C’est radical
18 avril 2011
Malgré que Churchill dit un jour : « je n’ai pas été élu pour dissoudre l’Empire ». l’Empire britannique fut bel et bien dissout quand même dans la réalité.
Il en est de même pour les chefs des partis pancanadiens.
Et c’est la raison pour laquelle—MAINTENANT que le P.Q. est sorti de sa spirale descendante post référendaire—qu’il suffirait d’un P.Q. au pouvoir, avec le Bloc en appui à Ottawa, pour que les partis pancanadiens, le Parlement et le Gouvernement canadien envisage très sérieusement la simple réalité : la fin du fédéralisme canadien tel que longtemps pratiqué ne serait pas la fin du Canada, pas plus que l’ultime sécession du Québec ne signifierait qu’on se mette à couper les tracks aux nouvelles frontières. Le réalisme commencerait à s’imposer avec l’élection du P.Q. au gouvernement, attendu que le P.L.Q. actuel est devenu une incongruité, c’est-à-dire un gros Parti Égalité.
Ce n’est donc pas le 93% d’appui à Pauline Marois qui est important, c’est que, pour la toute première fois—cela n’est jamais arrivé-- les partisans du pays Québec sont en initiative. Dans ces circonstances, le Canada va chercher désespérément à se donner un gouvernement majoritaire le plus tôt possible. Et il serait surprenant qu’il n’y parvienne pas.
La prochaine élection provinciale pourrait bien être décisive.
Les conditions favorables à l’indépendance n’ont jamais été aussi grandes. Les supposés looooosers pourraient bien GAGNER à la fin.