Abus de pouvoir

Tribune libre

Les Canadiens anglais de la Province of Quebec usent jusqu'à l'abus de tous les pouvoirs dont ils disposent pour vivre au Québec comme chez eux, en peuple majoritaire, puisque au Québec, Province du Canada, ils le sont.
Comme la mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire en fait actuellement l'expérience, ils vont jusqu'à proférer des menaces de mort pour imposer leur domination, chaque fois que les Québécois français mènent sur un front ou l'autre la bataille de la langue.
Camille Laurin a été la première victime de leur intolérance et depuis ils se servent de toutes les institutions juridiques et politiques canadiennes, principalement de la Cour suprême du Canada et des gouvernements libéraux du Québec.
L'affaire St-Hilaire n'est qu'une nouvelle démonstration du refus intransigeant des Canadiens anglais de vivre dans une province unilingue française, de leur détermination à prendre tous les moyens pour imposer leur droit de vivre en anglais au Québec, Province du Canada, de leur naissance à leur mort.
Or loin d'être un droit, il s'agit d'un privilège. En effet, toute Province qu'il soit, le Québec est maître de sa législation en matière linguistique et culturelle. Les revendications des anglophones du Québec ne sont donc pas légitimes. Caroline St-Hilaire a raison de leur refuser ce privilège qui relève de l'abus de pouvoir.
Comme elle l'a compris, il ne s'agit pas de se donner l'illusion de la tolérance devant un ennemi intolérant qui abuse du rapport des forces en présence qui dans un Québec, Province du Canada, lui permet d'écraser le peuple francophone majoritaire.
Il en ira autrement dans un Québec libre, indépendant et souverain. Sa population de langue anglaise sera alors en fait et en droit une minorité nationale qui comme toute minorité nationale dans un régime démocratique jouira de droits propres à assurer son existence.
En attendant, il faut souhaiter que l'action de la mairesse de Longueuil soit contagieuse dans la lutte contre la bilinguisation du Québec qui ne peut mener qu'à son anglicisation intégrale, comme on la voit galoper à Montréal. Comme l'a si bien dit Gregory Baum, un professeur de McGill : « Au Québec, mettre les deux langues sur le même pied équivaut à mettre les deux pieds sur la même langue », le français, évidemment.

Featured 4c829808fe105759e71d600533cfd2d9

Andrée Ferretti124 articles

  • 119 472

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





Laissez un commentaire



4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juillet 2015

    À toujours trop vouloir être juste, tolétants, accommodants, ne pas frustrer, épargner, mettre nos gants blancs, ne pas brusquer, ne pas déplaire, «Après vous Monsieur l'Anglo, passez d'abord!». On finit par se rendre où nous sommes rendus à présent, après tant d'années de taponnage à prendre la place qui nous est toujours due... sacrebleu de tabarouette de gériboire de cincinatti de sacs verts à barreaux de chaise...

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juin 2015

    Si on leur donne un Québec bilingue, ils vont ensuite exiger des services en anglais seulement. Dans le fond, si tout le monde parle un anglais parfait au Québec, aidé par les cours d'assimilation en anglais à la 6e année du primaire alors qu'on ne demande strictement rien du côté des écoles anglophones, pourquoi afficher en français alors que tout le monde parle anglais? Ainsi, ça coûtera moins cher, on perdra moins de temps. Et puis, on a juste à regarder du côté du Canada-anglais avec les manifestation courantes contre les langues officielle du Canada dans les autres provinces qu'il y a constamment des luttes contre la présence du français. Et puis, avant la loi 101, on nous refusait même le droit de parler français chez nous.
    C'est là que nous mènera le bilinguisme intégral. Ils sont prêt à tout pour ramener l'unilinguisme anglophone qui était monnaie courante avant la loi 101. Regardez avec le pastagate qui a été largement exagéré. Ce "scandale" monté de toute pièce avait pour but d'affaiblir le plus possible l'OQLF afin qu'elle n'ose plus agir. Depuis, le moindre prétexte nous ramène à ce pastagate.
    Il ne s'agit pas de faire la lutte à une langue quelconque mais il est clair qu'on essaie de nous faire reculer 40 ans en arrière. Et même, il y a eu le cas d'un avocat qui a été réprimandé pour avoir demandé un jugement en français AU QUÉBEC alors que les 2 partis étaient francophones. En étant réprimandé pour avoir demandé un jugement dans la langue officielle du Québec, là, c'est 200 ANS EN ARRIÈRE qu'on recule.
    Apprendre d'autres langues, c'est certes important. En Amérique, on devrait tous savoir parler anglais et espagnol. Mais apprendre l'anglais pour remplacer notre langue par celle-ci au travail et dans la vie de tous les jours, IL FAUT DIRE NON!!! L'anglais devrait nous servir quand on voyage dans les pays anglophones mais pas comme nécessité pour vivre dans notre propre province car on a des étrangers qui viennent vivre ici et ne veuillent pas se forcer pour apprendre le français

  • Laurent Desbois Répondre

    29 juin 2015

    Merci madame Ferretti,
    Vous êtes tous invités à venir exprimer votre point de vue à la prochaine séance publique du conseil de la Ville de Longueuil, le mardi 7 juillet 2015, à 18 :00.
    SVP diffusez !!!!
    Hôtel de ville de Longueuil,
    4250, chemin de la Savane,
    Longueuil (Québec) J3Y 9G4
    https://www.facebook.com/?q=#!/photo.php?fbid=10153491416288140&set=a.10150776269788140.469679.652793139&type=1&theater
    Pour détails :
    https://www.longueuil.ca/fr/evenements/seance-du-conseil-ville
    Séance publique du conseil de la Ville de Longueuil. Les assemblées du conseil sont diffusées en direct sur la chaîne YouTube de la Ville de Longueuil.

  • Normand Paiement Répondre

    29 juin 2015

    Madame Ferretti,
    Vous avez écrit: "Il en ira autrement dans un Québec libre, indépendant et souverain. Sa population de langue anglaise sera alors en fait et en droit une minorité nationale qui comme toute minorité nationale dans un régime démocratique jouira de droits propres à assurer son existence."
    Tout le problème vient de là! Tant que le Québec ne sera pas un pays, les efforts des Québécois francophones pour se faire respecter et faire respecter leur langue sont condamnés à subir les foudres de la minorité anglophone du Québec et de la majorité anglophone du Canada.
    À force de vouloir protéger notre langue à coups de lois et règlements dans l'espoir de contrecarrer les effets de l'anglicisation, nous avons fini par mettre la charrue avant les boeufs! Résultat: au lieu de concentrer nos efforts en vue de faire du Québec un pays de langue française, nous continuons de gaspiller en vain nos énergies en tentant de nous défendre contre les assauts répétés des forces assimilatrices de la majorité anglo-saxonne d'Amérique du Nord.
    Bref, tant que nous ne mettrons pas un terme à nos sempiternelles tergiversations et que nous n'aurons pas collectivement le courage d'aller droit au but et de prendre le problème à bras le corps, nous mènerons hélas! un combat pathétique voué inexorablement à l'échec.
    Cordialement,
    N. Paiement