Plusieurs pseudo-indépendantistes souhaitaient il y a 6 mois encore que Gilles Duceppe remplace Pauline Marois. Le bashing à l’endroit de Mme Marois s’est argumenté ainsi jusqu’au 2 Mai.
Depuis le 2 Mai, changement de toune, il y a aurait un « mur » construit par les mêmes bashers, à l’effet que le P.Q. serait incapable de surmonter ce « mur », leur « mur », parce c’est Mme Marois, encore et toujours elle, qui tirerait le parti vers le bas.
Ainsi donc, selon cette analyse à deux sous, c’est Mme Marois qui serait responsable de la déconfiture du Bloc, puis maintenant de la déconfiture éventuelle, absolument certaine, du P.Q. La solution « citoyenne » suggérée par ces alchimistes et ces druides serait que le P.Q. devienne un mélange de Q.S. et du P.I. Sans doute pour mélanger une bonne fois un électorat déjà impatient…
Je soumets à votre rigoureuse analyse à deux sous que si l’électorat est impatient, tel qu’il a été démontré en bonne partie le 2 Mai dernier, il l’est encore mais à l’encontre des libéraux d’abord, et ensuite, mais ensuite seulement, du P.Q.-Marois.
Et d’où proviendrait cette impatience contagieuse de l’électorat à l’encontre du P.Q.-Marois ? De Mme Marois ?
Réponse : l’électorat s’impatiente de bien des choses mais aussi des braillards chez les souverainistes et les indépendantistes qui n’en finissent plus de geindre entre eux contre la Marois, plutôt que de voir le P.Q. lui offrir d’abord une alternative aux libéraux : c’est-à-dire une alternative « dans » le système, plutôt qu’une alternative « au » système.
L’électorat s’impatiente de lire et d’entendre que le P.Q. serait divisé et continuerait sa tradition d’être un nid de chicanes. À CET ÉGARD, LES FÉDÉRALISTES DE GAUCHE ET DE DROITE MARCHENT MAIN DANS LA MAIN, SUIVIS DE PRÈS PAR QUÉBEC-SOLIDAIRE, AU PROFIT D’UNE MACHINE DE GUERRE ANTI-P.Q. ANTI-INDÉPENDANCE DU QUÉBEC ET ANTI-NOUS.
Car enfin, voyez-vous et entendez-vous autant de braillards chez le P.L.Q. du West Island, et qui braillent depuis aussi longtemps contre leur chef ?
Y a-t-il un seul vigilien, un seul, pour affirmer que Charest travaille pour nous, les indépendantistes, en fin de compte pour Nous ?
La vérité, Daniel Lévesque, c’est qu’hormis Robert Bourassa à l’encontre de Pierre Marc Johnson, il n’y a jamais eu de premier ministre qui, de façon aussi constante, s’est employé autant que Charest à déstabiliser la chefferie péquiste. Demandez-vous donc pourquoi !