Des pratiques aberrantes qui sèment la grogne
11 mai 2013
Pendant qu’à Montréal les jeunes franco (surtout les diplômés) qui présentent leurs c.v. auprès des grandes corporations privées doivent le faire en anglais et maîtriser la langue anglaise- ce qui n’est pas toujours absolument nécessaire au regard du poste offert, mais sert d’élément discriminatoire- les mêmes jeunes d’ici subissent une discrimination dite « positive » s’ils s’aventurent à postuler auprès des services publics. Les grandes entreprises privées s’étant elles-mêmes converties à la discrimination « positive », il reste peu d’espace à nos jeunes de se faire valoir dans un marché du travail ultra compétitif. Lorsque les Chambres de Commerce et Radio Tralala Nous inondent de propagande concernant les pénuries de main d’œuvre, on n’est pas loin du délire le plus profond. Pas grand monde chez les politiques pour défendre ouvertement les jeunes qui sont discriminés. Si ça se trouve, ceux du P.L.Q. et de la C.A.Q en rajoutent.
On se surprend ensuite de voir toute une jeune génération s’appliquer autant à chanter en anglais.