Loi 78 : Un cas de rage au volant
29 mai 2012
Sans le parapluie du West Island, plus rien ne peut sauver la gang à Charest.
Si l’électorat hésite encore entre Pauline Marois et notre inestimable humoriste, c’est que des forces hostiles à l’indépendance l’incitent à hésiter. Ces forces hostiles affirment que tous les politiciens se valent, et suggèrent que le changement est une illusion.
La vérité, c’est que l’électorat québécois se compose de plus en plus d’électeurs n’ayant pas vécu ou se souvenant peu du référendum de 95. La spirale descendante qui a suivi le référendum de 95, cette maudite spirale s’achève. Charest et sa gang représentent précisément cette faction la plus réactionnaire de l’électorat, issue de 95 et montée aux affaires, qui s’est allié au West Island, résolument anti-Nous depuis toujours.
Charest n’a jamais eu beaucoup de légitimité. Sans sa capacité de mentir, immense, il n’aurait jamais réussi à abuser l’électorat aussi longtemps. Mais ça achève.
Ça achève.
S’il s’en donne la peine, l’électorat plus jeune pourrait bien découvrir ce qu’on lui cache, qu’il y a une autre façon de gouverner qui n’éteigne pas l’espoir. Les grandes marches étudiantes n’auront pas été vaines, quoi qu’il arrive.
Et, quoi qu’il arrive aussi, Pauline Marois se sera révélée à la hauteur des événements.