Le P.Q. peut penser ce qu’il veut. Le Bloc, évidemment, ne rien penser du tout. Les deux partis vont réaliser bientôt qu’ils sont au cœur d’une révolution qui les dépasse. La vitesse de l’information rejoint enfin celle de la désinformation. Cette révolution change la donne de telle façon que les partis qui sont encore attardés aux années 70, vont réaliser bientôt que l’humeur de l’électorat peut changer bien plus rapidement—subitement-- que dans le passé.
Il se passe quelque chose à Québec.
Au delà de tout ce qu’on voudra, du « sport » jusqu’aux « radios-poubelle », ce sont les Tremblay d’Amérique qui ont élu le maire de Québec. Mais ce sont des votes anti-Québec qui ont élu Tremblay à Montréal.
Il est où l’enthousiasme de l’électorat ? Elle est où la déprime de l’électorat ?
Pour soustraire sa gouvernance aux critiques les plus sérieuses, Charest itou a calculé; il a cru cyniquement qu’en devançant la date des dernières élections, well done, il pourrait soustraire sa gouvernance aux critiques, et voguer après, tout doucement et en bonne compagnie, sur une mer tranquille. Il s’aperçoit maintenant que sa ration de légitimité est déjà toute épuisée, qu’il est plus critiqué que jamais, presque mis en accusation.
Et certains seraient d’avis qu’un P.Q.-Marois, ou un Bloc n’importe quoi, mais là, vraiment n’importe quoi, certains croient malgré tout que les indépendantistes pourront encore longtemps être tenus en « otages » de partis tenus eux-mêmes en échec, et même, pire, d’un éventuel gouvernement péquiste ? Hum…
Le P.Q.--- le P.Q. à marde--- s’il voulait être ambivalent et jouer une « game », « faire semblant » comme nous l’ affirme Joseph Facal, c’est bien au-delà et des seuls indépendantistes qu’il devrait s’activer, c’est au Québec tout entier qu’il serait contraint de la jouer sa « game ». D’ailleurs, telle est la nature des Charest et des joueurs de « game ».Car c’est bien au-delà de la mouvance souverainiste et indépendantiste seule que le misérable Charest Nous a seriné la sienne. Et malgré tout, enfin, nous le savons parce que nous le voyons à tous les jours, les libéraux sont bel et bien en train de se disqualifier. Et à vitesse grand V.
Le même sort (celui de Charest) guetterait un gouvernement Marois si ce dernier s’avisait de jouer une « game ».Et cela, BIEN PLUS RAPIDEMENT ENCORE QU’AVEC CHAREST. Le Québec n’est pas une île, la conjoncture politique fédérale canadian pourrait peser si fort, surtout y trouver une si formidable occasion de cohésion-- le Quebec-bashing faisant sa jonction avec la Nation Building-- qu’un gouvernement péquiste serait condamné à devenir un gouvernement agressif. Mollasson, il serait rapidement déstabilisé et rayé de la carte. Pour des raisons différentes, mais surtout sa mollesse, un mauvais sort semblable guettera bientôt, peut-être, le Bloc. Le vrai test du sérieux d’un gouvernement péquiste, ce serait d’enclencher une enquête véritable sur les accointances entre la « construction » et la politique. Les indépendantistes sauraient rapidement à quoi s’en tenir…
Je ne doute pas quant à moi, simple bloggeur, qu’un gouvernement péquiste serait emmené rapidement—l’occasion faisant le larron-- à réaliser que oui, peut-être, sans doute, très certainement, une constitution de type « républicaine »…
Et LÀÀÀ ! Ben lâ… ben lâ…ce pourrait être une méchante partance. Pas la fin, mais comme le début de la fin …
Il se passerait quelque chose au Québec !
Wake up P.Q. Wake up
Ah oui, le Bloc? Le B-l-o-c ? Too late le Bloc ? Non. Mais s’il continue à ne jamais s’adresser aux Tremblay d’Amérique, à Nous, la déprime va gagner, comme à Montréal, et le Bloc deviendra fatalement l’idiot inutile de notre Cause.
Wake up pour lui itou !
Le Québec n'est pas une île
Il est où l'enthousiasme ? Elle est où la déprime ?
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