Vivre libre ou disparaître

Tribune libre

Commençons par relevé le mot "Souveraineté" du dictionnaire Larousse.


1. Autorité suprême. Souveraineté du Peuple.


2. Pouvoir suprême reconnu à l'État , qui implique l'exclusivité de sa compétence sur le territoire national et son indépendance dans l'ordre internationale, où il n'est limité que par ses propres engagements....


Discussion : On déduit facilement de ces deux définitions:


1. Un peuple souverain doit posséder un territoire pour y exercer sa souveraineté.


2. Un peuple sans territoire, ne peut donc constituer un État capable d'exercer sa souveraineté sur les territoires qu'il a développé.


3. Un peuple qui refuse de prendre possession de ses territoires ne peut aspirer à la souveraineté. Il devient une communauté ou société culturelle et il sera soumis à la volonté des gestionnaires à qui il cède les territoires ou il vit, c'est le but du traité dit de l'Approche commune.


4. Ce peuple abandonne ses droits de regard sur la gestion de ses territoires et il perdra la possession des actifs dont l'Hydro-Québec et la Caisse de dépôt qu'il y a construit. Il sera, exproprié. Les Acadiens sont de ceux-là.


5. Une telle société est appelée à demeurer folklorique, à être discriminée et à disparaître à plus ou moins long terme selon que le nouveau propriétaire des territoires la tolère ou l'assimile.


6. Les Québécois, par la commission Bouchard/Taylor sont incités à devenir une Diaspora ou, un peuple en exil et sans territoire, à se confondre dans la masse canadienne.


Reprenons maintenant mon explication de façon graphique: Le graphique de la figure 1 représente le fonctionnement général simplifié d'un état souverain. Il vous aidera à comprendre rapidement les enjeux des négociations dits de l'approche commune et l'implication des décisions qui vont en découler. Les gens de Montréal peuvent comprendre l'implication pour eux en recherchant mon texte: Montréal, le traité de l'approche commune va te faire mal.



Conditions d'existence d'un peuple 

(référez à la figure 1)


Prenons une masse de personnes ayant des affinités de langue, de culture et le désir de vivre ensemble sur un territoire dont elle est propriétaire et représenté par la surface du grand cercle blanc, c'est le cas du Québec, ou, c'était le cas du Québec avant l'élection du gouvernement Charest. Il surgira naturellement de ce groupe trois types d'élites représentées par les trois gros points noirs à l'intérieur du grand cercle blanc et décrit comme suit:


1. Une élite politique : En démocratie cette élite est élue par le peuple et son rôle est de voir au bien être des citoyens, à la gestion des territoires, etc. Plus le peuple est indifférent à la politique, plus le risque de dictature est élevé. C'est présentement une forme de dictature que le Québec vit. C'est très dangereux car ce peuple pourra se voir imposer d'aller à la guerre de force (conscription obligatoire) pour défendre des intérêts qui jouent contre lui, ou, il pourra voir sa culture soumise à un génocide, c'est ce qui est en cours d'exécution dans l'ile de Montréal.


2. Une élite économique : Ce sont les industriels, entrepreneurs, commerçants et autres. Ils sont les percepteurs de la majorité des impôts décrétés par le politique. Au Québec la majorité de cette élite est dominée par les multinationales qui sont les donneurs d'ouvrage aux petites et moyennes entreprises. De plus, elle contrôle les médias, ce qui lui permet d'interdire au peuple la connaissance des enjeux.


3. Une élite sociale : Les journalistes, fonctionnaires, médecins, avocats et professionnels de tous genres sont de ceux-là, la plupart de cette élite sociale comprend les enjeux mais elle se sent impuissante devant le manque d'information et de stratégie. Dans une société ayant des objectifs communs, il se crée des liens étroits entre les trois élites.


Ces liens sont représentés par les lignes et elles sont l'expression de la communauté d'intérêt, c’est ce que j’appelle, la culture. C’est ce qui fait que les gens se sentent faire parti d’un groupe uni de citoyens. Ces liens vont générer des retombés de toutes sortes, la création d'entreprises comme l’Hydro-Québec et des dépenses en recherche, en développement et le plein contrôle sur l'exploitation des ressources au profit de l'ensemble des citoyens de ce groupe.


Ce mode de fonctionnement est essentiel au développement et au bonheur d'un peuple. C'est à tout cela que le Québec renonce en refusant de s'assumer. Il renonce à participer au concert des nations libres et il choisit l'esclavage par manque d'informations.


Le problème Québec - Canada 

(référez maintenant à la figure 2)


Le Canada, comme le Québec, est constitué de la même structure à la différence près qu'on n'a pas la même culture, donc, une communauté d'intérêt différente. Un ''oui'' gagnant au référendum de 1995 aurait assuré aux Québécois la souveraineté définitive sur l'ensemble des territoires québécois. Le Canada aurait été forcé de se retirer du Québec et à négocier avec lui.


Le référendum de 1995


Le Canada est signataire de la convention de l'ONU sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Au référendum de 1995 le Canada a brisé toutes les règles auxquelles il adhère à l'ONU. Tous les liens et les ressources des élites fédérales ont été mis au travail pour battre le référendum, sans égard aux règles démocratiques préalablement établies. Le Canada s'est comporté comme une force coloniale et il a fait d'énormes pressions sur le vote des citoyens. Les documents à l'appuie des malversations fédérales d'Option Canada requièrent un réveil massif de tous les Québécois maintenant.


Note : Il y a quelques années, j’ai envoyé un texte au Nouvel Observateur en France sur ce sujet.


Quelle sera donc la stratégie fédérale de l'après référendum ?


Récupérer les territoires québécois par l'expropriation : Le Canada sait que la majorité québécoise veut se libérer et s'émanciper. Le Canada aurait été exclu des négociations de l'approche commune par un oui référendaire. Après sa courte (victoire), il s'implique à fond et utilise le prétexte de l'approche commune pour retirer aux Québécois la propriété des territoires. Il ne demandera pas l'avis des Québécois par référendum car ses véritables intentions seraient rapidement dénoncées!


Dans la figure 2, il retire du schéma, le petit cercle blanc au centre représentant le territoire du Québec. La structure sociale intérieure, le petit triangle demeure, mais elle ne pourra plus aspirer à la souveraineté sans territoire.


Le scandale des commandites est de la poudre aux yeux à côté de cela, vous et moi allons être docilement dépouillés! Voici deux extraits du traité dit de l'approche commune qui viennent confirmer mes dires:


"...Le Québec acceptera, de plus, de renoncer aux droits de la Couronne sur ces terres ou, au besoin, de transférer ces droits aux Innus..." voir article 1.1 Innu Assi.


"...Le traité sera permanent et ne pourra être dénoncé ni modifié unilatéralement par l'une ou l'autre des parties..." voir article 5.3 Modifications. 


Le Canada fera du Québec la seule province virtuelle canadienne, Québec devient un territoire fédéral parce que les Québécois héritent de la tutelle que le Canada détient sur les Amérindiens de par sa Constitution. Les 7 millions d'habitants perdent, par ce traité, leur liberté, leur droit de gestion et le contrôle de leurs territoires. Le Canada retire aux québécois le droit d'être un peuple.


De plus, par ce traité, le Canada s'autorisera à utiliser son armé contre nous pour défendre le territoire (canadien), pour modifier nos droits de coupe forestière, pour empêcher la construction de nouveaux barrages, pour contrôler le secteur minier, etc. Des milliers d'emplois sont en jeu et les Québécois sont tenus dans l'ignorance de l'implication de ce qui se trame en leur nom.


Nous perdons notre pouvoir de gestion du pétrole de demain, L'EAU. Détruire la structure et briser les liens entre les élites québécoises et forcer l'assimilation des citoyens : Sans territoire, on l'a vu, la communauté culturelle continue d'exister mais la notion de peuple disparaît.


Le Canada n'aura plus qu'à prendre des stratégies à long terme pour forcer l'assimilation des élites et de la société québécoise elle-même. M. Charest est fédéraliste et il connaît très bien les conséquences de ce traité. Il collabore déjà à son application, par exemple :


Il a signé le protocole sur ce traité en décembre 2004. (Voir la lettre de mise en garde que je lui ai adressée sur mon site avant la signature);


Il engage M. Yves Fortier, un ancien ambassadeur du Canada à l'ONU et un serviteur de l'État Fédéral pour compléter les négociations en notre nom;


Il engage un M. Daniel Gagnier comme chef de Cabinet, un monsieur délégué à Londres lors du référendum de 1995, pour défendre les intérêt du Canada auprès du gouvernement Britannique, etc.


Les dessous de l'Approche commune!


Le Canada a convaincu la plupart des médias à taire le plus possible les commentaires négatifs sur ces négociations sous prétexte qu'on ne négocie pas sur la place publique; comme s'il s'agissait d'un simple problème de négociations syndicales! C'est une négation complète de l'existence et des droits de la majorité québécoise à l'autodétermination. Si une autre province avait décidé de se séparer! Le Canada aurait-il agit de la même façon? La réponse est non! Terre-Neuve a menacé de le faire pour le pétrole en 2005 et le Canada a cédé. Dans quelques années la Colombie-Britannique sera plus Asiatique que Canadienne et s'en ira de son côté et l'Alberta fera de même alors que nos descendants vivront un genre d'apartheid.


Quel message envoyons-nous à nos enfants? Quel sens doit-on donner au mot Démocratie après un tel coup d'état? M. Raymond Hudon, professeur de science politique à l'Université Laval, déclarait dans une reprise à la télé le 9 février 2006 : ''Quand la politique échoue, on va à la guerre''. Ça me semble cru mais il a raison. Je suis d'accord avec M. Claude Béland, président du MDCQ, au sujet de la démocratie : …la réaction des élites est une chose - mais celle des citoyens et citoyennes est encore plus importante et plus efficace. Les élites - et particulièrement les élites gouvernementales - réagissent uniquement lorsque la pression citoyenne est forte. Merci à M. Béland pour son autorisation de publier. 


Conclusion


Les négociations de l'approche commune se font dans l'illégalité de la loi sur les référendums du Québec. Les Québécois doivent indiquer clairement à M. Charest qu'il n'est pas autorisé à les dépouiller et qu'un référendum est requis pour toute transaction territoriale. L'approche commune sous sa forme actuelle n'est pas une simple négociation administrative mais bien la suite de la conquête.


Le Québec est présentement dépouillé de la gestion de ses actifs et les Québécois redeviendront des porteurs d'eau. Le développement des régions, la qualité de vie et vos emploies seront affectés. Le taux de chômage, de suicide et la déprime dépendent de notre conscience ou de notre indifférence. Il est inutile de réclamer la nationalisation de ci ou de ça sans la propriété des territoires. La mèche d'un baril de poudre est allumée et il faut s'unir et l'éteindre maintenant! Je félicite MM. Normand Lester et Robin Philpot, pour la leçon de liberté et respect de soi qu'ils nous donnent. Il faut se réveiller que diable et les appuyer. Que nous faut-il de plus pour constater qu'ils ont raison?


L'ONU a été créée pour favoriser l'harmonie entre les peuples par la démocratie. Plusieurs pays sont prêts à nous appuyer à condition de s'émanciper. Il faut dénoncer les malversations fédérales et réclamer l'assistance de l'ONU pour rétablir la démocratie québécoise. Accepteriez vous, personnellement de vivre sous la botte de votre voisin? Pourquoi accepter comme peuple une situation qu'on se refuserait comme citoyen? Vous avez ma version de l'histoire, nous devons choisir entre être un peuple libre ou disparaître!


Références


· Le livre noir du Canada anglais par Normand Lester, trois petits volumes;


· Les secrets d'Option Canada, Normand Lester et Robin Philpot; Paru dans le journal Le Quotidien, édition du samedi 4 mars 2006. Paru également dans le journal Le Citadin, édition du jeudi 9 mars 2006. Jean-Pierre Plourde, Bsa -- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --



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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 décembre 2012

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  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    20 décembre 2009

    Monsieur Gagnon,
    Votre commentaire me touche beaucoup.
    La facilité de m'exprimer provient de réflexions sur plusieurs dizaines d'années, je n'en ai pas de mérite, savoir comment fonctionne les organisations est une passion chez moi depuis plus de 40 ans. Rappelez-vous.... et les mots pour le dire viennent facilement.
    Votre cerveau et le mien fonctionne selon les mêmes principes que dans les énoncés de mes graphiques avec quelques variantes.
    La psychologie de l'humain est une organisation malléable, capable d'être artificiellement structurer pour l'amener subtilement à accepter une situation qu'on veut lui imposer sans que cet humain n'en soit conscient. Le peuple devient conscient d'accepter une absurdité par désabusement sans connaitre d'où il vient ni comprendre les conséquences, c'est de la résignation.
    Il va laisser un gouvernement qui lui est étranger et qu'il a élu, décider pour lui de l'avenir de ses enfants. C'est la recette assurée d'un génocide culturel.
    Les Britanniques sont spécialistes dans ce jeux, ce n'est pas pour rien qu'on parle de l'empire britannique.
    Le propre de l'intelligence, c'est de le comprendre et de réagir lorsqu'on en est informé. Tous les Québécois sont capable de le faire. C'est la seule façon de contrer le lavage des cerveaux.
    Vous le comprenez très bien, tout comme les gens de Vigile.
    J'en profite pour remercier Vigile.net de m'accueillir parmi eux.
    Nous sommes un peuple désabusé de ne pas se voir reconnaitre par ses élus. Ils ont oubliés d'où ils viennent dès qu'ils sont au pouvoir.
    Est-ce que seule la piastre devient importante? Les promesses tombent, la caisse du peuple n'a pas de fond.
    Et pourtant, elle va bientôt le toucher, ce fond, cela va se produire avec la disparition des redevances de l'Hydro des coffres du QUébec au profit d'Ottawa, et le transfert des milliards restant de notre caisse de retraite Caisse de Dépôt, dans les coffres de multi-nationales par des placements frauduleux et bien camouflés.
    Plus grave encore, c'est l'arrêt et l'interdiction des rêves imposés à nos nouvelles générations, on nous dit de s'écraser, que notre culture doit disparaître, qu'on doit laisser la place, s'effacer, réf. Commission TB et le contrôle des livres d'histoire et d'éthiques religieuses dans nos écoles, suivit bientôt de l'apprentissage obligé de l'anglais dès la première année, et bien d'autres encore à venir.
    M. Gagnon, un peuple qui ne rêve pas, n'a pas d'avenir.
    Rèver, c'est avoir de l'ambition. Souvenez-vous du temps ou le peuple se sentait membre d'une Famille, vous vous rappelez: ""On est 12,012, il faut se parler"".
    On est 7 millions, parlons-nous, ça presse.
    Le PQ n'en a plus, il ne rame plus, il se laisse dériver dans les courants en direction inverses de la liberté nous conduisant au dépouillement et la mise en tutelle par héritage, à l'esclavage de nos citoyens.
    Le rêve, c'est le pain et le beurre de la liberté.
    L'État fédéral à infiltrés nos élites, les médias sont sous contrôle, le peuple ne vote plus... il est épuisé de se battre, et pourtant, il est si près du but.
    Je vous invite également M. Gagnon à jeter un coup d'oeil aux commentaires reçus sur Ameriquebec sur ce même texte.
    Jean-Pierre Plourde,

  • Archives de Vigile Répondre

    20 décembre 2009

    Bonjour M. Plourde,
    votre façon d'exprimer le déséquilibre qu'il y a entre l'état fédéral et le Québec est fait de façon très facile a comprendre. Vos deux graphique sont une methode très éloquante de démontrer la base d'un peuple qui veut se prendre en main.
    Je vous félicite de votre implication et de votre acharnement a faire en sorte de réveiller la nation québecoise de se prendre en main. Le Québec a grandement besoin de gens comme vous.
    Soyez assuré de mon appui totale dans votre démarche et également que de mon côté je fais en sorte de transmettre le même message .Continué votre excellent travail et gardé la même facilitée d'écrire.
    Bien a vos. Alain Gagnon

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    18 décembre 2009

    Merci M. Deshaies de votre présentation:
    Je confirme la véracité du double nationalisme des Québécois.
    Il y a ambivalence programmée, et elle se fait au dépend des intérêts de nos citoyens.
    Mon texte, Vivre libre ou disparaître, nous présente très bien cet aspect dans la figure 2.
    Entre constater une situation et se résigner à l'accepter sans dénoncer les conséquences mortelles du laisser aller, je préfère foncer et tenter d'expliquer au gens ou se trouve vraiment leurs intérêts.
    Je mise sur l'intelligence des gens, on est pas plus imbéciles que les Suédois, si on réussi à faire comprendre aux gens les enjeux du laissé allé actuel, je crois qu'on pourrait être surpris des résultats.
    Les Québécois sont capable de grande choses. L'Hydro-Québec est de celle-là, il faut dire aux gens et leur expliquer que l'Hydro va nous glisser des mains et profité à d'autres si on laisse faire, idem pour la caisse de Dépôt.
    Je mise sur un déclic, M. Charest va nous y aider malgré lui. Imaginez qu'on organise une équipe pour étudier toutes les nominations partisanes, la distribution des contrats sans soumission, les investissement délibérément suicidaires, les pots-de-vin, les allocations de départ anti-nature, etc.
    Faisons connaitre tout cela! Il y a là-dedans, de quoi réveiller beaucoup de monde.
    Il faudra bien, à quelque part, que les journalistes se réveillent aussi et réalisent qu'ils sont manipulés.
    Entre ne rien faire et expliquer les enjeux, j'aime mieux le deuxième choix.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 décembre 2009

    «... notre indépendance l'été prochain. » (Jean-Pierre Plourde)
    18 décembre 2009 par Bruno Deshaies
    Bonjour Monsieur Jean-Pierre Plourde,
    L’auteur du commentaire qui avait trait à la territorialité du Québec dans 50 ans est Bruno Deshaies. C’est tout simplement un oubli de ma part au moment de l’envoi.
    Cet oubli me permet d’ajouter cet autre commentaire sur notre histoire du Québec vue dans la perspective de la grande histoire. Parmi les phénomènes primordiaux qui nous concernent, il y a celui de l’ANNEXION qui dure depuis 250 ans (c’est-à-dire un événement de longue durée).
    La société québécoise vit dans un DEUXIÈME Canada qui est dominé par les Britanniques depuis ce temps. Notre élite québécoise est devenue bilingue depuis très longtemps. La cohabitation a créé non seulement des comportements mes aussi des convictions qui sont tributaires de notre subordination NATIONALE et, surtout, depuis l’Union de 1840 (cf. Séguin, Histoire de deux nationalismes au Canada, p. 321). C’est là où les perceptions de ce deuxième Canada nous asservissent collectivement.
    La vision du Canada créée dans l’optique impérialiste influence depuis des générations toute notre société québécoise. Ce FAIT HISTORIQUE a été étudié et documenté par un historien professionnel du Québec : Maurice Séguin ( http://www.rond-point.qc.ca/histoire/default.htm ). On aura beau, durant un autre demi-siècle, occulter son interprétation de notre situation actuelle qu’on n’en sera pas moins acculé à admettre un jour ou l’autre le bien-fondé de son explication historique.
    Ceci pour dire, monsieur Plourde, que je souhaiterais comme vous l’indépendance du Québec. « Un peuple, dites-vous, ne peut pas décider de son avenir s’il ne connaît pas toutes les données impliquées dans son choix. // Qu’on donne au peuple les vrais réponses à ses questions et nous aurons notre indépendance l’été prochain. » Dans six mois ! En ce moment, qui peut faire cette pédagogie de l’éducation à l’indépendance du Québec ? Nous allons tous azimuts.
    Sur ce point névralgique, Maurice Séguin va au fond des choses pour nous. Comment se lancer dans cette vaste opération qui mènera à l’indépendance du Québec ? Il faut des combattants prêts à accepter de se donner une conception solide des fondements de l’indépendance d’une nation. En ce moment, la vision du Québec de demain est dans le SOCIAL. Or, la question qui est posé pour libérer le Québec se situe au plan du NATIONAL. Nous sommes bien loin de ce nouveau comportement collectif « national ». (VOIR Maurice Séguin, « Le NATIONAL et le SOCIAL », Les Normes, Chapitre 4. Extrait. http://www.rond-point.qc.ca/histoire/seguin/normes-40.html )

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    17 décembre 2009

    Bonjour Madame, Monsieur:
    J'aime toujours lorsque la personne qui m'envoie un texte ou document se présente.
    Ici, je ne sais pas qui m'envoie cette information, c'est pourquoi j'utilise l'appellation, Madame, Monsieur.
    SVP. présentez-vous, il s'agit d'un sujet très sérieux, on a pas a avoir honte d'être fier de qui nous sommes.
    Alors, je reprends:
    Madame, Monsieur:
    Ces documents vont dans le sens de mes interventions.
    On ne négocie pas de territoires sans s'assurer de la souverainetés des 7 millions d'individus qui occupent et développent ces territoires. Agir autrement, c'est mettre la charrue devant les boeufs.
    Lorsque qu'un état se substitut aux intérêts des citoyens, on cours vers la catastrophe, ex. Commission des faux accommodements dits raisonnables!!!, magouilles et manoeuvres de dépouillement de l'Hydro-Québec, de la Caisse de dépôt en plus de nos territoires.
    Les Québécois doivent se réveiller et s'assumer.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 décembre 2009

    « Vous nous le dites si on vous dérange... » (Josée Legault)
    En rapport avec cet article de Josée Legault le 2 septembre 2007 http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2007/08/23/vous-nous-le-dites-si-on-vous-d-233-range.aspx
    et celui de L'Actualité.com. « Les Inuits sont en train de créer un gouvernement dans le Grand-Nord » (12 août 2007) http://www.lactualite.com/nouvelles/nationales/article.jsp?content=N081235AU
    où l'on peut lire : « La naissance du gouvernement régional du Nunavik devait être officialisée les 23 et 24 août, à l'occasion du forum organisé à Kuujjuaq et présidé par le premier ministre Jean Charest, mais le gouvernement fédéral a retardé le processus, le cabinet n'ayant pas encore approuvé officiellement l'entente. [.] Éventuellement, l'entente avec les Inuits pourrait faire boule de neige. »
    Devant ces faits, nous aimerions rappeler les discussions et les débats sur l'«approche commune » il y a cinq ans. VOIR : Bruno Deshaies, « L'« approche commune » : une bavure politique. » Vigile.net : Chronique du jeudi, 12-9-2002 http://www.vigile.net/ds-deshaies/docs/02-9-12.html
    Or, le Traité qui découle de cette « approche commune » est en train de laisser des traces profondes quant aux rapports entre Québec, Ottawa, les Autochtones et les Inuits. Maintenant, c'est la création de la « région du Nunavik » ; il y a un peu plus de cinquante ans ce fut le territoire du Labrador. À ce rythme, que restera-t-il territorialement du Québec dans 50 ans ?
    Ces événements troublants pour l'avenir du Québec devraient inciter les indépendantistes à comprendre que l'indépendance n'est pas une question à traiter à la pièce, mais d'une manière globale. Cessons de chercher midi à quatorze heures. Tenons à nous rallier collectivement sous une même bannière. Mettons fin à l'éparpillement des forces. N'hésitons pas à nous instruire sur la nature même de l'indépendance nationale. Agissons dans l'ordre avec un plan d'action collectif fondé sur l'essence même de l'indépendance d'une nation.
    Il faut apprendre à se libérer de l'intoxication fédéraliste pour penser dans l'optique indépendantiste.

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    17 décembre 2009

    M. Tremblay.
    Vous saisissez très bien l'ampleur des intentions cachés dans toutes les entreprises de ce pays.
    Vous saisissez également très bien l'importance d'informer les citoyens des constatations qu'ils doivent faire et des réalités qu'ils doivent comprendre rapidement et des réactions qui doivent en résulter.
    On est encore loin de la coupe au lèvre.
    Il en va d'une situation qui, si l'on ne réagit pas, va s'amplifier au dépend de nos descendants et des services inférieurs qui nous seront réservés suit à la disparition de nos bras de levier économiques.
    On assiste, impassible, au dépouillement de nos acquis.
    Nous nous dirigeons vers une situation d'apartheid digne de celle d'Afrique du Sud avec tout le racisme sous-entendu.
    Nous avons le moyen de remettre les pendules à l'heure, à condition, de tous se réveiller et de dire tous ensemble pour la première fois ce que l'on veut, au lieu de dire après coup ce que l'on ne veut pas et qui nous aura été imposé de force.
    L'heure des politiciens dois céder la place à la parole du citoyen.
    Très bon commentaire M. Tremblay.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Tremblay Sylvain Répondre

    16 décembre 2009

    Votre image est bien entrée, maintenant, mais elle ne réfère qu'à la figure 1 en cliquant dessus. J'ai mis le lien de la figure 2 ci-bas.
    D'après moi, ça veut dire que quand on se fie aux autres pour nous diriger, il s'accaparent le pouvoir qui devrait nous appartenir.
    Le droit, surtout le droit international, n'est pas un jeu. Donner aux innus des réserves, une petite section seulement de l'ensemble des innus, soit ceux de descendance paternelle depuis la fondation de chaque réserve particulière ou propre, en vertu de la loi d'apartheid sur les indiens, un modèle notamment appliqué en Afrique du Sud au début du 20e siècle, leur donner, dis-je, le pouvoir d'État de former un gouvernement régional sur l'ensemble de leurs nitassinan propre à chacun, ce sur la foi d'un simple référendum à l'intérieur de ces réserves, alors que ces nitassinans comprennent tout le territoire prescrit, pas seulement les innu assis (pluriel de l'expression en français sans jeu de mot) beaucoup plus larges ainsi que les territoires extérieurs revendiqués également pour d'autres raisons ou fonctions, c'est renoncer à la gouvernance du Saguenay-Lac-St-Jean et de la Côte-Nord, une entreprise que les premiers fondateurs, les pionniers, suivis de leurs descendants et nouveaux arrivants ont toujours assumés. Car le Nitassinan, les nitassinans propres à chaque réserve, c'est chez-nous.
    Les innus de descendance paternelle des réserves auront le droit de légiférer sur tout leur nitassinan propre, ce qui comprend Chicoutimi (Ville de Saguenay), par exemple, qui est totalement contre ce projet de traité, ainsi que toutes les villes, villages et MRC que nous nous avons fondé. Ils auront aussi le droit de ne reconnaître aucun droit aux métis innus, les descendants de la branche maternelle des innus depuis la fondation ou création des réserves, ni aucun droit non plus aux descendants des pionniers du Saguenay-Lac-St-Jean et de la Côte-Nord, encore moins ceux qui sont venus par après. Tous ces gens sont nés sur ces supposés nitassinans qui n'appartiendrait qu'aux innus des réserves, selon eux, mais ils n'en seront pas citoyens, car ils ne les reconnaissent pas et ça va se réfléter assez vite dans leur réglementation après la signature du traité.
    99% de la population va devenir du jour au lendemain des apatrides, des peuples enclavés dans des territoires amérindiens, n'ayant aucun pouvoir sur le gouvernement des innu assis, car seuls les membres y sont ou seront admis, i.e. les indiens inscrits, innus ou non, et ont droit de vote, et de légiférer, pour ce qui est de cette classe particulière d'élus, qui ne considérera jamais les habitants tout autant d'origine ancestrale qu'eux sur le nitassinan, qui leur appartient tout autant mais qui ne leurs reconnaissent pas ce droit. Du moins c'est ce que dit le Projet de traité, un traité d'ailleurs toujours renouvelable à l'avantage des innus des réserves ou du innu assi, ou des indiens inscrits, c'est dit, écrit, textuellement. Une manière indirecte de parler de déportation éventuelle, nous le comprenons très bien; la rhétorique des penseurs de ce projet de traité ne nous échappe pas. Nous comprenons très bien ce qu'ils veulent, et c'est pourquoi nous nous opposons à ce projet de traité. Personne n'a besoin de ça.
    Il est impératif, pour le gouvernement du Québec, de rejeter ce projet de traité, le Projet de traité de l'approche commune, même s'il est déjà signé, car nous avons le droit de nous retirer en tout temps, de même que chaque réserve co-signataire, tant et aussi longtemps qu'il ne sera pas inscrit dans la constitution du Canada. Car autrement, nous perdrons définitivement, avec le temps, tout le pays innu; il ne fera plus partie du Québec, il sera peut-être avalé par Terre-Neuve car il y a une autre partie du territoire innu au Labrador. Il y a aussi d'autres prospectives, mais je ne suis pas dans le secret des dieux; le pays innu pourrait, par exemple, être scindé en deux ou trois, éventuellement, amplifiant encore davantage l'apartheid qui existe déjà suivant la politique anglo-britannique des réserves du gouvernement canadien.
    La solution ou les solutions alternatives à ce projet inéquitable de traité ont été maintes fois énoncées par des spécialistes régionaux ou en dehors. Celà ne touchera pas que nous, ça pourra éventuellement aussi toucher d'autres provinces, et même mettre en péril l'existence même du Canada. C'est un jeu de force entre l'entêtement et la raison, à mon avis. Quand les négociations sont secrètes, et donc que personne ne parle désormais plus de celà, sauf à l'heure du dévoilement surprise de la formule miracle du siècle, où nous verrons que tout a été fabriqué sans nous et contre nous, ce n'est plus tellement politique comme tel. Les députés qui auront à prendre décision et voter là-dessus vont devoir se mettre à jour du jour au lendemain, et n'auront donc jamais le temps de comprendre ce qui se passe, et voteront les lois requises à la sauvette pour enligner légalement la signature du traité, pour se débarrasser encore une fois de plus des indiens. Tout ce qu'ils voudront savoir, c'est comment ça coûte, et si on est capables de payer, ils ne se casseront pas plus la tête que ça, comme d'habitude. Les affaires des indiens des indiens, c'est bien trop compliqué!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 décembre 2009

    Bonjour M. Perez,
    Premièrement, merci de votre commentaire.
    Deuxièmement, et malheureusement, il vous manque les graphiques que je n'ai pas réussi à joindre avec mes textes malgré que j'en ai demandé l'aide de Vigile, la réponse reçu m'indiquant clairement que les gens de vigile n'avait rien compris de mon appel à l'aide.
    M. Bertrand du groupe Pays-du-québec.... a réussi à le reprendre avec les graphiques, ou encore, vous le retrouverez sur ameriquebec.net ou j'ai obtenu une meilleure collaboration, cela dit, sans méchanceté.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 décembre 2009

    Monsieur Plourde,
    Vous félicitant pour cet article concis que vous venez d’exposer sur la réalité du Québec dans ce contexte de fédéralisme arbitraire et usurpateur des droits inaliénables du peuple canadien-français, je vous remercie pour votre excellent travail.
    JLP