La mort de l'obsession référendaire
8 novembre 2010
M. Mathieu,
Si j'étais Jean Charest, j'aurais peur de vous encore plus qu'il ne le fait. Et si j'étais Pauline Marois, je vous compterais comme l'une de mes cartes d'atout, car vous venez sûrement d'ouvrir les yeux de plusieurs qui n'avaient pas encore compris où elle - et sa gang, mais elle comme chef d'abord - s'en vont et à quel point ce plan est intelligent! et obstinément convaincu. Et oui, de plus, il est sage - n'en déplaise à Lisette Lapointe - de garder le Référendum à sa place: un instrument à utiliser au moment opportun, Point. Et oui, de plus, Pauline Marois se conduit comme une chef solide dans les tourmentes de toutes sortes auxquelles on la soumet. J'espère qu'ouvrir enfin les yeux sur ces évidences sera le fait de plusieurs qui interviennent ici. Quant à moi, comme je l'ai fait avec le dernier texte de M. Pomerleau et l'opinion, claire aussi et généreuse, de Jacques Léonard dont personne ne peut douter des convictions indépendantistes, je fais suivre ce texte-lumière à tous ceux et celles que je tâche sans relâche de contaminer.
Mes salutations souveraines,
Nicole Hébert