A un meeting républicain ce 13 juillet à Butler, Pennsylvanie, Donald Trump échappait de justesse, par un hochement de tête de quelques centimètres, à un tir mortel en plein visage.

Immédiatement les médias milliardaires américains ont propagé les pires désinformations au sujet de l'événement : la balle qui a tranché le haut de l'oreille de l'ancien président serait en fait un fragment de son prompteur (!) une intox qu'aucune des nombreuses photographies de l'incident n'est évidemment venue confirmer. Plus fréquente fut la volonté crispée de ne jamais employer le terme "tentative d'assassinat", pour ABC, NBC, US Today, le Washington Post, le Los Angeles Times ou Business Insider il s'agissait soit d'une "évacuation après une chute du Président" (!!) soit de désordre lors de l'événement qui l'aurait fait fuir, soit encore d'une panique de Trump après "trois bruits secs". Encore aujourd'hui le NYT titre sur une "fusillade", en aucun cas une tentative d'assassinat, le déni médiatique est aussi pathologique que terminal. Las! le FBI a bien sûr ouvert une enquête pour tentative d'assassinat mais le suspect, un militant antifa enregistrés aux chapitres de Los Angeles, Seattle et New York et retrouvé avec un AR 15 sur un toit à 130 mètres de sa cible, a été abattu par l'US Secret Service. Et si pendant Douze longues heures tous les médias de grand chemins américains refusaient de titrer "tentative d'assassinat", aussi bien Emmanuel Macron que Robert F. Kennedy en passant par Sadhguru (qui écrira "ASSASSINAT" en lettre capitale) ont bien utilisé ce terme et condamné sa réalisation factuelle. Elon Musk a par ailleurs déclaré avoir été victime de deux tentatives d'assassinat ces 8 derniers mois, et annoncé son soutien à Donald Trump. On fait le point avec André Bercoff