La Presse Canadienne - Le premier ministre Jean Charest a trouvé la dernière session parlementaire éprouvante et en impute la faute à la chef péquiste Pauline Marois.
Pour le premier ministre, le climat remarquablement malsain qui a marqué les travaux des derniers mois est attribuable au comportement de la leader du Parti québécois.
En conférence de presse vendredi à l'Assemblée nationale, le premier ministre a admis avoir trouvé les dernières semaines «difficiles» et a employé des mots très durs pour décrire Mme Marois.
Selon lui, la chef péquiste s'est livrée tout au long de la dernière session à une campagne de «pur salissage» contre son gouvernement.
Le leader libéral a décrié l'instinct de «tueuse» de Mme Marois et a affirmé n'avoir jamais vu pareille attitude chez ses adversaires en 25 ans.
À l'exception d'abuser systématiquement de l'immunité parlementaire pour salir la classe politique, Pauline Marois n'a aucune idée à proposer aux Québécois, a soutenu M. Charest.
Par ailleurs, le gouvernement Charest a choisi de museler l'opposition pour adopter le projet de loi 100, qui met en oeuvre les mesures de retour à l'équilibre budgétaire pour 2013-14.
Les travaux parlementaires ont été ajournés en début d'après-midi vendredi mais les députés ont aussitôt été convoqués pour une séance extraordinaire à 15h00 afin d'adopter, sous le bâillon, le projet de loi 100.
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