16e congrès du Parti québécois: langue et souveraineté au menu

PQ - XVIe congrès avril 2011


Jean-Marc Salvet Le Soleil (Québec) La direction du PQ demandera à ses 1700 délégués, réunis de vendredi à dimanche à Montréal, d'entériner officiellement la stratégie de «gouvernance souverainiste» de Pauline Marois. Avec cette stratégie, le Parti québécois, s'il est élu, jure de grignoter un par un les pouvoirs du fédéral. Il se réservera le droit de déclencher un référendum sur la souveraineté «au moment jugé approprié».
C'est Pauline Marois qui jugera de l'opportunité de lancer ou non le Québec sur la route d'un troisième référendum. Fini le calendrier; terminé l'échéancier contraignant. Des militants voudront tout de même en discuter. Un débat à surveiller. Bernard Landry ne sera pas sur place, mais il confie attendre des «clarifications» de la démarche.
Un groupe mené par la députée Lisette Lapointe tentera, comme le souhaite l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, de mousser une proposition prônant la création d'une «Commission de préparation à la réalisation de la souveraineté». Elle serait composée de députés et de membres choisis par le conseil national.
Leur proposition a été bloquée, mais personne ne doute qu'elle se faufilera d'une façon ou d'une autre jusqu'au congrès. L'idée d'élargir l'application de la loi 101 au réseau d'enseignement collégial donnera lieu à d'âpres débats. Les députés ne sont pas unanimes sur cette question. Les délégués ne le seront pas non plus. Énième déchirement sur la langue en vue? Les militants se pencheront sur près de 700 résolutions lors de ce 16e congrès.


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