Le chef du PLC est-il un appui pour le Québec?

Approche paradoxale de Carney sur la loi 96

Tribune libre

D’un côté de la bouche, le premier ministre du Canada, MarkCarney, assure vouloir protéger la langue française, de l’autre, il dévoile son intention d’attaquer en Cour suprême la loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, en s’engageant à appuyer tout organisme qui combattrait la clause dérogatoire pourtant inscrite à l’article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés. Dans cette foulée, le chef libéral promet d’augmenter de manière importante le financement public de CBC/Radio-Canada tout en maintenant en place les publicités comme source de revenu pendant les émissions d’information sur notre Société d’État, y compris certaines pubs uniquement en anglais. (1) 

Bien que Mark Carney consente des efforts pour parler français et qu'il s'engage à ne jamais le mettre sur la table d'une éventuelle négociation, force est d'admettre que la qualité de son français laisse pour le moins à désirer de la part d'un candidat aspirant devenir le premier ministre d'un pays s'affirmant bilingue.

L'histoire du Québec est étroitement reliée à sa culture et à sa langue. Or Mark Carney présente des lacunes évidentes à l'égard de ces trois composantes essentielles. À preuve cette bourde monumentale ayant trait à sa confusion entre les tueries de Concordia et de Polytechnique. Par ailleurs, son refus de participer au Face-à-Face de TVA dénote indéniablement un manque de confiance envers son français confronté à des adversaires maîtrisant la langue de Molière.

La Loi 96 est un passage obligé au Québec. La position paradoxale de Mark Carney sur sa légitimité vient contrecarrer ses intentions avouées de défendre coûte que coûte la langue de chez nous. Aussi vient-elle semer le doute sur ses réelles intentions derrière la survie de notre langue et l'importance du Québec au sein de la confédératiion canadienne. Dans cette optique, Mark Carney aurait avantage à se rallier aux défenseurs de la clause dérogatoiire appliquée à la Loi 96, à défaut de quoi le doute continuera de planer sur ses véritables convictions envers la langue officielle du Québec.

(1) https://www.youtube.com/watch?v=L91Vdh5HbAo&ab_channel=GrooveGuild


Henri Marineau, Québec



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