Joseph Facal nous parle maintenant de Churchill.
Il y aurait, dit-il, une différence entre la guerre et la paix pour expliquer que Churchill ait pu promettre un jour du sang et des larmes. Que cela ne serait plus possible, l’électorat ne le permettant plus.
Mais alors, quelle différence y avait-il entre le régime de Vichy, la France pacifiée mais tourmentée, qui refoulait, retournait aux franquistes, qui abandonnait précisément les espagnols les plus généreux—les républicains—et la France des maquis ?
Au delà de la simple intelligence, toute nécessaire à la résolution du cube Rubic, la différence entre une France et l’autre (France) tenait à ceci: le caractère.
L’indépendance, ou même la souveraineté du Québec, ce n’est pas une simple affaire d’embellie ni d’intelligence. C’est très exactement une affaire de caractère. C’est essentiellement une affaire de fidélité.
Vichy n’avait pas compris exactement les mêmes choses que les maquis. L’Histoire a donné raison à certains qui avaient eu tort, et tort à la fin, à ceux-là qui avaient invoqué la seule intelligence.
C’est important le sens de l’histoire.
L'espagnol
Réponse à Joseph Facal
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