Un rapport de force pour convaincre ? Pour vaincre !

Le Pouvoir pour faire du millage

Actualité indépendantiste

Ce n’est pas seulement facile de critiquer le P.Q., c’est légitime. Sympathisant de ce parti, je suis aussi capable de le critiquer. Je l’ai fait souvent. Je ne viens donc pas ici défendre ce parti en partisan.
Le P.Q. a vieilli, c’est certain. Il a maintenant l’apparence de ce qu’on appelle un « vieux parti ». C’est un vieux parti, assurément, mais cela n’est pas une tare. Son discours feutré n’inspire plus la jeunesse paraît-il. C’est… qu’à force… c’est qu’à force de traîner tout le temps parmi Nous en simple Question Nationale, plutôt qu’en Réponse clisse, même l’Indépendance finit par prendre ici un coup de vieux. Pourtant, cette très vieille idée est aussi indémodable que la liberté. Et la liberté, celle d’un peuple s’entend, de Nous s’entend, de Nous et de tous ceux qui se joignent à Nous, (pourquoi alors ne diraient-ils pas Nous avec Nous, s’ils sont avec Nous pour la liberté ?) cela ne se mesure pas ni ne se calcule au taux d’augmentation du salaire minimum, non plus qu’au pourcentage annuel d’augmentation des prestations d’aide sociale décrété par le gouvernement. La liberté des individus et des peuples provient de bien plus loin qu’un décret ou même des chartres. C’est une exigence du cœur, comme la solidarité et la fraternité.
Mais cette voix éraillée de notre liberté, ce vieux P.Q. toussoteux, toujours prêt de s’étouffer, s’il n’est plus maintenant qu’une vieille limousine cabossée, cette limousine a gardé sa capacité de rouler. Et rouler, n’est-ce pas, c’est finalement la qualité essentielle de tout véhicule.
Si donc. Si donc le P.Q.à marde arrivait au pouvoir, grosse job, grosse job, je sais, Pauline et blablabla, je sais tout cela, dites-moi donc alors de quoi pourrait bien avoir peur le fameux gouvernement fédéral actuel, Harperland, armé qu’il est de la fine et savante analyse de l’école de Calgary ? De notre société distincte? Soyons sérieux… Nous sommes distincts depuis toujours… Du P.Q. à marde alors, la vieille limousine bleue, constamment boudée en même temps que constamment démontée et remontée par ses indépendantistes les plus besogneux, mais aussi les plus exaspérés? J’affirme que oui : Harper et son gouvernement pourraient craindre le P.Q. et sa gouvernance souverainiste. Harperland pourrait être en danger.
***
Harper est en politique, il n’est pas en guerre. Les fédéraux comme lui croient l’avoir gagnée, la guerre des maudits « separatists ». Mais au plan politique, Harper, qui ne craint pas même Obama, se méfie pourtant du West Island. Et pourquoi donc ? Parce que même s’il est fini pour encore une génération, le P.L.C. issue du West Island, garde un potentiel de « braillage » encore capable d’énerver l’électorat ontarien. Et Harper redoute cela. Le P.C. redoute cela. L’école de Calgary le redoute aussi. Car, quoi qu’on ait pu nous dire depuis, la guerre qu’a livrée P.E.T. aux « separatists » n’était pas gratuite, ce n’était pas seulement l’idéologie qui avaient aiguillé P.E.T. dans sa croisade « anti-indépendance », c’était bien davantage le sort politique du West Island qui était en cause, cet électorat puissant simplement parce qu’unanime, pesant toujours si fort, amplement capable d’ameuter et d’embraser l’électorat ontarien.
C’est l’électorat ontarien, déterminant et incontournable sur la scène fédérale, qui donnait en retour sa confiance et les clés du Parlement à un gars de la place, réputé bien connaître l’état des lieux au Québec, à P.E.T., supposément capable de régler pour eux chez lui le « Problème Québécois », supposément capable de régler, le bonhomme, tant de choses si horribles, si affreuses, qu’était censé vivre le West Island, la minorité martyr, The Gazette sous le bras, indéniablement parmi les plus grands braillards de la planète, aux prises qu’ils étaient avec nous, les méchants péquistes, supposés racistes, fascistes, antisémites et violents, communistes, et encore, encore que toute cette engeance péquiste n’était finalement que l’avant-garde très douce d’un peuple bien plus raciste encore.
Dans nos chemins de croix respectifs, il y a pour Nous une station numérotée 1982. Dans le leur, l’horrible station porte le numéro 101. Nous n’arrêtons pas aux mêmes stations, n’est-ce pas ? Et quoi qu’en disent nos peureux et nos honteux, ainsi que nos démissionnaires du multiculturalisme et adorateurs de l’immigration, ce n’est pas demain que Nous allons prier ni communier ensemble. Au lieu de béatifier la fraîcheur de nos démarches indépendantistes, nous devrions nous imposer une bonne fois une bonne dose, une clisse de bonne dose de realpolitik.

Le répit politique qui lui est accordé présentement au Québec— que cela lui provienne du Bloc ou du N.P.D., cela paraît très secondaire du côté d’Harperland, pourvu que le P.L.C. reste sur la touche— permet en retour à Harper d’être d’autant plus actif en Ontario et d’y avoir les coudées franches. Politiquement, le Québec n’est plus un enjeu. Quelle importance alors pour Stephen, ou Jack ou Gilles, ou Gilles ou Jack? I am canadian now… Harperland a trouvé son point d’équilibre. Il consiste à ne pas s’en faire ni avec Nous, ni avec le West Island, mais pour des raisons bien différentes.
Ne voit-on pas que c’est la stratégie d’Harper qui a gagné, qui gagne maintenant ?
Question de faire du P.C. un parti de gouvernement bleu foncé—l’Ouest étant acquis, l’Ontario est devenue l’enjeu unique-- Harper a largué le West Island en douce, parce qu’il est rouge. Mais il redoute encore un certain « braillage » et sa contagion toujours possible en Ontario. Conséquemment, habile, il appuie Israel de façon tapageuse et bien plus lourdement que le client ne le lui demande. Cela a pour effet de diviser ici le West Island pour mieux le mettre en dormance, et de prévenir en partie, seulement en partie, tout « braillage » et contagion en direction de l’Ontario.
Nous concernant, NOUS, ben oui mon Gilles, ben oui, ben ouiiii mon Gilles, NOUS, Harper s’en remet à la Cour Suprême, son allié le gouvernement des juges. Les indépendantistes ne le remarquent pas assez. Option-Nationale non plus. À cet égard, Charest sert au P.C. d’écran utile et d’écran de fumée : le West Island est présentement isolé dans le P.L.Q., et c’est lui seul maintenant qui fait le plein du vote rouge. CELA EST HISTORIQUE, mais les indépendantistes n’en prennent pas toute la mesure, sans doute trop occupés qu’ils sont à bizouner sans cesse et « autrement » la vieille limousine péquiste, quand ils ne sont pas occupés à fonder et refonder de nouveaux partis politiques.
Il y a une brèche politique béante, gigantesque, qu’un gouvernement souverainiste déterminé, (mais déterminé, mais déterminé…) pourrait habilement utiliser contre le parti au pouvoir à Ottawa, le déstabiliser pour la première fois dans SON opinion publique canadian, mais que la simple évocation ici et tout le radotage à propos d’un référendum hâtif viendrait tout gâcher pour nous, aussi sûrement que ne le firent ceux de 1980 et 1995. Ce n’est sans doute pas la seule raison pour laquelle Justin Trudeau s’active présentement, mais cela fait partie d’une menace diffuse pressentie par le West Island dont il est un champion.
***
Seul le Pouvoir pourrait bientôt permettre à nos forces de brasser sérieusement la marmite canadienne. Seul le pouvoir pourrait permettre aux indépendantistes de répondre aux conservateurs d’Ottawa, qui paraissent défendre âprement la frontière, du grand Nord jusqu’à Lacolle, mais qui s’en prennent déjà à Nous en laissant le Québec se désindustrialiser, sans personne nulle part, sans personne maintenant pour Nous défendre, autrement qu’en Nous faisant rêver avec le Plan Nord, en se constituant ici la seule et dernière force capable de répondre une bonne fois au West Island, lui-même encore triomphant mais momentanément isolé, cessant alors d’être triomphant mais restant isolé… ce qui reviendrait à combattre Ottawa efficacement... Et d’y gagner assurément aussi, dans un vé-ri-ta-ble rapport de force à notre avantage. Seule la gouvernance souverainiste--chouverainiste tant qu’il se peut, soir et matin, et tant qu’on voudra—garde une capacité de prise du pouvoir à brève échéance, ce qui serait, autrement, une tâche titanesque.

L’indépendance, c’est une affaire strictement politique. Disons : d’abord politique, ensuite constitutionnelle. L’inversion de la proposition Nous conduit à continuer de tourner en rond.
Je sais, je sais : Pauline, la madame, la carriériste, la chouverainiste, elle au pouvoir avec sa gang de chouverainistes, de carriéristes, sa gang de madames et de Paulines, ne voudra pas « brasser » bien fort… à quoi bon… à quoi bon… voyez son maudit programme… le P.Q. est un récidiviste… Je connais la toune, elle a beaucoup tourné.
Mais la politique n’est-elle pas l’art du possible pour tous les indépendantistes et pour Pauline Marois aussi. Pour autant, la realpolitik vaut bien souvent la fraîcheur des convictions. Par exemple, simplement reporter le référendum, loin dans le futur, est un immense pas dans la bonne direction, et un immense avantage consentie à une vieille limousine, qui doit composer avec ce quelque chose qui s’appelle la légitimité. N’étant pas sur la ligne départ, non plus prévisible qu’à l’arrivée, Q.S., le P.I. et O.N. peuvent bien affirmer ce qu’ils veulent dans leurs engagements et leurs programmes, ils ne sont pas contraints d’assumer auprès de l’électorat le même degré de légitimité et de crédibilité que le P.Q., qui est un vieux parti, certes, mais qui reste encore un grand parti. Il y a une différence.
Par ailleurs, les indépendantistes les plus durs ont-ils tellement le choix ? Ils ont le choix, bien sûr : celui de continuer fièrement leur déjà longue traversée du désert, à pied, ou bien de monter à bord d’une vieille limousine, certes, mais qui roule, qui roule pas vite et qui zigzague, mais qui roulerait plus vite et plus drette avec eux que sans eux.
C’est absurde de souhaiter la destruction du P.Q. sous le prétexte qu’il ne se rendra pas à Destination. Ça, c’est le souhait, le rêve de Justin et des fédéralistes : laisser pourrir la vieille carcasse de l’indépendance en bordure de la route. C’est aussi le calcul cynique de la gauche sous-verainiste du N.P.D., l’allié honteux avec qui Q.S. s’est compromis, comme naguère Gilles avec Jack et Stéphane, la grande alliance…
La destruction du P.Q., parfois souhaitée sur Vigile, ne faciliterait rien en faveur de l’indépendance, simplement parce que ce n’est pas ce parti qui est devant un Mur. Les sondages n’arrêtent pas de nous le dire : c’est nous, les indépendantistes les plus acharnés et les plus fidèles, qui sommes devant un Mur. Nous y sommes maintenant, depuis longtemps, depuis au moins cette autre station numérotée 1995, devant laquelle nous n’arrêtons plus de pleurer : nous étions à ça d’avoir notre pays, vous savez, on Nous l’a volé. Snif snif. Non mais. J’espère que cela aussi s’arrêtera avec Pauline Marois !
Peu importe l’heure maintenant, qu’il soit moins cinq ou moins une, nous devrions compter combien nous en avons épuisé, et combien il nous reste de nos droits à l’erreur…



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7 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    5 mars 2012

    @ Alain Després
    La perte des deux référendums par la génération des boomers les a fait devenir silencieux. Et cela a pris beaucoup de temps à la génération suivante de prendre sa place, ce qu’elle fait maintenant.
    Évidemment, cette nouvelle génération du je-me-moi, c’est une génération de braillards, mais les plus braillards de cette génération ne sont que l’avant-garde tout à fait normale d’une génération qui a mis plus de temps que les boomers à prendre sa place. Il est en train d’émerger de cette génération—les 25-45 ans—des hommes et des femmes tout autant capables de mener les plus grands combats, et parmi ceux-ci, LE combat qui a échappé à ma génération.
    C’est assez fantastique de voir émerger parmi cette génération insouciante de très grands leaders. À vrai dire, les plus grands. Je ne doute plus de cela maintenant.

  • Marcel Haché Répondre

    2 mars 2012

    @ J.Binette
    J’ai les mêmes appréhensions que vous, et je ne suis certain de rien, il est par ailleurs rigoureusement vrai que je suis partisan de Pauline Marois. Plus encore que du P.Q. lui-même.
    Ceci dit, j’aimerais attitrer votre attention sur le fait que le P.Q. de Mme Marois est présentement dans une situation inédite. Je ne veux pas excuser Bouchard ni Landry. Ils ont hérité tous les deux (et sans doute plus encore Landry) d’une conjoncture totalement dévastée. Les lignes de défenses du P.Q. avaient été enfoncées et saccagées par suite de la perte du référendum. Il s’est toujours agit d’un gouvernement péquiste déstabilisé, par suite de sa déconvenue référendaire ( à lui d’abord, à Nous ensuite). Ce n’est pas le cas actuel du P.Q. de Pauline Marois, quand bien même elle faisait partie de ces gouvernements. La donne est nouvelle. C’est cela qui est si radicalement différent.
    Il me semble qu’il y a une brèche énorme, jamais apparue auparavant, qu’un nouveau gouvernement à Québec pourrait utiliser pour vaincre, c’est-à-dire convaincre son électorat et déstabiliser l’électorat et le gouvernement fédéral. Autrement dit, il ne s’agirait pas de traiter Harper de crotté, mais de le traiter EN crotté. Je crois cela possible de la part d’un gouvernement décidé, ce qui est l’exact contraire d’un gouvernement dévasté.
    Quant à la confiance, ou la méfiance, j’avance simplement un point de vue qui découle de mon opinion que la stratégie d’un référendum hâtif en 95 est à la source d’une dérive épouvantable. Autrement dit : si c’est nous qui finissions par avoir le puck, ne pourrions-nous pas le garder un peu en notre possession avant de lancer…
    Salutations

  • Archives de Vigile Répondre

    2 mars 2012

    m. hACHÉ,
    iNTÉRESSANTE ANALYSE! Cependant, ce genre de texte a déjà été écrit tellement de fois depuis 1980. Tout est basé sur la confiance à mon sens.
    Vous écrivez:"Ils ont le choix, bien sûr : celui de continuer fièrement leur déjà longue traversée du désert, à pied, ou bien de monter à bord d’une vieille limousine, certes, mais qui roule, qui roule pas vite et qui zigzague, mais qui roulerait plus vite et plus drette avec eux que sans eux." Comme si la limo roulait toujours vers l'indépendance. Vous avez toujours confiance au PQ ou en Marois ou encore que le PQ nous fait (et fera) avancer vers le pays, qu'il n'y aura plus jamais de PM Johnson. La confiance, on ne peut rien contre ça. On ne peut vous en vouloir. Combien de Péquistes appuyaient Bouchard en 1998, pour réaliser plus tard qu'ils s'étaient trompés, jurer hier que l'on ne les y reprendraient plus et qui ,de nouveau, vont embarquer dans la limo Marois?
    En 1967, Lévesque voulait que la limo libérale continue à avancer vers le progrès. Il s'est rendu compte que ce n'était plus possible. Il a quitté avec une poignée de militants (quelques dizaines sur 1200 délégués)et comme indépendance et liberté sont des notions gagnantes, il a réussi quelques années plus tard à s'Imposer. Rien ne garantissait qu'il marcherait ou qu'il roulerait. Mais la direction était la bonne.
    J. Binette, Montréal

  • Marcel Haché Répondre

    2 mars 2012

    @ A. Forgues
    Pas très constructive votre réponse, mais au moins elle n’est pas débile. Sommes-nous en si grand désaccord ? Pas si sûr.
    Rallumer la flamme, dites-vous. Mais la flamme ne s’est jamais éteinte, elle est là, la flamme. Le problème, la question, comme vous dites, ce n’est pas la flamme, ce sont tous ces indépendantistes qui s’opposent résolument à souffler dessus. Ils sont depuis longtemps aussi nombreux à cracher dessus qu’à souffler, sous prétexte que tout le monde il est gentil au Québec.
    Lisez bien. Lisez bien Vigile… ça prend pas un diplôme.
    Dans la vraie vie, comme vous dites, tout le monde a gardé amplement de bon sens pour aimer ou détester le CH, les libéraux ou Radio Canada., ne pas connaître Foglia ou un seul Desmarais, j’sais pas moé, toutes sortes de choses. Et amplement de bon sens aussi pour voter. Je ne suis pas un moralisateur de plus sur Vigile qui désespère des québécois comme vous. Ça non. Contrairement à vous, peut-être, il m’arrive d’être très souvent un moralisateur qui désespère des indépendantistes, ça oui, et sur Vigile en plus. Mais, simple « moralisateurs sur Vigile »? Personnellement, j’ai l’humilité suffisante pour prendre ça, moralisateur. Je trouve ça même un peu comique. Et j’accepte de l’être cent fois plus facilement que les termes hors rectitude que j’utilise dans le texte : peureux et honteux.
    Pour tout dire, je n’ai pas la prétention de faire la révolution caché derrière un pseudonyme, même sur Vigile. C’est bien sous mon nom, et sur Vigile, que vous pouvez lire les mots « peureux et honteux » à propos de bien des indépendantistes.
    Serions-nous d’accord ? J’en douterais beaucoup. La réalité ne se conformant pas à votre idée, cela vous donne mal à la tête, cela me donne plutôt mal au cœur. Pas pareil comme dirait l’avocat.
    Pour votre réflexion enfin, nos ennemis se baladent parmi Nous en toute liberté, ne les voyez-vous jamais ? Vous ne les entendez pas ? Vous ne les lisez pas ? En ce cas, je vous poserais la question : mais dans quel Québec réel vivez-vous donc ?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 mars 2012

    Avec la perte du référendum de 1980, le vol de celui de 1995 et la récente cassure de mai 2011 entre les sociétés québécoises et canadiennes, tout cela aurait dû éveiller la ferveur nationaliste. Bien au contraire, il faut se demander qui a anesthésié la fibre nationalisme des Québécois ou qui a distribué le somnifère à la nation ?
    Tous nos moralistes sur Vigile.net sont incapables d’offrir un discours rassembleur que le citoyen peut assimiler et interpréter pour ensuite en juger la pertinence. Ces moralistes diplômés n’ont visiblement jamais chaussé les bottes du bon sens, celui du citoyen-travailleur.
    Avec les bouleversements qui ont débridé le milieu politique au Québec, pas besoin d’être avocat ou sorcier pour comprendre que l’opportunisme a remplacé la volonté, la persévérance et le courage.
    Maintenant la question, que devons-nous faire pour raviver la flamme ?
    J’ai bien ma p’tite idée, mais je n’ai pas de diplôme pour argumenter, alors je me la ferme avant qu’un moraliste me donne des maux de tête.
    Bonne réflexion ! A Forgues, Lévis

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mars 2012


    Pour vaincre ça prend du fric et Vigile en a bien besoin. Il faut donner généreusement pour que nos idées fassent leur chemin.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mars 2012

    Très bel exposé M.Haché merci!
    Québec: Rapport du Vérificateur général: Budget défoncé de 3 milliards
    Je fais une écoeurantite aiguë ! En prison JJC!
    Et Harpeur dehors itou avec son Cacanada monarchique et avilissant!
    Au moins si on devient un pays on va se passer le cash entre nous
    et non pas le distribuer à toute cette bande de magouilleur.
    Encore huit ans de ce régime de minceur et on pourra dire que le Québec est FINI!
    JJC, Harpeur et Desmarais sont les trois hommes à se débarasser et vite ,
    là et maintenant, pas demain!Alors debout Québécois, il est grand temps de sortir
    de ce tas de fumier qui nous étourdi les sens!
    LEGO et JJC sont presque sorti de la course aux élections. Ils ne faut pas lâcher
    il faut être MAJORITAIRE.Je ne suis plus un Péquiste mais il faut que P.Marois
    sorte majoritaire si on veut faire le grand ménage!
    LE QUÉBEC SERA FIÈRE, SI IL NE SE LAISSE PAS FAIRE!
    Chanson de La Révolution Française
    "Québécois nous sommes Québécois"
    Que ce soit le métro ou l'expo, le maire drapeau ou ses Expos
    N'oubliez pas la citadelle, aussi belle que la tour Eiffel
    En devenant plus solidaire, on ne sera plus minoritaire
    Pourquoi faut-il se faire la guerre mes frères
    Québécois nous sommes Québécois
    Le Québec sera fière s'il ne se laisse pas faire
    Que l'on soit un bleu ou un rouge, capitaliste ou communiste
    Moi je suis un idéaliste, je crois qu'il faudrait que ça bouge
    En devenant plus solidaire, on ne sera plus minoritaire
    Pourquoi faut-il se faire la guerre mes frères
    QUELLE GRANDE CHANSON ! ENCORE D'ACTUALITÉ ! CHANTONS TOUS ENSEMBLE !
    QUÉBÉCOIS nous sommes Québécois...
    http://www.youtube.com/watch?v=UjDhbFHkyOw
    Comment avons-nous pu perdre avec tout ce monde qui se rassemblait pour l'indépendance?AUCUN sens, c'est sur et certain qu'il y a eu
    manipulation du vote!Pas de doute qu'on s'est fait VOLER!
    Mais on va se reprendre, Option Nationale s'occupe à réunir de nouveaux jeunes
    indépendantistes pour notre bord.Pour le P.Q pas de gaffes d'ici aux élections
    et c'est dans la poche!La victoire est à notre porté :)
    Ne perdez pas de temps à convaincre un Canadian même si il parle Français,
    car il est vendu aux anglos et au fric.Ce que vous appelez argumenter,
    ne sert que leurs causes, car pendant que vous débattez avec eux,
    vous perdez un temps précieux à recruter ceux qui doivent l'être.
    Débattre est bien le fun après des élections,mais l'heure est au recrutement.
    Il faut convaincre le plus de gens possible que le Québec peut être un Pays!
    Il faut s'occuper des jeunes et des indécis pour qu'ils votent Québec
    car ce sont eux le secret de la victoire!Concentrons-nous sur la cause et non pas
    sur tout les bonhommes sept heures qu'il ya ici ou ailleurs!
    NOUS VAINCRONS!