Suite aux commentaires publiés sous mon dernier ti[tre "Lettre à un historien d’ici"->32561] je tiens à réagir pas souci d’équité envers M. Jacques Lacoursière.
En effet, je remarque que les commentaires se sont peu à peu éloignés de l’objet de mon propos pour finalement se transformer en jugements sur la valeur du travail de l’Historien Lacoursière, sur ceux de Québec, sur le Département d’Histoire de l’U.L . et même sur la Ville de Québec... Pour ma part, je suis née en Gaspésie, j’ai des racines acadiennes, je vis à Québec qui est la belle Capitale de mon pays et Montréal en est toujours la fascinante Métropole sur laquelle il faut veiller car... Alors les petits mouvements de guerre de clochers m’agacent et sont, avec celle des indépendantistes vs souverainistes, des épines à nos pieds pour la marche vers le pays, me dis-je...
De plus, quelqu’un aurait compris que je reprochais à M. Lacoursière ses « sentiments » !... Et ben!... Je me verrais mal reprocher à quiconque ses sentiments! Je ne lui reproche d'ailleurs rien sinon d'avoir, CE SOIR-LÀ, par son ton, ses allusions, son abstention de réponse quant à la situation politique présente, contribué à maintenir une certaine confusion - re le Référendum, par exemple – et à entretenir la morosité qui fait trop l’objet de contamination dans nos rangs depuis quelque temps. Et de ne pas avoir clairement signalé qu’il s’agissait de ses propres perceptions et qu’elles n’avaient peut-être rien à voir avec la réalité.
Alors...
Pour moi, je tiens à répéter que Jacques Lacoursière est un historien passionnant. Il n'aurait pas fait tout ce travail sans amour de son pays, de fait. Et il a l’immense mérite d’avoir, un des premiers, mis notre histoire à notre disposition. D’en avoir fait un outil POPULAIRE. Il a proposé à notre peuple de lire son journal intime. Avec des anecdotes et des épisodes captivants. Et ce n’est pas peu dire que de rendre accessible à tout le monde l’histoire de son pays, de façon attrayante, compréhensible et pourtant précise et efficace. J’ai été la première à acheter la série Mes racines, il y a trente ans si ma mémoire est bonne. Je la possède, reliée. Elle m’a servi dans mes curiosités généalogiques et elle me sert encore. Et je ne suis pas aller entendre Jacques Lacoursière parler d'Indépendance pour rien. Je ne suis pas masochiste. Je tiens donc à lui rendre hommage. Bien sûr, il existe de nombreux très sérieux volumes d’Histoire et de références mais le travail de Jacques Lacoursière en est un de Réveille-Peuple et c’est pourquoi j’ai été déçue ce soir-là. Et je remercie M. Claude Jean pour son commentaire et ses références.
Par ailleurs, avec M. Pomerleau, j’abonde dans le sens de l’immense intérêt de la géopolitique. Je suis en train de relire, avec beaucoup plus d’attention qu’il y a deux ans, le volume de M. Sauvé et je tiendrai compte aussi - comme d’autres ici qui l’auront noté - des références concernant l’Acte de Québec.
Finalement, ces opinions émises à partir de mon propos permettent de mettre en évidence, comme l’ont d’ailleurs fait ici quelques intervenants ces derniers jours, la pertinence vitale de la remise en circulation de notre histoire commune. Nous avons la chance d’être un peuple – il ne doit pas y en avoir beaucoup - qui, grâce aux écritures de Champlain, des Jésuites, des religieuses, des registres... et de sa courte histoire, de posséder - je me plais à le mentionner – son journal intime... Alors...
L'enseignement actuel de l’Histoire dans les écoles... Quel beau cheval de bataille de groupe ce serait que de s’impliquer pour que les parents exigent sa juste place plutôt que d’alimenter cet appétit vorace pour l’enseignement de l’Anglais. Ma fille a appris l’anglais à 12 et 13 ans, sans aucun problème, grâce au programme offert à l’école secondaire et deux séjours en camps de vacances. Mes petits-enfants par ailleurs vivent déjà la confusion avec cette insistance déplacée des parents et du personnel scolaire pour mettre cette langue bien en évidence et ce de façon attrayante. - Mon petit-fils s'est fait chanter "Happy birthday" lundi dernier... dans une école en région!- Et pendant ce temps, l’Histoire...
Par souci d'équité...
Tribune libre
Nicole Hébert88 articles
Péquiste. * Car on ne m’a pas démontré qu’il y avait d’autres avenues
pratiquables.
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3 commentaires
Nicole Hébert Répondre
19 novembre 2010M. Jean,
Je retiens l'information et il va sans dire que cela m'intéresse! J'irai consulter les sites mentionnés dès que possible, et si je peux m'y investir, je le ferai. Ma principale motivation: mes petits-enfants.
Mes salutations, M. Jean-François le Québécois! je ne sais pourquoi mais je vous situe sur la Côte-du-Sud!
Nicole Hébert
Jean-François-le-Québécois Répondre
18 novembre 2010@ Mme Nicole Hébert:
«Mon petit-fils s’est fait chanter "Happy birthday" lundi dernier… dans une école en région !- Et pendant ce temps, l’Histoire...»
La chose en question est purement répugnante, à mon humble avis.
Les ennemis de notre nation, évidemment, ne veulent surtout pas que les jeunes québécois d'aujourd'hui connaissent bien l'histoire de leur nation, de peur qu'il ne veuillent poursuivre le combat commencé par leurs aînés.
Nous vivons encore aujourd'hui l'oppression, comme quand par exemple, on exige de nous, que nous soyons bilingues, pour travailler dans une entreprise francophone.
Archives de Vigile Répondre
18 novembre 2010BIENVENUE SUR LE SITE DE LA COALITION POUR L'HISTOIRE
La Coalition a pour mandat de faire la promotion de l’enseignement de l’histoire à tous les ordres d’enseignement pour permettre aux jeunes québécois de toutes origines d’acquérir une meilleure connaissance de l’histoire du Québec, du Canada et de l’histoire du monde occidental et non occidental.
Mise sur pied par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, la Coalition pour l’histoire regroupe des associations d’enseignants, des organismes, des parents, des citoyens, des professeurs et des chercheurs qui œuvrent pour une meilleure connaissance et un renforcement de l’enseignement de l’histoire au Québec.
Mission
La Coalition fait la promotion de l’enseignement de l’histoire à tous les ordres d’enseignement pour permettre aux jeunes Québécois de toutes origines d’acquérir une meilleure connaissance de l’histoire du Québec, du Canada et de l’histoire du monde occidental et non occidental.
En bref, la Coalition considère qu’il n’y a pas assez d’enseignement de l’histoire dans les écoles québécoises, les cégeps et les universités.
La Coalition lance donc un appel aux associations d’enseignants, aux organismes québécois, aux parents, aux citoyens, aux professeurs et aux chercheurs afin de faire pression sur le gouvernement québécois pour que nos jeunes puissent acquérir une meilleure connaissance de l’histoire.
Pour plus de détails consulter les liens suivants:
http://www.tagtele.com/videos/voir/43811/
http://www.coalitionhistoire.org/contenu/plateforme