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Au lendemain du rassemblement du Nouveau mouvement pour le Québec (NMQ) , l’heure est à la pause concernant le bilan de la situation sur les prochaines étapes à déterminer pour permettre à la cause de l’indépendance du Québec de cheminer positivement.
Deux courants dominants ressortent des discussions émanant de ce rassemblement, soit la tenue d’états généraux sur l’indépendance, et le déclenchement d’élections référendaires.
À mon sens, des états généraux où les intervenants viennent s’exprimer sur différents sujets gravitant autour du statut politique du Québec risquent de dégénérer en un exercice verbal oiseux et un branle-bas d’idées inutile, voire même répétitif, d’autant plus qu’une telle consultation est en train de se faire dans plusieurs comtés du Québec et que Pauline Marois va bientôt entreprendre cet exercice dans tout le Québec!
Par contre, l’idée de la tenue d’élections référendaires permet de poser un geste clair et sans équivoque sur le statut que les citoyens du Québec désirent donner à leur pays. Toutefois, il est clair que de telles élections ne pourront se tenir sans qu’un parti politique prônant clairement l’option indépendante du Québec ne prenne préalablement le pouvoir à l’ANQ!
Je ne vois actuellement aucun parti existant manifestant cette direction. Par contre, des mouvements de citoyens prennent forme de plus en plus et répondent adéquatement aux besoins des sympathisants indépendantistes du Québec. Partant de constat, une coalition nationale des mouvements et partis prônant l’indépendance du Québec se doit de prendre forme dans les meilleurs délais sous l’égide d’un nouveau parti indépendantiste, lequel constituera le seul véhicule légal qui nous conduira d’abord au pouvoir, puis ensuite à l’élection référendaire qui, elle, règlera une fois pour toutes le statut politique du Québec!
Actuellement, seul le député de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin Aussant, envisage la création d’un nouveau parti indépendantiste qui serait coiffé sous le vocable « Option Québec ». Si M. Aussant désire que son option mobilise véritablement les différents courants qui circulent actuellement autour de l’indépendance du Québec, il n’a guère d’autres choix que de rallier les sympathisants à la cause en les invitant à une coalition nationale solide à l’intérieur d’un véritable parti politique indépendantiste!
Henri Marineau
Québec
(version modifiée)
Au lendemain du rassemblement du NMQ
À l'heure de la pause
Une proposition de démarche vers l'indépendance
Tribune libre
Henri Marineau2093 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Pierre Cloutier Répondre
22 août 2011[1]D'accord avec vous sur votre 1er point : dans mon esprit États généraux = Tour de Babel et auberge espagnole.
[2] Sur l'élection référendaire, je ne suis pas contre, mais pourquoi passer par Rome pour aller à Paris.
[3] Ma recette est plus simple : proposer le pays ici et maintenant, c'est-à-dire lors de la prochaine élection.
[4] Cela signifie qu'une coalition de candidats et candidates pourraient s'entendre sur un pacte simple à 2 volets :
- projet de loi no 1, simple et court, portant création temporaire de l'État souverain ;
- constituante citoyenne pour l'adoption d'une constitution permanente.
[5] Si une telle coalition voyait le jour, cela permettrait d'additionner tous les votes lors de la prochaine élection et de viser ainsi la majorité des voix et des sièges.
Pierre Cloutier