Alep: «il faut agir», exhorte Stéphane Dion, qui dit insister auprès des Russes

Ccb3da3d835256831053fc2a67c30a0b

Boulechite totale!

Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion a lancé mercredi un cri du coeur face à l'insupportable drame qui se joue à Alep, dans le nord de la Syrie.
Le diplomate en chef du Canada a plaidé qu'il «faut agir», insistant sur la nécessité de continuer à «interpeller ceux qui peuvent faire la différence, c'est-à-dire le régime Assad et ceux qui l'appuient».
Il a assuré que c'est précisément ce qu'Ottawa fait, étant actuellement «en conversation avec ceux avec qui il faut que ça bouge», notamment avec les Russes.
Car «il y a encore des vies à sauver, des enfants qui sont séparés de leurs parents» dans la ville syrienne assiégée, a insisté le ministre Dion.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi les choses ne bougeaient pas, le ministre a laissé tomber que «le monde est souvent horrible», et que «le monde dans lequel nous vivons est dur».
«Il y a des pays qui ne respectent pas le droit international, et il faut toujours intervenir pour essayer d'injecter un peu d'humanité dans ce qui n'en a pas», a regretté M. Dion.
Les combats ont repris de plus belle mercredi à Alep, alors que le cessez-le-feu conclu mardi qui devait permettre l'évacuation de civils en échange de la capitulation des rebelles s'est effondré.
Les frappes aériennes ont immédiatement repris contre la petite enclave densément peuplée que contrôlent toujours les insurgés dans l'est de la ville.
L'évacuation prévue des combattants et de dizaines de milliers de civils - et qui aurait, dans les faits, constitué la reddition des rebelles - a été suspendue.
«Il n'y a aucun moyen, aucune loi, actuellement, qui permet de protéger les civils à Alep», s'est désolé le directeur de l'Observatoire canadien sur les crises et l'action humanitaire, François Audet.
«Cela nous montre l'échec ultime de la gouvernance internationale, l'échec ultime du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait amplement le temps d'agir dans les dernières années pour trouver une solution», a-t-il tranché en entrevue téléphonique.
> Lire la suite de l'article sur La Presse


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé