve tout de même la décision encourageante.
Richard Le Hir