Le Québec a besoin de tous ses hommes et ses femmes de valeur!
5 juillet 2013
Monsieur Morissette, je suis d'accord avec Éric et Daniel. L'unité des indépendantistes autour du PQ, oubliez ça. Le PQ n'est plus un parti indépendantiste. Par les multiples contorsions qu'il s'est abaissé à faire depuis 45 ans, il a pu confondre assez d'électeurs pour gérer la province de Québec, mais il n'a fait accroître l'appui à l'indépendance qu'à ses premières années d'existence (1968-1974) et lors des deux campagnes référendaires (1980 et 1995). Hormis l'ère Parizeau (1988-1995), l'obsession du PQ n'a été que la prise ou le maintien du pouvoir provincial, la souveraineté étant carrément écartée de son discours excepté lors des campagnes de financement auprès de ses membres ou lors de ses activités partisanes.
Aujourd'hui, la seule utilité du PQ est de réduire les chances d'élection des libéraux à Québec. À part de ça, il ne fait que discréditer la cause qu'il prétend défendre par sa vision à courte vue et sa peur de nommer les choses par leur nom, préférant jouer le jeu du système pour éviter la critique au lieu d'avoir le courage et la cohérence d'assumer les solutions que nous donnerait l'indépendance.
La meilleure chose qui pourrait arriver serait la disparition ou le sabordage de ce parti au profit d'Option nationale. La "marque de commerce" du PQ a tellement été déshonorée par les errements, les contradictions ou l'aveuglement de ses chefs que je doute que le simple remplacement de Pauline Marois ne change grand chose à la prochaine élection.
Monsieur Morissette, je vous donne entièrement raison pour le titre de votre article, mais le PQ n'est plus l'ombre du véhicule qu'il a déjà été pour les indépendantistes. Son refus d'admettre les erreurs qu'il a commises et qui sont à l'origine de la soi-disante "division" du vote souverainiste est la principale cause de son impuissance actuelle.
Tant que le PQ et sa vision essentiellement provincialiste demeure dans le portrait électoral, il empêche justement l'essor de toute alternative sérieuse en corrompant les candidats les plus prometteurs avec sa petite politique et en trompant la population avec ses véritables intentions.