Il agit tel le porteur d’eau de l’équipe

Blais, le ministre «sans portefeuille»

Aucune vision de l’école du 21e siècle

Tribune libre

À regarder le ministre de d’Éducation, François Blais, agir tel l’envoyé spécial de Martin Coiteux, j’ai peine à croire que ce « colporteur de l’austérité » assumera le leadership nécessaire pour lancer le projet de loi qui mettra à jour l’école québécoise du 21e siècle à la mi-novembre.

En réalité, chaque apparition du ministre contient son lot de coupures qui minent à petit feu les ressources nécessaires au bon fonctionnement des écoles dont il devrait assumer le leadership. Mais, tout au contraire, le bras droit de Coiteux ne présente aucune vision de l’école du 21e siècle. En bref, au lieu d’un quart-arrière, il agit tel le porteur d’eau de l’équipe.

Soyons sérieux…Quelqu’un croit-il sérieusement que ce pantin incarne le type de leader pouvant mener à bien la réforme annoncée? Quelqu’un peut-il me nommer un élément d’une vision de l’école québécoise annoncée par François Blais depuis le début de son mandat?

Dans les faits, notre ministre de l’Éducation incarne à mes yeux le type idéal d’un ministre « sans portefeuille » dont la mission consiste à jeter un baume sur les coupures annoncées, avec en toile de fond, le mirage d’un bouffon qui allègue que les services ne seront pas affectés…Et vous voulez me faire croire, M. Couillard, que cet olibrius incarné a la crédibilité pour bâtir l’école québécoise de demain? Foutaise!...

À titre indicatif, voici quelques fonctions que doit remplir le ministre de l’Éducation :

Loi sur le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (Éditeur officiel du Québec) (extrait)

1.2. Le ministre élabore et propose au gouvernement des politiques relatives aux domaines de sa compétence, en vue notamment:

1° de promouvoir l'éducation, le loisir et le sport;

2° de contribuer, par la promotion, le développement et le soutien de ces domaines, à l'élévation du niveau scientifique, culturel et professionnel ainsi que du niveau de la pratique récréative et sportive de la population québécoise et des personnes qui la composent;

3° de mener des actions concertées avec le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie afin de favoriser la continuité, le développement et l'intégration des parcours éducatifs;

4° de contribuer à l'harmonisation des orientations et des activités avec l'ensemble des politiques gouvernementales et avec les besoins économiques, sociaux et culturels.

Il dirige et coordonne l'application de ces politiques.

Le ministre a également charge de l'application des lois confiées à sa responsabilité.

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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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