Un vote conditionné
16 mai 2011
Je partage to-ta-le-ment votre point de vue. C’est la raison pour laquelle je crois que le P.Q. est condamné et se condamne lui-même à une prise de pouvoir soft.
« Jouer » l’indépendance, surtout l’indépendance dure, affirmée, clairement mise au centre de la table, comme le souhaite l’aile romantique du mouvement souverainiste, y aller à visage découvert à la prochaine élection, sous prétexte qu’il y aurait un pourcentage significatif de souverainistes dans l’électorat, c’est l’équivalent de faire la revue de ses forces et se déclarer prêts, sans préalablement SAVOIR l’état des forces ennemies.
Autrement dit : la prise du pouvoir par le P.Q. pourrait bien devoir être soft, à défaut de quoi ce serait une déroute possible.
Autrement dit aussi : un P.Q. au pouvoir devrait être (très-très) hard, à défaut de quoi ce serait la déroute assurée…et rapidement en plus, à moins d’accepter alors de végéter là où végète actuellement le gouvernement Charest, dans le discrédit.
Le corridor est de plus en plus étroit pour l’idée de l’indépendance. Il ne sert plus à rien de s’imaginer que nous serions encore sur l’autoroute des années 70-80. J’oublie intentionnellement les années 60, chacun sachant, n’est-ce-pas, qu’il s’agit là des années du néant, de la préhistoire et du big bang…
Le Plan Marois est tout à fait indiqué comme manière « soft » de prendre le pouvoir…Et même là : rien n’est joué ni assuré…
Wake up P.Q.