Si Québec-Solidaire s'y laisse prendre,ce n'est pas le cas du N.P.D. orange.Et pour les rares qui pourraient encore avoir des doutes,ils feraient bien de regarder le parcours de Mulcair.

Comment batailler pour l'indépendance si avant même la bataille on s'incline, on se perd en génuflexions et en salamalecs devant le supposé mythique West Island ? Si même on nie que le West Island existe ? Si même on se félicite comme des nonos que,pour une part importante,McGill reçoit des étudiants de partout au monde,comme si cela Nous mettait "sur la carte"?

Je me joins à vous et pose la question aux grands indépendantistes

Comment batailler ensuite si Nous avons avalé le leurre du multiculturalisme canadian, dont McGill est un haut lieu ?

Il faut se rappeler que l’illustre maréchal de la candeur fut élu à l’origine par tout ce qui était anti-fusion à Montréal. Et comme le mercenaire Charest, lui et lui seul, fut à l’origine du fiasco dé-fusion, c’est en toute candeur qu’après s’être toujours défiés de Nous, le maréchal Tremblay plaide maintenant en faveur du mercenaire de la rigolade.

Les étudiants ne sont pas les casseurs. Ils sont sans doute un peu fatigués, les étudiants, et assurément fatigants. Mais il n’y a pas 180,000 casseurs au Québec, pas plus que pendant les événements d’Octobre 70 il n’y avait jamais eu « 6000 hommes armés au Québec », comme les libéraux du temps avaient fait croire pour Nous faire peur.

Pour le maréchal de Montréal et le mercenaire de Sherbrooke, le printemps québécois, ce n’est pas du tout l’occasion d’une espérance, c’est l’occasion des larrons. Une tradition est respectée…

Cet homme politique doué n’arrive pas à la cheville d’un Bock Côté ni d’un Dominic Champagne, précisément parce qu’eux n’hésitent pas devant l’adversité.

Vous aurez remarqué mon erreur de vous appeler Pierre Tremblay.

Vous avez tellement raison.Quelle différence entre se retirer de l'emprise de l'euro,qui désindustrialise la France,et le pétro-dollar canadien qui Nous déindustrialise,quelle différence enfin entre sortir de l'Europe de Bruxelles et le fédéralisme du Canada ?

Marine le Pen est une souverainiste et une patriote,c'est ça qui dérange le gauche archaique.

S'ils pouvaient voir et entendre son magistral discours au Zénith,les indépendantistes d'ici ne pourraient pas trouver meilleure amie. J'écris les "indépendantistes"...

Durant les années 60, puis 70, il était inconcevable que les fédéralistes coalisés par Trudeau puissent être aux premières loges du rapatriement de la constitution. L’Histoire et le Référendum québécois ne semblaient pas aller dans ce sens. Et pourtant…

Soyons honnêtes et restons froids : le Rapatriement, ce qui était et reste fondamentalement pour Nous l’ajout d’une formule d’amendement constitutionnel (depuis Fulton-Favreau jusqu’au refus de Robert Bourassa à Victoria), c’était en quelque sorte le step normal à faire, la mission fondamentale même de tous les gouvernements fédéraux au service de l’institution fédérale.

Il fallait que ce soit Trudeau qui fasse le « move », car il était le seul à Ottawa à pouvoir fournir la caution Québec, même au prix de Nous avoir menti.

Maintenant que la constitution canadienne est rapatriée, quel est donc le step normal à faire par le gouvernement fédéral, TOUS LES GOUVERNEMENTS FÉDÉRAUX, DE QUELQUE PARTI QUE CE SOIT, si ce n’est celui de réussir—selon la formule ça prendra le temps que ça prendra-- à réunir les conditions politiques favorables à ce que le Québec rejoigne la « famille canadienne » ?

Nous croyons à tort la chose impossible. Et parce que nous pensons que la chose est impossible, nos analyses et nos boussoles s’en trouvent approximatives.

Un gouvernement majoritaire à Ottawa peut maintenant attendre cette Heure et manœuvrer à loisir, comme il l’a fait avec le Bloc, puis maintenant avec le N.P.D. N’attendons pas avec lui, avec eux maintenant… depuis le 2 Mai. Nous n’avons rien à y gagner. C’est quand le P.Q. fut au pouvoir que les fédéralistes et les fédéraux se sont le plus activés.

Wake up P.Q. ! Du nerf !

Entre cette droite nationale( elle y dit que la nation française est née à gauche !)et la droite démissionnaire de Sarko,les français commencent à y voir clair.

Marine Le Pen n'accepte pas d'être démonisée comme son père.

C’est donc un autre coup de force, mais québécois celui-là, qui sera nécessaire pour que s’opère une Réparation qui aura tout l’air d’une Libération, et qui le sera véritablement.

Nous ne pouvons plus compter que sur Nous ! Il n’y a plus que Nous.

Il n’y a que Nous !

Et tous les autres, qui n’en feraient pas encore partie, qui souhaiteraient parfois que Nous Nous taisions, n’en espèrent pas moins que Nous Nous affirmions, de façon à pourvoir se joindre un jour à quelque chose de Grand.
Personne parmi Eux n’est venu d’aussi loin pour se joindre quelque chose de petit, de médiocre et qui pourrait ressembler à un martyr, puisque dès le départ de leurs pays d’origine, leurs rêves et leurs espérances étaient grands.

Il n’en tient qu’à Nous qu’on Nous rejoigne. Vivement un autre coup de force…

Ce gouvernement reste convaincu qu’il peut opposer les étudiants les uns contre les autres, et tous les étudiants contre les chercheurs d’emplois et même contre les travailleurs.

Il n’y a pas deux Québec : un riche et pauvre, un jeune et un vieux. Il y a un seul Québec, bloqué encore par les rouges et un électorat captif. Mais ça achève. L’ours n’a pas encore râlé, mais cela va bien arriver un jour…

Vous avez renversé de la peinture rouge ? Vous sombrez dans la violence ? Mais demain ces maudits jello-libéraux vont accuser leurs adversaires de violence du simple fait d’avoir été regardés de travers ! Et tous les porteurs de carrés rouges pourront être associés « aux troubles », à commencer par Pauline Marois, bien évidemment.

Finirons-Nous un jour par Nous débarrasser d’eux, cette gang de jello, à commencer par ceux-là et surtout celle-là longtemps placée en retrait par Charest, Line Beauchamp pour la nommer, qui se révèle maintenant pour ce qu’elle était déjà : copain-copain avec tout ce qui Nous est étranger à Montréal-Nord et à Rivière-des Prairies, maintenant étrangère à tout bon sens quand il s’agit des nôtres.

Sans le vote du West Island, ce politicien ne serait rien d’autre qu’un illustre inconnu. Qui pourrait se surprendre maintenant qu’à force d’indignité ce petit politicien ne comprenne pas le mot « illégitimité ».

Vite des élections.